1 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
1 lampade (réformateur de Bâle) ; d’Ulrich Campell, pasteur de Coire. Ajoutons qu’en 1585, une délégation des cantons réformés se
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
2 peut-être que cette question ne concerne que nos pasteurs . Je n’en suis pas sûr. C’est une question d’atmosphère spirituelle, d
3 in, et il arrive que nous soyons choqués quand un pasteur ne garde pas le ton convenu, le ton convenable. Nous oublions trop fa
4 st une requête que je présente comme laïque à nos pasteurs , avec l’espoir que les laïques de cet auditoire l’appuieront pratique
5 ment dans leurs paroisses. Je voudrais dire à nos pasteurs  : soyez simples dans vos sermons, soyez plus simplement bibliques ! N
6 it de l’impression. C’était dans un sermon, et le pasteur disait : « Laissons parler la Bible seule, car nous, nous ne sommes p
7 le profonde, parole qui devrait libérer plus d’un pasteur de ses soucis, et résoudre en partie le problème du samedi soir… Enco
8 les paroissiens, à leur tour, acceptent que leur pasteur soit « simplement biblique », et ne jugent pas cela « trop simple ».
9 cela « trop simple ». Jamais, au grand jamais, un pasteur ne sera trop simple ! Jamais il ne pourra se rapprocher assez de la s
10 e. « Nous ne sommes pas convaincants », disait le pasteur que je viens de citer. Nous ne sommes pas convaincants, ajouterai-je,
11 u’il ne s’agisse jamais des idées personnelles du pasteur ou de quelque écrivain qu’il cite, mais du seul et unique point de vu
12 démodée ; ou le langage personnel de Monsieur X, pasteur ou même théologien célèbre, — mais qu’elle parle uniquement et simple
13 rrait être développé encore, afin de décharger le pasteur d’un lourd travail de bienfaisance. Je me bornerai au seul problème d
14 ils sont composés selon les goûts et les idées du pasteur  ; ils ne se déroulent pas d’après un plan traditionnel et chargé de s
15 isolée, comme la confession des péchés, certains pasteurs paraissent craindre la monotonie de ce vieux texte, et croient bien f
16 e je vous le disais tout à l’heure, par le ton du pasteur et le maintien un peu compassé de l’auditoire. Mais cela n’est rien e
17 mosphère spirituelle, elle introduit le sermon du pasteur , elle le situe dans l’ensemble de nos dogmes, et elle rappelle notre
18 ricature. J’ai entendu, de mes oreilles, un jeune pasteur remercier Dieu, du haut de la chaire, de ce que Dieu « nous a permis
3 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
19 et par l’intervention personnelle du prêtre ou du pasteur — alors les crises de conscience, les débats intérieurs ou conjugaux,