1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 ur paraîtra convenable, et si l’un ou l’autre des partis méprisait leur sentence, les autres confédérés se déclareraient contr
2 d’une telle emprise1. Les Habsbourg ayant pris le parti du pape, les « Waldstätten » cherchèrent l’appui de l’empereur. Frédé
3 s idées de la Révolution gagnaient du terrain, le parti des « radicaux » réclamait une Constitution unique, une extension et
4 espectifs des cantons et de la Confédération. Les partis de droite représentaient la tendance régionaliste — abusivement nommé
5 — abusivement nommée fédéraliste4, tandis que le parti radical et les socialistes insistaient sur la nécessité d’étatiser et
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
6 olitiques latines, l’éloquence, le sectarisme des partis , ne se manifestent guère que dans les parlements des cantons à prédom
7 la religion, les mœurs, le droit, l’économie, le parti politique au pouvoir. En Suisse au contraire, toutes les combinaisons
8 facteurs entrent en jeu pour la déterminer : les partis politiques, les cantons, la langue, la religion. Comme il n’y a que s
9 et selon les personnalités disponibles. Quant aux partis , qui sont au nombre de sept, et très inégaux en force, ils doivent se
10 me le souligne le juge fédéral P. Bolla18. Les partis et la vie politique Un certain nombre de partis n’existent que dan
11 artis et la vie politique Un certain nombre de partis n’existent que dans un seul canton, ou même dans une seule région de
12 , ou même dans une seule région de ce canton. Les partis qui ont acquis quelque importance sur le plan fédéral sont au nombre
13 ans les anciennes familles patriciennes. Ces deux partis résistent à l’étatisme et à la tendance centralisatrice. Ils défenden
14 reste, les différences de doctrine entre les deux partis conservateurs sont clairement indiquées par leurs noms : l’un est ava
15 l’autre avant tout libéral. Le Centre comprend le parti radical, le parti agrarien (ou parti des paysans, artisans et bourgeo
16 libéral. Le Centre comprend le parti radical, le parti agrarien (ou parti des paysans, artisans et bourgeois), et le parti d
17 comprend le parti radical, le parti agrarien (ou parti des paysans, artisans et bourgeois), et le parti des Indépendants. Le
18 parti des paysans, artisans et bourgeois), et le parti des Indépendants. Les radicaux ont été les plus nombreux aux Chambres
19 uisse moderne, née de la Constitution de 1848. Le parti agrarien s’est formé aux dépens des radicaux, pour défendre les droit
20 es droits des agriculteurs dans les cantons où le parti catholique est faible ou inexistant, comme Berne. Le groupe des Jeune
21 lence politique, et l’on ne voit pas pourquoi les partis bourgeois persistent à se qualifier de « nationaux » pour se distingu
22 et des membres des coopératives se rattachent au parti socialiste. Enfin, le parti du travail (communiste) dissous par le go
23 ives se rattachent au parti socialiste. Enfin, le parti du travail (communiste) dissous par le gouvernement en 1940, a été au
24 alistes des bourgeois. On le voit, le tableau des partis en Suisse ne présente rien de très typique, rien qui ne se retrouve à
25 vironnants. Aussi bien, ce n’est pas la lutte des partis comme tels qui domine la vie politique fédérale. (Sur le plan cantona
26 s remarqué plus haut.) Les programmes sociaux des partis ne présentent pas de différences aussi profondes que dans d’autres pa
27 ribuns éloquents et qui passionnent les luttes de partis , tandis que des institutions saines et qui fonctionnent sans accroc s
3 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
28 ajorité des membres appartiennent par ailleurs au parti socialiste, réputé centralisateur, se révèlent réfractaires à toute u
4 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
29 il n’est pas le fait de toute une classe ou d’un parti . Passer pour un bon soldat ou un bon officier est généralement « bien
5 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
30 luence, Zurich et Berne, qui prendront la tête du parti réformé et soutiendront la lutte, souvent sanglante, contre les canto
31 omprendra dès lors qu’il n’y ait pas en Suisse de parti politique protestant. Il existe au contraire un parti catholique, nom
32 i politique protestant. Il existe au contraire un parti catholique, nombreux et discipliné, de tendance conservatrice42 et « 
33 mais antiunitaires — ce qui n’empêche pas que les partis centralisateurs se recrutent surtout dans les villes protestantes — l
34 outer toutefois que l’attitude des théoriciens du parti catholique n’est pas seulement inspirée par le statut minoritaire de
35 n’est pas entravée par l’opinion publique ou les partis , bien au contraire. Et si la religion n’est présentée dans les discou
36 Les syndicats catholiques sont indépendants de ce parti , et beaucoup plus progressistes.
6 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
37 a langue, la culture, parfois même la doctrine du parti au pouvoir, coïncident, dans tous ces pays, avec les limites du terri
38 crible plein de constitutions, de confessions, de partis , de souverainetés et de bourgeoisies, à travers lequel devait être ta
39 éléments essentiellement divers, qu’une prise de parti belliqueuse ne manquerait pas de disloquer. Cette perspective n’est p