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e parlements modernes, ou même des Conventions de
partis
, en Amérique. Convoqués par l’empereur de Byzance, les évêques se ras
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édoine, d’Égypte et d’Ibérie. Les chefs de grands
partis
, entourés de leurs tenants, les légats de l’empereur et du pape, font
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ces démonstrations de la force et du prestige des
partis
en présence. Des troupes de moines fanatiques parcourent les rues. Pa
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se sent d’autant plus décidé à tirer le meilleur
parti
de sa condition. Entreprenant, curieux jusqu’au défi, navigateur, spé
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gagée dans le monde des hommes, le communisme dit
Parti
, le christianisme dit Église. Le Parti est une dictature. Il dicte à
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unisme dit Parti, le christianisme dit Église. Le
Parti
est une dictature. Il dicte à chacun son emploi, par suite son person
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« monde ». Mais partout où l’Église agit comme un
Parti
, il est clair qu’elle trahit sa foi ; tandis que le Parti se conforme
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l est clair qu’elle trahit sa foi ; tandis que le
Parti
se conforme à sa loi lorsqu’il devient totalitaire, c’est-à-dire dès
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’une vie communautaire ouverte et progressive. Le
Parti
lui aussi offre une Communauté, mais fermée et par suite régressive.
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ains et savants sont leurs brahmanes ; membres du
Parti
, stakhanovistes, soldats, policiers et fonctionnaires subalternes, le
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en appelle à l’esprit de l’Évangile ; mais si le
Parti
en fait autant, il se conforme en toute rigueur à son génie, comme au
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ns l’amour du prochain et du même Père. Il y a le
Parti
(mouvement, club, ou faction) et sa camaraderie conditionnelle38 dans
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me assurance des choses qu’on ne voit point ». Le
Parti
au contraire est aux ordres d’un chef dont la présence visible et mat
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est converti, donc changé ; mais on entre dans le
Parti
pour changer le monde d’abord et non d’abord soi-même. Il s’agit donc
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est devenu le soldat politique embrigadé. Que le
Parti
révolutionnaire soit une exacte parodie (consciente ou non) de l’Égli
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à Dieu. Mais qui peut en appeler des arrêts d’un
Parti
qui incarne la Révolution ? Il n’y a rien au-dessus de lui39. Il n’y
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er au nom de tous contre une moitié du peuple, le
Parti
vit dans l’obsession des « ennemis de la liberté », appelant ainsi ce
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J’attaque en fait leur religion. Non pas comme un
parti
adverse, mais comme une erreur pathétique. Ils rêvaient d’une communa
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gie n’est pas le fait du peuple entier, mais d’un
parti
; et ce parti agit par le moyen de l’État. À l’intérieur du pays, la
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le fait du peuple entier, mais d’un parti ; et ce
parti
agit par le moyen de l’État. À l’intérieur du pays, la première tâche
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laisser subsister quelque instance supérieure au
Parti
, fût-elle humaine. 40. Ce personnage s’égale aux plus grands, dans l
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te façon je n’y puis rien. Que le dictateur ou le
Parti
décrètent le vrai sens de ma vie, de toute façon je ne pourrais plus
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verner devient une science, voter sur la base des
partis
pour ou contre un projet de réforme sociale, d’aménagement financier
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nfiance librement accordée (non par décision d’un
parti
) soit à un homme soit au régime. Car l’homme ou le régime auxquels on
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un sentiment de méfiance radicale à l’endroit des
partis
adverses et des Pouvoirs. (La grande majorité des électeurs français
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e minorité convaincue vote au contraire pour « le
Parti
» comme d’autres le font pour l’Église.) Tant que l’esprit de jugemen
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iennes était synonyme de l’Amour, de l’absence de
partis
hostiles et d’oppositions fanatiques ; mais elle est devenue dans l’É
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gagné sa paix. Mais un dernier combat l’oppose au
parti
plus nombreux de ceux qui le tenaient pour mort et condamné. Et souda
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es traits de Mentor, fait conclure entre les deux
partis
, pour toujours, une alliance sincère. Noël 1954-Pâques 1955.