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s qui rêvent d’amours miraculeuses. Le mythe agit
partout
où la passion est rêvée comme un idéal, non point redoutée comme une
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al, non point redoutée comme une fièvre maligne ;
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où sa fatalité est appelée, invoquée, imaginée comme une belle et dés
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e profonde et sa portée humaine. D’abord elle fut
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persécutée avec une violence inouïe par les pouvoirs ou les orthodoxi
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quoi elle se fondait à l’origine fût toujours et
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observé ; ou qu’il fût en soi univoque. L’exaltation de la chasteté p
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mme séparé, c’est la passion, — et la passion est
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dans leurs œuvres, tandis qu’elle est absente de celles d’Eckhart. Vo
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qu’il préfère à tout : Je sais, suivant mon feu
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où il me fuit, Brûler de loin — de près geler. Tout l’amour romantiq
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iette — Milton Cependant Rome n’a pas triomphé
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. Il est une île où son pouvoir est contesté. C’est la dernière patrie
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point la même et unique hérésie que nous trouvons
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et en tous temps à l’origine du grand lyrisme passionnel ? Quant au «
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« Vingt anecdotes que je pourrais citer montrent
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dans cette Provence une galanterie aimable, spirituelle et conduite e
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t contenait, en outre, une forte dose d’érotisme.
Partout
et toujours, le sport a associé ces deux facteurs : dramatique et amo
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r — voilà le motif romanesque qui doit apparaître
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et toujours. C’est la transformation immédiate du désir sensuel en un
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ts introuvables dans la Comédie, quand l’idée est
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présente. « Dames ». — Les initiés du templarisme albigeois, qui par