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de plus pressé que de s’asservir aux dogmes d’un
parti
. Tout ce qu’a perdu la religion, c’est la politique qui le gagne. Adm
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s savants donner des gages d’apparente loyauté au
parti
le plus menaçant, comme autrefois Descartes en donnait à l’Église, af
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les haut-parleurs contrôlés par l’État ou par le
parti
au pouvoir, qui sont la radio et la presse. Seuls ces moyens sont à l
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es, beaucoup d’intellectuels s’inscrivent dans un
parti
et c’est là ce qu’ils appellent s’engager. Mais c’est, en fait, pour
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s Européens soient unanimes à tenir activement le
parti
de cette Europe, de ses complexités vitales, de sa culture. Une analy
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ouveaux acquéreurs vont en tirer un bien meilleur
parti
, pour l’avantage du plus grand nombre ? Que valent nos craintes ? Qu’
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voici qu’on l’enferme aujourd’hui dans la cage du
Parti
ou de l’État. À vrai dire, il ne l’a pas volé ! Le bon moyen d’éviter
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bon moyen d’éviter des excès d’engagement dans le
Parti
, d’oppression par l’État, ce n’est pas du tout de prêcher ce qu’on ap
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même, on vit Hitler, on voit Staline, écraser les
partis
à l’intérieur, puis se comporter vis-à-vis de l’Occident, en tant que
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à-vis de l’Occident, en tant que nation, comme le
parti
le plus irréductible. Le fédéralisme, au contraire, veut unir et non
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cisme, s’appliquent aux mystiques de l’État et du
Parti
divinisé, aux idéaux purement profanes et séculiers que nous proposen
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, l’opinion libre et la presse les gênent, et les
partis
— surtout de gauche, et l’imprévu de l’invention dans les arts ou de
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s notre monde : c’est que nous avons chez nous un
parti
stalinien, qui prend ses ordres à Moscou, mais aucun parti trumanien
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linien, qui prend ses ordres à Moscou, mais aucun
parti
trumanien qui voterait selon des directives envoyées par la Maison-Bl
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vise à l’autarcie totalitaire sous la férule d’un
parti
unique, redoute les curieux, épure les opposants, annexe ses voisins
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al. Et nous devrons constamment rappeler aux deux
partis
que le fédéralisme véritable n’est ni dans l’une ni dans l’autre de c
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aires, en effet, sont fondés sur l’hégémonie d’un
parti
ou d’une nation, sur l’esprit de système, sur l’écrasement des minori
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l’état présent de l’opinion et des rivalités des
partis
, ils courraient le risque d’être accusés de trahison s’ils transigeai
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ir. Un long hurlement démagogique au service d’un
parti
s’appelle un discours ; plusieurs discours de ce genre en une soirée
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de se préparer à la guerre entre nations ou entre
partis
, le temps presse, le moment est venu, peut-être même est-il trop tard
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estruction. Qu’on nomme parlotes les meetings des
partis
, spécialement en période électorale. Qu’on qualifie de prématurés, sa
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v). Nous ne voulons pas de la dictature d’un seul
parti
, qui ne représente qu’un quart du corps électoral dans les pays où il
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rêtes à collaborer dans chaque pays : parlements,
partis
politiques, organisations syndicales et professionnelles, églises, li
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ssent en appeler directement, contre l’État ou le
parti
qui s’en empare, les citoyens, les groupes, et les minorités. Ainsi s
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on peut entretenir à leur sujet. Quel que soit le
parti
dont nous sommes membres, et quelle que soit notre patrie, nous sento
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certaines visées politiques. Ce sont les chefs du
parti
au pouvoir, les dirigeants du Plan économique, qui lui dictent un pro
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essaie d’enfermer dans sa particularité, nation,
parti
, ou idéologie ; soit qu’il prétende l’imposer à tous d’une manière un
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es préjugés nationalistes, et les prétentions des
partis
. ⁂ Même s’il y avait de bonnes raisons historiques d’inclure les Russ
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ne. Dans le cas des nations comme dans le cas des
partis
, il est urgent que nous apprenions à distinguer entre diversité et di
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d’un empire du dehors, soit par l’usurpation d’un
parti
du dedans. C’est pourquoi l’union fédérale, l’union des peuples au-de
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sité. Cette règle vaut aussi pour nos doctrines,
partis
et idéologies. Aussi indispensables que les nations à la vie de la cu
32
ent l’Europe verticalement, les idéologies et les
partis
la cloisonnent horizontalement. Ils penchent vers l’autarcie intellec
33
, ne sont capables de créer l’union. Aucun de ces
partis
n’est capable, à lui seul, de sauver l’Europe, ni par suite son propr
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ogme tyrannique de leur souveraineté absolue, les
partis
n’ont de chance de poursuivre leur lutte que s’ils en limitent l’ambi
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nécessaire. On a dit et écrit, en Europe, que le
parti
travailliste anglais boycottait le congrès de La Haye. Et certains so
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inentaux, suivis de certains hommes en dehors des
partis
, ont déclaré que l’absence des travaillistes donnerait à ce congrès u
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s travaillistes viendront. Certes, le congrès des
partis
socialistes s’est prononcé à Londres, dernièrement, contre la partici
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isateurs de La Haye n’ont jamais demandé, à aucun
parti
, une délégation officielle. Et le fait est que malgré le refus des so
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es deux fractions de la gauche et de la droite du
parti
. Hier encore, M. Léon Blum écrivait dans Le Populaire : « On ne fera
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uter ceci : ce n’est pas sur un compromis que les
partis
doivent s’unir pour faire l’Europe. C’est sur la volonté de réaliser
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certain qu’ils ne représentent plus en Europe un
parti
politique important, il n’en reste pas moins que leur ambition maître
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une manière positive l’action conjointe des trois
partis
qui les revendiquent principalement. Chacun peut donc y aller au nom
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t Messieurs, si l’Europe, mère des nations et des
partis
, n’invente pas les moyens de surmonter le nationalisme et l’esprit pa
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econquérir — pour tous ses peuples, pour tous ses
partis
, et, comme le veut son vrai génie, pour tous les hommes. Le congrè
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des fédéralistes, à La Haye, n’est pas celui d’un
parti
sur un autre. Car l’unionisme n’est pas une doctrine, mais plutôt une
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roite ni de gauche, ni du centre, ni surtout sans
partis
: mais au contraire fédéraliste. Nous ne voulons pas l’Europe françai
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t l’ordre politique, nous savons bien que certain
parti
totalitaire ne demande qu’à l’établir à sa façon… Je résumais ensuit
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la conscience de cette unité. 2. Quel que soit le
parti
dont nous sommes membres, et quelle que soit notre patrie, nous sento
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saie de s’enfermer dans sa particularité (nation,
parti
ou idéologie), soit qu’il prétende l’imposer à tous d’une manière uni
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d’un empire du dehors, soit par l’usurpation d’un
parti
du dedans. C’est pourquoi l’union de l’Europe est devenue la seule ga
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é. 7. Cette règle vaut aussi pour nos doctrines,
partis
et idéologies. Aussi indispensables que les nations à la vie de la cu
52
ent l’Europe verticalement, les idéologies et les
partis
la cloisonnent horizontalement. Leurs prétentions à un droit exclusif
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, ne sont capables de créer l’union. Aucun de ces
partis
n’est donc capable, à lui seul, de sauver l’Europe, ni par suite son
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ogme tyrannique de leur souveraineté absolue, les
partis
n’ont de chance de poursuivre leur lutte que s’ils en limitent l’ambi
55
pagande. Il implique la condamnation du régime du
parti
unique, de la terreur, et en général de toute pression exercée par le
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d’un empire du dehors, soit par l’usurpation d’un
parti
du dedans. L’heure est venue d’entreprendre une action qui soit à la
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s efforts, dans nos foyers et en public, dans nos
partis
, dans nos églises, dans nos milieux professionnels et syndicaux, les