1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
1 t, ne se connaissait plus que comme race, peuple, parti , corporation, famille ou sous tout autre forme générale et collective
2 ez un Philippe II d’Espagne, et en France dans le parti des Guise, dans la Ligue. Plus tard, c’est ce même esprit qui obtiend
3 ses meilleures forces créatrices. Mais dès que le parti protestant relève la tête, en tous pays, nous le voyons adopter une p
4 ut être que par les Églises seules, et non par un parti ou par une ligue. Une « Suisse chrétienne », ce serait une Suisse don
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
5 il n’est pas question, ici, de confondre l’un des partis avec la cause de la culture, l’autre étant le parti de l’anti-culture
6 tis avec la cause de la culture, l’autre étant le parti de l’anti-culture. Ce genre d’opposition est très tentant, je l’avoue
7 es autres, uniquement les autres, ceux d’un autre parti , ceux d’une autre nation… Nous faisons tous comme les petits enfants
8 , à la publicité des grandes firmes et des grands partis politiques. Il est prêt à se laisser « aimanter » comme limaille par
9 ut faire quelque chose, qu’il entre dans un grand parti , dans une grande organisation. Mais alors, il subit une discipline qu
10 st simplement un homme qui refuse de s’avouer ses partis pris. Il oublie que toute description ressemble autant à son auteur q
11 tre formulés dès maintenant comme un programme de parti politique. Ils doivent mûrir, et lentement se dégager de l’ensemble d
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
12 ions de l’homme, de l’État, et des religions, des partis pris spirituels bien plus puissants que les armées. 19. Par exemple 
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
13 est ramenée à sa mission exceptionnelle. Les deux partis renoncent aux appuis étrangers, et c’est le nouveau fondement de notr
14 ion. Le personnalisme n’est pas une moyenne, un «  parti du centre », un juste milieu entre l’individualisme atomisant et le c
15 e stérile dont nous souffrons en Suisse, entre le parti des centralisateurs et le parti des régionalistes, le personnaliste e
16 Suisse, entre le parti des centralisateurs et le parti des régionalistes, le personnaliste envisage la recherche en commun d
17 le principe même dont ils forment le nom de leur parti . Convient-il d’insister encore ? Oui, car tout cela risquerait d’appa
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
18 mble, il est absurde de nommer « fédéraliste » un parti qui n’a d’autre programme que la défense des intérêts locaux contre l
19 a maladie collectiviste de notre État. À quand le parti de la santé fédéraliste ? Il ne sera ni de gauche ni de droite. Car s
20 r les mœurs politiques françaises. L’idée même de parti , d’ailleurs, est antisuisse, dans ce sens qu’elle est antifédéraliste
21 e, dans ce sens qu’elle est antifédéraliste. Tout parti politique est en puissance un petit État totalitaire et unifié, qui v
22 diculement, à avoir des idées sur tout. Les seuls partis qu’une fédération puisse tolérer sont les partis à programme restrein
23 partis qu’une fédération puisse tolérer sont les partis à programme restreint, représentant une région, ou un groupe d’activi
24 entre experts, se compléter, collaborer. Mais les partis unitaires actuels représentent des tendances trop vagues : ils ne pou
25 e… Mais rien n’y fait, notre presse continue, nos partis continuent, nos arguments ne changent pas d’un demi-ton, nos philo-fa