1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 insensiblement dénaturés par le dollar ou par vos partis communistes, comme vous l’avez été, il n’y a pas longtemps, par le na
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
2 s, confessions ou climats, Français de différents partis , ou même Confédérés de différents cantons, nous n’aurions pas grand-c
3 e main, et qui évoquent plutôt des conventions de partis aux USA que nos congrès académiques, dans une atmosphère de passions
4 fatal, dont seuls les dictateurs (ou les chefs du parti au pouvoir) ont scruté les intentions lointaines. Fuyant l’histoire d
5 atale. Quant au citoyen d’un pays totalitaire, le parti sait pour lui quel est son bien, et lui prouve au besoin qu’il le sai
6 n celle des autres, et non celle que l’État ou le parti a décidé de m’imposer toute faite. Si je perdais cette liberté fondam
7 gion qu’il suit ou qu’il a rejetée, ses prises de parti idéologiques et politiques, sa formation professionnelle, etc. L’ense
8 ’il saisisse ces occasions et en tire le meilleur parti , il faut que le professeur lui-même ait été sensibilisé aux réalités
9 -à-dire de marxisme-léninisme et de propagande du parti , qui n’occupent que 6 % des études, 27 % étant consacré aux sciences
10 les besoins de la collectivité interprétés par le Parti et son État, qui déterminent l’éducation. On revient au dressage util
11 hines et nos armements, là nos formes politiques, partis et parlements. Plus tard, telle nation neuve ou telle fraction de son
12 n que tous les pays neufs imitent nos parlements, partis et syndicats, et même parfois nos dictatures. Et nous savons que ce m
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
13 es qui sont opprimées par l’État central, dont un parti unique s’est emparé ; au Nigéria, c’est au contraire une des régions
14 Divers, les métaphysiques orientales prennent le parti de supprimer le conflit en réduisant l’un de ses termes — le Divers —
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
15 ’union. Mais je ne crois pas qu’il y ait un tiers parti tenable. Je ne crois pas à cette « imposante confédération » qu’évoqu
16 avec aucune frontière. Elles traversent aussi nos partis , nos confessions et nos régions ; nos personnes mêmes. Il y a dans ch
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
17 ailleurs massivement meurtrière — quand c’est un parti qui s’en empare au nom du peuple, comme ce fut le cas des jacobins pu
18 d’une fédération qui les protège. C’est ce second parti qu’ont adopté en 1848 les vingt-cinq petits États suisses, et bien le
19 candidats de l’opposition non communiste et deux partis , le PSU à gauche, les Indépendants à droite, demandaient dès 1967 des
20 idarités ne se nouent pas entre nations, peuples, partis , députés, fonctionnaires ou ministres. Elles se nouent entre ceux qui
6 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
21 uvoir et de dominer des rivaux — personnes, pays, partis ou producteurs. Le but d’une société européenne fédérale n’est pas le
22 es de Sorbonne, bref la vieille garde de tous les partis . Quant aux jeunes… Pour si peu qu’ils y pensent, ils se demandent et
23 l’intermédiaire d’une junte, d’une clique ou d’un parti nouveau ; mais qu’elle consiste à changer de structures et de hiérarc