1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 ntités démographiques ne disent évidemment qu’une partie de l’histoire : les qualités de l’ouvrier, du philosophe et de l’arti
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
2 ndent alors où elle s’arrête. L’URSS en fait-elle partie jusqu’à Vladivostok ? ou seulement jusqu’à l’Oural ? ou encore en est
3 ap : car de l’ensemble européen ne font pas seuls partie ceux qui le nient au profit des nations qui le composent, mais aussi
4 bre ou qualité de ce qui est un, homogène et sans parties . Je laisse ce sens aux jacobins et autres fanatiques de l’uniforme. J
5 infiniment complexe, biologique, qui suppose des parties composées, englobées ou organisées en systèmes de tensions plus ou mo
6 nt à contester, à modifier ou à rejeter certaines parties de l’héritage qui les englobe. Nos actions quotidiennes, nos sensibil
7 Europe. On peut donc définir l’Europe comme cette partie de la planète où l’homme, sans relâche, se remet en question et veut
8 verse qu’un État national au sens moderne soit en partie le produit de certains auteurs et des propagandes qui s’en sont inspi
9 lement en Asie et en Afrique, mais aux yeux d’une partie de sa propre jeunesse, son rôle de porteur du « flambeau de la civili
10 parition de la civilisation gréco-romaine dans la partie occidentale de l’Empire. L’exemple est-il valable pour l’Europe ? La
11 rticles qui le faisaient vivre et qui forment une partie du Kapital. Le marxisme est né en Europe et de l’Europe, au carrefour
12 e et vers le socialisme, inventés par l’Europe et parties intégrantes de sa culture. Quant à l’Afrique, observons simplement qu
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
13 traires se prononcent en même temps, résultent en partie des mêmes causes, en entraînent des effets complémentaires, j’entends
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
14 intérêts, mais de ceux des autres. C’est donc une partie qui se veut aussi grande que le tout. L’État-nation moderne, unitaire
15 us bâtirons l’Europe, non sur les cadres en bonne partie vidés des vieilles nations. Ce passage de la nation aux régions sera
16 mérique. Les États régionaux français délégueront partie de leur souveraineté à l’État fédéral français. La lutte pour notre i
17 ché commun, qui n’est encore que virtuel en bonne partie  ; l’élargir à tout le continent ; plus de douaniers ni de barrières a