1 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
1 ce que j’appellerai une politique chrétienne, un parti des chrétiens ? Telle est la première question. Et si l’on répond non
2 le, qu’un chrétien entre dans l’un ou l’autre des partis existants, et fasse sienne la cause de ce parti ? Ce sera la seconde
3 partis existants, et fasse sienne la cause de ce parti  ? Ce sera la seconde question. Au sujet de la politique chrétienne, p
4 non contre les ouvriers de Vienne avec l’appui du parti clérical, — l’histoire des politiques chrétiennes se confond séculair
5 crois pas qu’il soit souhaitable que se forme un parti chrétien, opposé aux autres partis. Je crois que les églises ne peuve
6 que se forme un parti chrétien, opposé aux autres partis . Je crois que les églises ne peuvent accomplir tout leur devoir, tout
7 hrétiens, dans la cité ? Si l’Église n’est pas un parti , comment et où faut-il que nous prenions parti ? Où allons-nous nous
8 stion : celle de l’adhésion à l’un ou l’autre des partis politiques existants. Bien entendu, je ne puis songer à passer en rev
9 e ne puis songer à passer en revue les principaux partis qui constituent des forces politiques et sociales dans la cité frança
10 sens, et peut-être le plus typique : l’exemple du parti socialiste. Protestation contre la forme actuelle du monde, prédicati
11 me. Pour ma part, je confesse volontiers qu’aucun parti ne m’attire davantage, et qu’aucun ne saurait m’apparaître, à premièr
12 tiens qu’il donne à toute action dans le cadre du parti . Mais si je refuse ce parti, c’est aussi parce qu’il est un parti, pr
13 tion dans le cadre du parti. Mais si je refuse ce parti , c’est aussi parce qu’il est un parti, précisément. Tout le monde fai
14 e refuse ce parti, c’est aussi parce qu’il est un parti , précisément. Tout le monde fait aujourd’hui le procès des partis, po
15 ent. Tout le monde fait aujourd’hui le procès des partis , pour des raisons assez sérieuses et valables d’opportunité politique
16 d’une minorité infime, soit en Allemagne, où les partis de gauche, malgré leur organisation incomparable, se virent balayés e
17 ut adresser une critique encore plus grave à tout parti . L’idée même de parti paraît absolument incompatible avec l’idée de v
18 ue encore plus grave à tout parti. L’idée même de parti paraît absolument incompatible avec l’idée de vocation. Et la réalité
19 e un mensonge parce que les intérêts immédiats du parti le commandent sans discussion. C’est l’homme qui délègue à la majorit
20 Et dans ce sens précis, il faut bien dire que les partis sont les agents les plus actifs de la démoralisation des hommes moder
21 emières conclusions : ni politique chrétienne, ni parti chrétien, ni parti politique. — Pourtant, il faut agir ! Pourtant, la
22  : ni politique chrétienne, ni parti chrétien, ni parti politique. — Pourtant, il faut agir ! Pourtant, la vocation qui nous
23 on pouvoir pour réduire le scandale social. Aucun parti n’existe encore dans son pays, qui se consacre à la défense des intér
24 l mot de vocation. Il n’agit pas au bénéfice d’un parti . Il prêche et il proteste au nom d’une foi sans cesse proclamée. C’es
25 ’on transforme le monde. Ce n’est pas au nom d’un parti que Jérémie accusait publiquement son roi et l’obligeait à réparer se
26 t à réparer ses crimes ; ce n’est pas au nom d’un parti que Paul ébranle l’Empire romain, ce n’est pas au nom d’un parti que
27 ébranle l’Empire romain, ce n’est pas au nom d’un parti que Luther et Calvin déclenchent la plus grande révolution occidental
28 endiquées par le désir des hommes, à l’appui d’un parti politique. Seules, ces vocations-là ont transformé le monde, moraleme
29 es cadres simplistes ; — dénoncer la mystique des partis , cette tyrannie démocratique ; combattre et dénoncer cette autre tyra
30 est pas une politique chrétienne, ce n’est pas un parti politique. C’est un ordre, une chevalerie ! Et le principe de cet ord
31 cès même lui est subordonné. Je demande où est le parti qui peut en dire autant. Je demande où les chrétiens trouveraient une
2 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
32 fonction du citoyen à l’intérieur de l’État ou du Parti , conformément au décret de l’État ou du Parti. Elles nient l’existenc
33 du Parti, conformément au décret de l’État ou du Parti . Elles nient l’existence de toute différenciation ou la qualifient de