1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Introduction
1 , comme le rappelait la devise de Nicolas Manuel, peintre , poète, soldat, réformateur, banneret de Berne, et Suisse selon mon c
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Ce « petit peuple pacifique… »
2 se, de tous ces hallebardiers empanachés dont les peintres du temps, Urs Graf, Manuel, Holbein, nous ont laissé l’image truculen
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
3 s n’avons pas en Suisse de poètes de génie, ni de peintres qui aient fait époque, ni de compositeurs du plus haut rang. Hölderli
4 Renaissance, la « nation » d’un musicien ou d’un peintre , c’est simplement l’école locale ou régionale dans laquelle il s’est
5 asme, Thomas Platter et Paracelse, Holbein et les peintres de l’école rhénane, et les grands éditeurs humanistes, dont le premie
6 e un mot plus haut que l’autre. Une exposition de peintres suisses au xvie siècle me fit écrire sur le plus grand d’entre eux —
7 es planches de minéralogie que nous bariolent les peintres d’Alpe. Ce qu’il peint, lui, c’est la terre des hommes, vue par les y
8 ble, comme Blake, Shelley et Bakounine), c’est un peintre de genre fantastique, dont les « sujets » sont pris au rêve. Une sort
9 o, hélas ! », répondait André Gide. Le plus grand peintre suisse, c’est Ferdinand Hodler 90. Les critiques d’art alémaniques et
10 este qu’il touche les Suisses plus qu’aucun autre peintre , et qu’on le trouve partout dans ce pays, dans les trains et dans les
11 berto Giacometti Les Grisons ont eu trois bons peintres  : Segantini, berger dans sa jeunesse et paysagiste de l’Engadine, Gio
12 ague de maîtres bavarois, et l’école d’Avignon de peintres italiens, l’opéra français de Lully, et ainsi de suite à l’infini. À