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: l’histoire d’un peuple heureux. ⁂ J’ai pris le
parti
de montrer d’abord comment se forme une fédération. Puis comment elle
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reur Hohenstaufen, est aux prises avec Rome et le
parti
des papes, mais aussi avec les grands vassaux qui sont en train de se
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ur paraîtra convenable, et si l’un ou l’autre des
partis
méprisait leur sentence, les autres confédérés se déclareraient contr
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ression territoriale. Successivement, l’action du
parti
catholique et de ses alliés étrangers fait perdre aux Suisses le val
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bres et impériales, les bourgeois, sous le nom de
parti
populaire, saisirent très tôt le pouvoir. Mais l’absence de noblesse
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onasme — ou du système occidental des parlements,
partis
, presse et groupes de pression, le tout manipulé par la télévision, q
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’ancienne Suisse soutenaient ouvertement l’un des
partis
européens aux prises hors de nos frontières, — le français, l’autrich
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ance ou à l’Espagne. Les succès alternés des deux
partis
, jamais définitifs, obligèrent à des compromis à l’intérieur qui se t
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ération, se déclencha durant ces mêmes années. Un
parti
d’hommes nouveaux entreprit d’opposer la Régénération à la Restaurati
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mais autoritaire. Ni l’un ni l’autre de ces deux
partis
ne se disait encore « fédéraliste ». Ni l’un ni l’autre ne l’était en
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ours des premières décennies, l’élan donné par le
parti
radical, véritable auteur de la Constitution, se propage à tout le pa
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régnante dans laquelle il serait né, mais par un
parti
politique qu’il a choisi selon sa conviction (parfois aussi en vue de
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olitiques latines, l’éloquence, le sectarisme des
partis
ne se manifestent guère que dans les parlements des cantons à prédomi
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ulture, race, religion, mœurs, droit, économie et
parti
politique au pouvoir, avec effet rétroactif sur l’histoire officielle
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ée par un monarque, un dictateur, ou le chef d’un
parti
fédérateur ; sans aura de prestige ou de majesté ; presque anonyme, d
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t, et qui représente grosso modo les cantons, les
partis
et les langues. Chacun des Sept est un ministre et le demeure pendant
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ouvernement collégial ; 2° de marquer le rôle des
partis
et des grandes organisations professionnelles à l’échelle intercanton
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e, car la Constitution ne les mentionne pas : les
partis
politiques, les cantons, les langues et les confessions. Comme il n’y
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et selon les personnalités disponibles. Quant aux
partis
, très inégaux en force, il est arithmétiquement impossible de les sat
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comme le souligne le juge fédéral Bolla66. Les
partis
et les droits du peuple Dans le cadre des institutions fédérales q
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instruments d’expression les plus classiques, les
partis
. Un certain nombre de partis n’existent que dans quelques cantons, ou
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plus classiques, les partis. Un certain nombre de
partis
n’existent que dans quelques cantons, ou un seul canton, ou même dans
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, ou même dans une seule région de ce canton. Les
partis
qui ont acquis quelque importance sur le plan fédéral sont au nombre
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bourgeoises, paysannes, ou patriciennes. Ces deux
partis
résistent à l’étatisme et à la tendance centralisatrice. Ils défenden
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depuis une vingtaine d’années. Au reste, ces deux
partis
sont très inégaux par le nombre et la puissance. Les conservateurs ch
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ées sur des bases confessionnelles. Si leur petit
parti
garde un certain prestige, il le doit surtout au rayonnement intellec
27
cevoir des banques privées. Le centre comprend le
parti
radical, le parti agrarien (ou parti des paysans, artisans et bourgeo
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privées. Le centre comprend le parti radical, le
parti
agrarien (ou parti des paysans, artisans et bourgeois), un petit part
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comprend le parti radical, le parti agrarien (ou
parti
des paysans, artisans et bourgeois), un petit parti démocratique-évan
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rti des paysans, artisans et bourgeois), un petit
parti
démocratique-évangélique et le parti des Indépendants (exclusivement
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s), un petit parti démocratique-évangélique et le
parti
des Indépendants (exclusivement suisses allemands). Les radicaux ont
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radicalisme peut lui ménager plus d’un retour. Le
parti
agrarien s’est formé aux dépens des radicaux, pour défendre les intér
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intérêts des agriculteurs dans les cantons où le
parti
catholique est faible ou inexistant, comme Berne. Quant au parti des
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e est faible ou inexistant, comme Berne. Quant au
parti
des Indépendants, il reflète la personnalité de son fondateur, G. Dut
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lence politique, et l’on ne voit pas pourquoi les
partis
bourgeois persistent à se qualifier de « nationaux » pour se distingu
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e ses membres dans l’exécutif fédéral ? Enfin, le
parti
du travail (communiste), dissous par le gouvernement en 1940, a été a
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ce fait déterminant que l’idéologie politique des
partis
n’est plus guère aujourd’hui qu’une façade démodée, et que le vrai je
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este l’« élu du peuple » par l’intermédiaire d’un
parti
, mais comment représenter la volonté du peuple ? Les libertés fondame
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son de leur en faire grief, les représentants des
partis
politiques — surtout au Conseil national — sont souvent en même temps
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yndicale suisse ne sont guère moins évidents : le
parti
socialiste est fort dans les cantons où les syndicats ouvriers ont le
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même s’il n’est guère possible de décider qui, du
parti
ou de l’Union, exerce sur l’autre un contrôle. Il en va de même pour
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ôle. Il en va de même pour les relations entre le
parti
agrarien et l’Union suisse des paysans, encore que celle-ci compte pr
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ribuns éloquents et qui passionnent les luttes de
partis
, tandis que des institutions saines et qui fonctionnent sans accroc s
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les raisons de la désaffection dont souffrent les
partis
, et de la « dépolitisation » de notre peuple. Ces raisons me paraisse
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ple. Ces raisons me paraissent assez claires. Les
partis
méritent de mobiliser la passion politique quand ils se font, en temp
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lle « surchauffée ». Il est donc naturel que les
partis
cessent de passionner l’électeur — ayant eux-mêmes cessé de se passio
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ons désormais sans objet, de battre le rappel des
partis
de papa, ou de politiser le prix du lait. Le vrai problème est de fai
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isolés, il n’est pas le fait d’une classe ou d’un
parti
. Passer pour un bon soldat ou un bon officier est « bien vu » dans to
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onfession, la langue, parfois même la doctrine du
parti
au pouvoir, coïncident dans ces pays avec les limites du territoire,
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crible plein de constitutions, de confessions, de
partis
, de souverainetés et de bourgeoisies, à travers lequel devait être ta
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sé auquel participaient les porte-paroles de sept
partis
, à la veille des élections au Parlement, récapitule ainsi les thèmes
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s nuances eût distingué des différences entre les
partis
. » 68. Quelques tentatives novatrices, dans ce sens, peuvent être si
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ajorité des membres appartiennent par ailleurs au
parti
socialiste, réputé centralisateur, se révèlent réfractaires à toute u
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a publicité, il fonde ses propres journaux, et un
parti
, les Indépendants. Élu conseiller national, il devient rapidement la
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est liée aux milieux syndicalistes, la seconde au
parti
des Indépendants. 77. À la fin de 1961, l’Office fédéral du Travail
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dérale, au détriment de l’« idéologie » des vieux
partis
. C’est à une conclusion fort analogue que me paraît aboutir, par d’au
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le pivot des choix politiques. Les programmes des
partis
se rapprochent à un tel point les uns des autres qu’on ne peut plus g
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, accru les compétences de l’État, dévalorisé les
partis
, évacué les idéologies et rendu l’exercice des droits civiques décidé
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de traces que dans quelques banques privées ; le
parti
radical a perdu la puissance qu’il exerçait jusqu’aux débuts de ce si
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minations dans la fonction publique, et nul autre
parti
ne l’a remplacé ; peu ou point de grandes fortunes fondées sur un cou
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Shakespeare et du Paradis de Milton (il a pris le
parti
du diable, comme Blake, Shelley et Bakounine), c’est un peintre de ge
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euple, une commune d’artistes avec ses clans, ses
partis
et ses brouilles féroces, très riche en œuvres. La venue de Stravinsk
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luence, Zurich et Berne, qui prendront la tête du
parti
réformé et soutiendront la lutte, souvent sanglante, contre les canto
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lors qu’il n’y ait pas, à l’échelle nationale, de
parti
politique protestant. Il existe au contraire un parti catholique, nom
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i politique protestant. Il existe au contraire un
parti
catholique, nombreux et discipliné, de tendance conservatrice, et qui
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estante. Toutefois, l’attitude des théoriciens du
parti
catholique n’est pas seulement inspirée par le statut minoritaire de
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n’est pas entravée par l’opinion publique ou les
partis
, bien au contraire. Et si la religion n’est présente dans les discour
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’aime aucun problème extrême, et par suite, aucun
parti
extrémiste. La politique suisse vit de compromis. Le Suisse est un bo
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-je, ce n’est pas se soumettre à la tactique d’un
parti
, « ce n’est pas se mettre en location, … signer ici plutôt que là… c’
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ipes de technocrates en lieu et place des anciens
partis
et des équipes de politiciens professionnels. Certes, les tentatives
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t comme on tient pour réaliste, en politique, les
partis
pris de la majorité et ses routines, le projet d’union de l’Europe pa
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, les déclarations politiques des grands chefs de
partis
en Europe, de la Révolution française à Mazzini, les décisions de Bon
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plaire, comme il l’avoue sans fard, « à tous les
partis
». (Rappelons que Tschudi fut d’abord un politicien fort habile, avan