1 Goethe, chrétien, païen  (avril 1932)n Imaginez un membre de l’Académie des sciences qui se

2 un siècle, le revendiquent comme leur plus grand païen . Les fragments des Conversations avec Eckermann que nous donnons dans

3 omme l’établit fort justement Curtius « le Goethe païen et rien que païen est une légende, et une légende d’origine juive, ca

4 t justement Curtius « le Goethe païen et rien que païen est une légende, et une légende d’origine juive, car elle remonte à H

5 jugeons du point de vue d’un parti. Il n’est pas païen , pour la raison péremptoire qu’il n’y a plus de païen, au sens antiqu

6 n, pour la raison péremptoire qu’il n’y a plus de païen , au sens antique du mot, depuis que la venue du Christ a modifié la n

7 , que ce Goethe exemplaire soit « chrétien » ou «  païen  » ? Nous n’avons pas besoin d’avoir raison (contre lui, contre les at

8 ue française (mars 1932). n. « Goethe, chrétien, païen  », Foi et Vie, Paris, n° 37-38, avril-mai 1932, p. 304-309.

9 lles en vertu d’une idée de l’homme que la raison païenne admet fort bien : nietzschéisme agressif, ou désespoir du démoniaque

10 plus courbée sous le joug, qu’elle est redevenue païenne comme elle l’était il y a quelque mille ans. On croirait presque lir

11 , et dénonçait en elle non seulement un succédané païen de l’idée de Providence, mais surtout une négation de la foi ? Car la

12 rts indéfinis vers le Progrès. Ils sont redevenus païens . Les plus conscients de ce paganisme nouveau ont adopté sa vraie théo

13 u encore entre l’individu et le Sort, cette idole païenne  ? C. M. — J’ai besoin de le croire pour agir. L. — Mais qu’est-ce q

14 s avons vu les Églises nées des missions en terre païenne se placer à l’avant-garde du mouvement vers l’union, nous ne verrons