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physique, ils sont empoisonnés jusque dans leurs
pensées
et leurs amours. Ils sont devenus méchants comme des châtiés. Il faut
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ésespoir profond, une impuissance. Victimes de la
pensée
bourgeoise qu’ils s’épuisèrent à combattre sachant qu’ils ne pourraie
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’abusons pas des vérités premières, encore que la
pensée
bourgeoise contemporaine, comme l’a fort bien montré Nizan, les tienn
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atériel, l’antériorité de l’être par rapport à la
pensée
». En d’autres termes moins obscurs, il affirmait qu’il faut « commen
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résultat naturel et fatal du développement de la
pensée
chez les intellectuels.5 Peut-être ne serait-il pas inutile, pour c
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« distinction » consiste à séparer jalousement la
pensée
de l’action, du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lame
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aliste » qui trompe sur la véritable nature de la
pensée
, et sur ses droits. Sans théorie révolutionnaire, pas d’action révol
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interne, qui mène à l’intérieur des cadres de la
pensée
ses opérations solitaires. C’est essentiellement la faculté qui, dres
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, sans doute, auquel nous pouvons reconnaître une
pensée
effective, créatrice, c’est bien cette faculté de libérer l’être des
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qui surtout ne rendent pas justice au style de la
pensée
, plus encore que de l’écriture, d’Aron et Dandieu. Il faudrait pouvoi
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ral qui se manifeste jusque dans le domaine de la
pensée
; refus du nationalisme mystique, considéré comme une captation, au p
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tion commode qu’elle suppose et implique entre la
pensée
et l’action. 2. Quelques affirmations doctrinales : affirmation des d
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ainement émouvoir ceux qui cherchent à vivre leur
pensée
. « Non point l’admiration, mais l’acte ! », répète inlassablement Kie
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Cet ascétisme serait la défaillance secrète d’une
pensée
par ailleurs authentiquement chrétienne. Et cette défaillance expliqu
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éternel, non la raison mais la révélation, non la
pensée
qui s’arrête à l’utile mais celle-là seule qui mène au terme extrême
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terme extrême : car « la plus haute passion de la
pensée
, c’est de découvrir quelque chose qu’elle ne puisse pas penser ». Il
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ions mentales : il n’y a que des jugements. Toute
pensée
est « judicatoire », et tout, en l’homme dépend de la pensée. Voir, c
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« judicatoire », et tout, en l’homme dépend de la
pensée
. Voir, c’est porter un jugement distinctif. Mais, alors, deux questio
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de Cuse dominent de loin ce grand mouvement de la
pensée
européenne, qui connut sa splendeur féconde aux temps du romantisme e
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ymbolistes. Je suis bien loin de croire que cette
pensée
ait épuisé sa vérité. Je la vois même promise à une prochaine renaiss
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’analyse et les actes, singulièrement probables :
pensée
merveilleusement excitant. Les quelques mots que je souligne dans le
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t du concret, — du drame. 25. M. Spaier, dans la
Pensée
concrète (Alcan). 26. Depuis l’impressionnisme, nous savons que la n