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inon plusieurs jours. Or au moment où ces troupes
partiront
, un tiers de la population aura été tué. Pendant le voyage, un autre
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me dit qu’elle est posée dans nos pays : Faut-il
partir
? (Peut-on partir est une tout autre affaire.) Il se trouve que j’hab
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t posée dans nos pays : Faut-il partir ? (Peut-on
partir
est une tout autre affaire.) Il se trouve que j’habite, pour quelques
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péens devraient aller s’il s’agissait pour eux de
partir
. Je vois les avantages de l’Amérique et ses défauts, mieux qu’ils ne
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ue le problème est mal posé. Il ne s’agit ni de «
partir
» ni de rester, au sens pathétique de ces mots. Il s’agit simplement
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er. Ce n’est pas très facile, pratiquement ? Mais
partir
, ou rester, ne le sont pas non plus, apparemment, puisqu’on pose le p
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nait pas sur le monde d’après-guerre, le problème
partir
ou rester se résoudrait en termes simples : on verrait vite que c’est
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ns de continent comme on part en week-end. Le mot
partir
a donc changé de sens. Il a perdu son aura dramatique. Plus question
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vocable. Se déplacer devient un geste naturel, et
partir
annonce revenir comme on prend un billet d’aller et retour. La poésie