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ce que j’appellerai une politique chrétienne, un
parti
des chrétiens ? Telle est la première question. Et si l’on répond non
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le, qu’un chrétien entre dans l’un ou l’autre des
partis
existants, et fasse sienne la cause de ce parti ? Ce sera la seconde
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partis existants, et fasse sienne la cause de ce
parti
? Ce sera la seconde question. Au sujet de la politique chrétienne, p
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non contre les ouvriers de Vienne avec l’appui du
parti
clérical, — l’histoire des politiques chrétiennes se confond séculair
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crois pas qu’il soit souhaitable que se forme un
parti
chrétien, opposé aux autres partis. Je crois que les églises ne peuve
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que se forme un parti chrétien, opposé aux autres
partis
. Je crois que les églises ne peuvent accomplir tout leur devoir, tout
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hrétiens, dans la cité ? Si l’Église n’est pas un
parti
, comment et où faut-il que nous prenions parti ? Où allons-nous nous
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stion : celle de l’adhésion à l’un ou l’autre des
partis
politiques existants. Bien entendu, je ne puis songer à passer en rev
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e ne puis songer à passer en revue les principaux
partis
qui constituent des forces politiques et sociales dans la cité frança
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sens, et peut-être le plus typique : l’exemple du
parti
socialiste. Protestation contre la forme actuelle du monde, prédicati
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me. Pour ma part, je confesse volontiers qu’aucun
parti
ne m’attire davantage, et qu’aucun ne saurait m’apparaître, à premièr
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tiens qu’il donne à toute action dans le cadre du
parti
. Mais si je refuse ce parti, c’est aussi parce qu’il est un parti, pr
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tion dans le cadre du parti. Mais si je refuse ce
parti
, c’est aussi parce qu’il est un parti, précisément. Tout le monde fai
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e refuse ce parti, c’est aussi parce qu’il est un
parti
, précisément. Tout le monde fait aujourd’hui le procès des partis, po
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ent. Tout le monde fait aujourd’hui le procès des
partis
, pour des raisons assez sérieuses et valables d’opportunité politique
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d’une minorité infime, soit en Allemagne, où les
partis
de gauche, malgré leur organisation incomparable, se virent balayés e
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ut adresser une critique encore plus grave à tout
parti
. L’idée même de parti paraît absolument incompatible avec l’idée de v
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ue encore plus grave à tout parti. L’idée même de
parti
paraît absolument incompatible avec l’idée de vocation. Et la réalité
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e un mensonge parce que les intérêts immédiats du
parti
le commandent sans discussion. C’est l’homme qui délègue à la majorit
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Et dans ce sens précis, il faut bien dire que les
partis
sont les agents les plus actifs de la démoralisation des hommes moder
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emières conclusions : ni politique chrétienne, ni
parti
chrétien, ni parti politique. — Pourtant, il faut agir ! Pourtant, la
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: ni politique chrétienne, ni parti chrétien, ni
parti
politique. — Pourtant, il faut agir ! Pourtant, la vocation qui nous
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on pouvoir pour réduire le scandale social. Aucun
parti
n’existe encore dans son pays, qui se consacre à la défense des intér
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l mot de vocation. Il n’agit pas au bénéfice d’un
parti
. Il prêche et il proteste au nom d’une foi sans cesse proclamée. C’es
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’on transforme le monde. Ce n’est pas au nom d’un
parti
que Jérémie accusait publiquement son roi et l’obligeait à réparer se
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t à réparer ses crimes ; ce n’est pas au nom d’un
parti
que Paul ébranle l’Empire romain, ce n’est pas au nom d’un parti que
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ébranle l’Empire romain, ce n’est pas au nom d’un
parti
que Luther et Calvin déclenchent la plus grande révolution occidental
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endiquées par le désir des hommes, à l’appui d’un
parti
politique. Seules, ces vocations-là ont transformé le monde, moraleme
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es cadres simplistes ; — dénoncer la mystique des
partis
, cette tyrannie démocratique ; combattre et dénoncer cette autre tyra
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est pas une politique chrétienne, ce n’est pas un
parti
politique. C’est un ordre, une chevalerie ! Et le principe de cet ord
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cès même lui est subordonné. Je demande où est le
parti
qui peut en dire autant. Je demande où les chrétiens trouveraient une