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faits. La politique, en France, c’est le jeu des
partis
: tout le monde s’en plaint, mais y joue de plus belle. En Amérique,
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argent. Ailleurs, c’est le jeu sans partenaire du
parti
unique au pouvoir : un jeu truqué où le citoyen perd à tout coup. Nou
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idéal et du pratique, doublement négligés par les
partis
. Ce bon sens m’apparaît aussi rare que vital. Toute politique suppose
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e la politique en soi, c’est-à-dire sur le jeu de
partis
qui se voudraient chacun aussi grand que le tout, mais sans y croire
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contribuant à le réaliser. Mais la politique des
partis
se tient dans une espèce de no man’s land à mi-chemin de l’idéal et d
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ns. En fait, elle les isole l’un de l’autre. (Tel
parti
réputé libertaire vote des mesures de tyrannie. La « politique » et s
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pense qu’ils n’en font pas assez, car le jeu des
partis
n’est pas de la politique. C’est une manière d’esquiver les problèmes
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les élections de demain, ce sont les chances des
partis
, j’entends des comités de partis, et non point des questions pratique
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les chances des partis, j’entends des comités de
partis
, et non point des questions pratiques telles que la situation aliment
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heur serait que les électeurs, ayant voté pour un
parti
, se figurent avoir fait de la politique. Car celle-ci ne commencera q
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t trouvera son efficacité dans un travail sur les
partis
, une fois que ceux-ci se seront remis de leur crise de fièvre élector
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crise de fièvre électorale. Comment sauver les
partis
Car il ne s’agit pas de dissoudre les partis, groupements inévitab
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s partis Car il ne s’agit pas de dissoudre les
partis
, groupements inévitables d’intérêts de tous ordres, ou familles de te
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ne cité à sa mesure. Il ne faut pas dissoudre les
partis
ni en sortir, mais il faut, malgré eux et dans leur sein, rapporter n
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euple sous-alimenté. Il ne faut pas dissoudre les
partis
ni en sortir, bien au contraire. Mais il faut exiger qu’ils déclarent
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nférant ainsi les devoirs de ses droits. Quand un
parti
se sera défini de la sorte, les citoyens seront à même de juger si so
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lle le trahit. Ils seront à même d’exiger de leur
parti
la démonstration convaincante que les mesures qu’il préconise servent
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oute la vie politique en sera transformée. Et les
partis
redeviendront légitimes quand ils cesseront de se prendre ou d’être p
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ne conception de l’homme qui déborde le cadre des
partis
, et surtout de la gauche et de la droite. Nous voulons l’homme à la f
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ser les faux dilemmes entretenus par la lutte des
partis
. Prenez le dilemme de la droite et de la gauche : concurrence libre o
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ter libres. Cela ne doit pas être une querelle de
partis
, mais une question pratique d’aménagement, relevant de la nature même
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la jeunesse retrouve l’espoir, et non pas que tel
parti
prenne le pouvoir au nom d’une idéologie confectionnée en vue de la s
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tique particulière et cyniquement électorale d’un
parti
. Bref, nous voulons une politique à hauteur d’homme. Celle des partis
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oulons une politique à hauteur d’homme. Celle des
partis
passe par-dessus les têtes ou vise trop bas ; se perd dans des princi
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olitique peut être pratiquée au sein de plusieurs
partis
, et il est même très souhaitable qu’elle le soit. Ce serait sans dout
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. Ce serait sans doute le seul moyen d’amener ces
partis
à travailler, chacun selon sa méthode, au bien commun ; tandis qu’on
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abstraite. Ailleurs, elle en a fait la preuve. Le
parti
travailliste néerlandais, qui se déclare « socialiste-personnaliste »