1 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le savant et le général (8 novembre 1945)
1 inon plusieurs jours. Or au moment où ces troupes partiront , un tiers de la population aura été tué. Pendant le voyage, un autre
2 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Pour la suppression des visas (23 avril 1946)
2 me dit qu’elle est posée dans nos pays : Faut-il partir  ? (Peut-on partir est une tout autre affaire.) Il se trouve que j’hab
3 t posée dans nos pays : Faut-il partir ? (Peut-on partir est une tout autre affaire.) Il se trouve que j’habite, pour quelques
4 péens devraient aller s’il s’agissait pour eux de partir . Je vois les avantages de l’Amérique et ses défauts, mieux qu’ils ne
5 ue le problème est mal posé. Il ne s’agit ni de «  partir  » ni de rester, au sens pathétique de ces mots. Il s’agit simplement
6 er. Ce n’est pas très facile, pratiquement ? Mais partir , ou rester, ne le sont pas non plus, apparemment, puisqu’on pose le p
7 nait pas sur le monde d’après-guerre, le problème partir ou rester se résoudrait en termes simples : on verrait vite que c’est
8 ns de continent comme on part en week-end. Le mot partir a donc changé de sens. Il a perdu son aura dramatique. Plus question
9 vocable. Se déplacer devient un geste naturel, et partir annonce revenir comme on prend un billet d’aller et retour. La poésie