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lampade (réformateur de Bâle) ; d’Ulrich Campell,
pasteur
de Coire. Ajoutons qu’en 1585, une délégation des cantons réformés se
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peut-être que cette question ne concerne que nos
pasteurs
. Je n’en suis pas sûr. C’est une question d’atmosphère spirituelle, d
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in, et il arrive que nous soyons choqués quand un
pasteur
ne garde pas le ton convenu, le ton convenable. Nous oublions trop fa
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st une requête que je présente comme laïque à nos
pasteurs
, avec l’espoir que les laïques de cet auditoire l’appuieront pratique
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ment dans leurs paroisses. Je voudrais dire à nos
pasteurs
: soyez simples dans vos sermons, soyez plus simplement bibliques ! N
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it de l’impression. C’était dans un sermon, et le
pasteur
disait : « Laissons parler la Bible seule, car nous, nous ne sommes p
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le profonde, parole qui devrait libérer plus d’un
pasteur
de ses soucis, et résoudre en partie le problème du samedi soir… Enco
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les paroissiens, à leur tour, acceptent que leur
pasteur
soit « simplement biblique », et ne jugent pas cela « trop simple ».
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cela « trop simple ». Jamais, au grand jamais, un
pasteur
ne sera trop simple ! Jamais il ne pourra se rapprocher assez de la s
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e. « Nous ne sommes pas convaincants », disait le
pasteur
que je viens de citer. Nous ne sommes pas convaincants, ajouterai-je,
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u’il ne s’agisse jamais des idées personnelles du
pasteur
ou de quelque écrivain qu’il cite, mais du seul et unique point de vu
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démodée ; ou le langage personnel de Monsieur X,
pasteur
ou même théologien célèbre, — mais qu’elle parle uniquement et simple
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rrait être développé encore, afin de décharger le
pasteur
d’un lourd travail de bienfaisance. Je me bornerai au seul problème d
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ils sont composés selon les goûts et les idées du
pasteur
; ils ne se déroulent pas d’après un plan traditionnel et chargé de s
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isolée, comme la confession des péchés, certains
pasteurs
paraissent craindre la monotonie de ce vieux texte, et croient bien f
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e je vous le disais tout à l’heure, par le ton du
pasteur
et le maintien un peu compassé de l’auditoire. Mais cela n’est rien e
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mosphère spirituelle, elle introduit le sermon du
pasteur
, elle le situe dans l’ensemble de nos dogmes, et elle rappelle notre
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ricature. J’ai entendu, de mes oreilles, un jeune
pasteur
remercier Dieu, du haut de la chaire, de ce que Dieu « nous a permis
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et par l’intervention personnelle du prêtre ou du
pasteur
— alors les crises de conscience, les débats intérieurs ou conjugaux,