1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Un pays traditionnellement neutre »
1 vra prudemment. En dépit des sermons enflammés du pasteur Breitinger, de Zurich, sur le texte de l’Apocalypse : « Parce que tu
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
2 aux ne trouvent pas d’appuis équivalents chez les pasteurs — qui sont généralement plus à gauche — ni dans les masses protestant
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
3 e luxure, ou, pour rester conforme au langage des pasteurs , à l’« impureté », péril majeur pour l’âme et parfois pour le corps.
4 ement libérées de la hantise du « péché », et les pasteurs actuels aussi. D’où l’on pourrait déduire d’une part que les exigence
5 ature et d’idées libertaires. Il devint cependant pasteur à 25 ans et passa le reste de sa vie dans la cure du village de Lütze
6 d’ailleurs. Le premier très lié au pays : fils de pasteur , soucieux de rigueur morale et de justice, rien ne l’arrête dans l’an
7 ous donne un pamphlétaire-poète en la personne du pasteur Kurt Marti, et de jeunes conteurs contestataires, tels que Walter Dig
8 n de la spéculation abstraite. Tous deux fils de pasteurs bâlois, de haute taille et de robuste carrure, fumeurs de pipe et d’h
9 s communs car par ailleurs tout les oppose. Jeune pasteur en Argovie, et socialiste combatif, Karl Barth publie un commentaire
10 , et de fait il n’a pas eu lieu. Leurs disciples ( pasteurs et théologiens d’un côté, médecins psychiatres et philosophes des rel
11 paroisse reste considérable, sous la direction du pasteur assisté par un « conseil d’église ». Il en résulte que l’Église suiss
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Appendice. Bref historique de la légende de Tell
12 us de mal à Tell qu’à la Pucelle. C’est un obscur pasteur bernois, nommé Uriel Freudenberg, qui va porter le premier coup décis
13 tard, « justifie » Tell et condamne la mémoire du pasteur , qui est mort entretemps. Il est curieux de rappeler ici que la premi