1 e à propos de l’opéra wagnérien. Comme si le fond païen de l’Occident n’avait pas pu fournir au magicien les éléments les plu

2 s’en trouve transformé. Tandis que les mystiques païennes le sublimaient jusqu’à en faire un dieu, et en même temps le vouaient

3 ples d’Occident. Dès lors, les vieilles croyances païennes refoulées devinrent le refuge et l’espérance des tendances naturelles

4 tholiques, toutes les reviviscences des mystiques païennes capables de le « libérer ». C’est ainsi que les doctrines secrètes, d

5 e Chrétien de Troyes n’était pas instruit du sens païen et secret de ces traits mystérieux qu’il rapportait90 » ? Ou bien se

6 hez les orthodoxes que chez les dissidents ou les païens (Iraniens et Arabes, voire bouddhistes). En tout état de cause, on ne

7 t-elle pas abusé la première du langage de l’Éros païen  ? 4.Les Mystiques orthodoxes et le langage de la passion Le fai

8 mme au sexe. C’est la défense normale que l’homme païen oppose au mythe de l’amour malheureux. (Peut-être, pratiquement, est-

9 ymboles des troubadours d’un souffle parfaitement païen , et non plus du tout hérétique ! On est aux antipodes du Dante, mais

10 a vie des passions — ce rêve de tout le Moyen Âge païen tourmenté par la loi chrétienne —, c’est la secrète volonté qui devai

11 ntraintes sacrées. — Le mariage, chez les peuples païens , s’est toujours entouré d’un rituel dont nos institutions gardèrent l

12 en acte. Et c’est Éros, l’amour-passion, l’amour païen , qui a répandu dans notre monde occidental le poison de l’ascèse idéa

13 onomie provisoire de la Création, de l’humain. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pou

14 dément lié au fait de vivre. Toutes les religions païennes divinisent le Désir. Toutes cherchent un appui et un salut dans le Dé

15 christianisées, précisément, là où les religions païennes menaient encore une vie secrète. L’amour-passion n’est pas l’amour ch