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urgeoise ; pour l’autre, présence effective de la
pensée
et de la foi à nos misères, activité concrète et créatrice, et garant
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n impuissant dépit, d’un profond pessimisme de la
pensée
qui désespère d’atteindre et de mouvoir effectivement les hommes. Cas
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us trouver diminués dans notre énergie totale. La
pensée
n’est plus le moteur de l’action ; au contraire, elle tourne à ses dé
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ns. On peut continuer la métaphore et dire que la
pensée
dont nous souffrons est une pensée débrayée. Un moteur débrayé n’en r
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et dire que la pensée dont nous souffrons est une
pensée
débrayée. Un moteur débrayé n’en ronfle que mieux, d’ailleurs, et fai
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renages. La merveilleuse subtilité d’une certaine
pensée
critique, aujourd’hui, ne donne-t-elle pas exactement cette impressio
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u sens temporel, mais au sens de rupture entre la
pensée
et l’acte. ⁂ Que la pensée moderne repose sur un postulat d’inactuali
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ns de rupture entre la pensée et l’acte. ⁂ Que la
pensée
moderne repose sur un postulat d’inactualité, il suffit, pour s’en co
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sser, laisser faire », suppose le débrayage de la
pensée
, sinon nous vivrions dans la plus effroyable anarchie matérielle. On
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n même de ce désordre : c’est la rupture entre la
pensée
et l’acte, rupture qui, d’une part, amorce l’anarchie, d’autre part,
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la volonté de confondre l’opération propre de la
pensée
avec l’acte qui la certifie1. À vrai dire, cet effort et cette volont
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n de « dés-orienter » l’activité spécifique de la
pensée
. L’acte, étant essentiellement l’affirmation simultanée de l’un et du
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tre côté, on trouvera une économie de force ou de
pensée
susceptible de se traduire en formules et en mécanismes tout faits. D
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’est évidemment la connaissance. Non seulement la
pensée
est acte, mais elle est ce qu’il y a de plus actuel ·dans l’acte. Ce
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u tromper sur ce point, c’est précisément que, la
pensée
étant la plus immédiate des mises en ordre, la raison est tentée de c
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misme qui en est cause. Ce dynamisme propre de la
pensée
créatrice, c’est cela que nous appelons sa faculté dichotomique. La s
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ience se traduit par une économie d’énergie et de
pensée
, d’où cette zone où l’homme marche sur de l’art humain en toute sécur
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s étages et dans tous les domaines de l’effort de
pensée
nous retrouvons ce risque, né du caractère ordonnateur de l’activité
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e qui nous paraît spécifique de l’effort et de la
pensée
humaine. La pensée créatrice est donc l’acte le plus pur et le plus h
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pécifique de l’effort et de la pensée humaine. La
pensée
créatrice est donc l’acte le plus pur et le plus humain. Mais comment
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est que dans certains domaines très étroits de la
pensée
que ces résistances sont assez nettement brisées pour conférer à la c
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s dans tous les domaines de l’activité humaine la
pensée
dichotomique maintiendra cette volonté : libérer la personnalité, dég
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’acte. 1. Ce qui ne signifie pas du tout que la
pensée
doive être soumise à l’action — bien au contraire ! — mais que le ris
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e où Havas règne, à l’heure où la diffusion de la
pensée
par le papier, le film et la radio n’a jamais été si grande, nous som
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favorable à l’apparition de délires subits de la
pensée
ou des sentiments. Aigreur et nervosité qui révèlent surtout un refou
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orts, de luttes, de sacrifices et d’éloquence, de
pensée
libre, de raison cartésienne, de soif de Justice et de passion libert
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ule dignité est d’avoir foi dans le pouvoir d’une
pensée
droite, — on se demande par quelle rancune vaguement démoniaque, et s
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l homme ? Le suicide ? Rien n’est plus loin de sa
pensée
. Sa vision du monde serait exactement celle d’un philistin sympathiqu
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au ou dans le cœur. La pudeur aussitôt affecte la
pensée
, les sentiments. On parle « d’étalage impudique » lorsqu’un auteur ex
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ets l’un de l’autre. Alors le corps a honte de sa
pensée
, et celle-ci des désirs de son corps — comme d’un embrassement sans a
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x étourdissement de la lumière maritime. Pour mes
pensées
, je les occupe en attendant à de petits exercices formels, sans nul r
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de Dieu, contrariant celles du siècle, — soit la
pensée
, par une action45 qui ne peut être que révolutionnaire. Et cependant
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lières de la révolution chrétienne.) La vie et la
pensée
chrétiennes, en effet, se réfèrent à chaque instant à ce qui détermin
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e et de sa fin, du sens même de son action, de sa
pensée
, de sa vie corporelle ! Précisons, car nous ne parlons pas de vérités
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ici-bas, et qui anime désormais ses gestes et sa
pensée
la plus intime. Dès maintenant sa personne est recréée. Dès maintenan
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la pratique, l’homme doit prouver la vérité de sa
pensée
, c’est-à-dire sa réalité et sa puissance concrète. Réalité ou non de
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té et sa puissance concrète. Réalité ou non de la
pensée
humaine isolée du domaine pratique, c’est querelle de pure scolastiqu
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e réfère, et non seulement tout geste, mais toute
pensée
. Rien n’est plus neutre ou laissé au hasard, tout est « mesuré » et j
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e la règle permanente de toute action et de toute
pensée
. Vraie mesure donc, et parfaitement commune. On porte l’Arche au-deva
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ourne de la seule vocation. Idole toute action ou
pensée
, si belle ou si féconde qu’elle soit, qui ne puisse être consacrée au
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exerçait venait non des principes généraux de la
pensée
hellénistique, mais de la pure tradition hébraïque, représentée par l
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e, nous amènent au problème central que pose à la
pensée
d’un protestant, et particulièrement d’un calviniste, l’exemple d’Isr
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her, permet de définir symboliquement les pôles :
pensée
« pure » et pensée « engagée », ou encore attitude du « spectateur »
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nir symboliquement les pôles : pensée « pure » et
pensée
« engagée », ou encore attitude du « spectateur » et attitude du « té
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rspective que le lecteur, peu familiarisé avec la
pensée
luthérienne, parviendra le plus aisément à saisir l’importance centra
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tel dialogue se déroule même à l’intérieur de la
pensée
d’un homme qui veut croire…) Dialogue Car Dieu peut tout à tout
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’aux questions dernières que peut envisager notre
pensée
. Pour échapper au nihilisme qui l’étreint, dès lors que « Dieu est mo
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notre civilisation, le caractère spécifique de la
pensée
et de la vie des hommes qui ont fait l’Europe et qui veulent la maint
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e qu’il faisait mieux voir le fond chrétien de sa
pensée
, le public s’écarta, effrayé. Et lorsqu’en 1831, il se mit à attaquer
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hristianisme « à bon marché », comme les évêques.
Pensée
centrale de l’œuvre énorme de Kierkegaard (40 volumes en douze années
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orme de Kierkegaard (40 volumes en douze années).
Pensée
qu’il défendit et qu’il servit de toutes les forces de son génie univ
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rtellement compromettante. Aussi l’histoire de la
pensée
n’est-elle peut-être que la chronique de ses retraites éloquentes. Tr
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instants le vrai sens, la valeur de destin de la
pensée
qui aboutissait là. Contempler dans sa mort la « fin » de sa passion
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u’il en soit mort, atteste ce fait capital que la
pensée
humaine ne peut être irrémédiable. Tous les autres, sauf Empédocle et
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» au chômage absolu, c’est-à-dire à l’arrêt de la
pensée
, tout au moins de la pensée créatrice. Mais quel est ce certain degré
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-dire à l’arrêt de la pensée, tout au moins de la
pensée
créatrice. Mais quel est ce certain degré ? À quel niveau placer cett