1 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
1 s facultés vers un objet unique et dans une seule pensée — l’identification, par la conquête chez l’un, par l’abandon chez l’a
2 tention sur un objet non corporel, œuvre d’art ou pensée d’un ordre difficile, peut échouer comme par court-circuit dans le pl
3 ses bras, et la contemple. Et il la nomme dans sa pensée , comme s’il doutait… Adolescence ! Le charme du désir est celui du s
2 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
4 ion permanente, préventive… Militarisation de nos pensées , de nos images. Hier, dans l’autobus, une petite dame assise devant m
5 venir. g. « Mémoire de l’Europe », Revue de la Pensée française, New York, septembre 1943, p. 22-29.
3 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
6 une série d’écrits à venir : il est temps que la pensée politique rejoigne la psychologie contemporaine. Depuis quatre ans,
4 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
7 té en général que celle qu’impose la fin de toute pensée . C. Restons, si vous le voulez, sur le plan du langage. N’est-ce pas
8 3e règle de sa méthode : « Conduire par ordre mes pensées en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à con
9 us interrompre davantage aux développements d’une pensée qui m’est curieusement étrangère. Vous parliez d’une vision totale ?…
5 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
10 analystes modernes : 14. une des quatre facultés ( pensée , intuition, sentiment, sensation) 15. un des archétypes de l’inconsci
11 Coupes = Cœur = Sentiment = Feu Épées = Trèfle = Pensée = Eau Deniers = Pique = Sensation = Terre Enfin, selon R. M. de Marin
12 = Intuition = Air Deniers = Carreau = Création = Pensée = Feu Il semblerait, à lire cette liste, que les arcanes représentent
6 1946, Articles divers (1941-1946). Penser avec les mains (janvier 1946)
13 e ambiance domestiquée. Il est grand temps que la pensée redevienne ce qu’elle est en réalité : dangereuse pour le penseur, et
14 s bons esprits, les professeurs, pour lesquels la pensée est un art d’agrément, un héritage, une carrière libérale, ou un capi
15 e l’opinion du monde en est à peu près là, que la pensée ne peut venir qu’à la remorque d’événements qui n’ont cure de ses arr
16 ont cure de ses arrêts. C’est que l’on confond la pensée avec l’usage inoffensif de ce que des créateurs ont pensé, au prix de
7 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La pensée planétaire (30 mars 1946)
17 Dialogues sur la bombe atomique : La pensée planétaire (30 mars 1946)q Le xxe siècle est en train de découvri
18 i notre siècle arrive à digérer et intégrer cette pensée -là, il aura fait une révolution bien plus grande que la Renaissance.
19 me !… q. « Dialogues sur la bombe atomique : La pensée planétaire », Pour la Victoire, New York, n° 13, 30 mars 1946, p. 1-2
8 1946, Articles divers (1941-1946). « Selon Denis de Rougemont, le centre de gravité du monde s’est déplacé d’Europe en Amérique » (16 mai 1946)
20 ir établi, le contact avec le réel, contact de la pensée qui, s’il ne s’accompagne pas du contact des sens, conduit à l’insond
21 yeusement à la chute dans l’abîme : « Personne et pensée ne sont point séparables, et toutes deux ne sont possibles que dans c
9 1946, Articles divers (1941-1946). La pensée planétaire (30 mai 1946)
22 La pensée planétaire (30 mai 1946)w Le xxe siècle est en train de découvrir
23 i notre siècle arrive à digérer et intégrer cette pensée -là, il aura fait une révolution bien plus grande que la Renaissance.
24 r de Vol de Nuit et de Terre des Hommes. w. « La pensée planétaire », Servir, Lausanne, n° 22, 30 mai 1946, p. 1.
10 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
25 sed nunc stans. Parmi toutes les libertés que la pensée se donne lorsque, se dégageant de notre condition, elle imagine des i
26 use cousue de fil blanc de ma vitalité : la seule pensée que mon souffle puisse, dans quelques instants, s’arrêter, accélère m
27 , dans son ensemble, résiste instinctivement à la pensée de la Fin, refuse de toutes ses forces de la « réaliser », bien plus,
28 ité, mais seulement ce qui la condamne. Ainsi, la pensée de la Fin a les meilleures raisons du monde d’être pensée ; toutefois
29 e la Fin a les meilleures raisons du monde d’être pensée  ; toutefois l’effort entier de notre vie la neutralise. D’où vient al
30 grand nombre, à tous les lettrés sans esprit, la pensée de la catastrophe s’acclimate lentement parmi nous ? D’où, sinon de l
31 ive Église, au début de notre ère, vivait dans la pensée de la fin imminente. Mais parmi nous, qui avons cru pouvoir éliminer
32 penser sa fin, ni rien. Elle ne peut être en soi pensée , et l’homme en elle reste à peu près dénué de réalité, jusqu’au jour
33 e absolue de ses journées et de ses nuits, de ses pensées et de ses gestes, de son savoir, de ses refus, de ses aveuglements, d