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toujours chez Breton à masquer la banalité de la
pensée
. D’autant plus que les rares passages où il expose directement les pr
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toute autre manière, le fonctionnement réel de la
pensée
. Dictée de la pensée en l’absence de tout contrôle exercé par la rais
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le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la
pensée
en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de tout
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c en doctrine leur impuissance. « Il n’y a pas de
pensée
hors les mots » (Aragon). Aussi se paient-ils de métaphores comme d’a
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rnest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la
pensée
française (octobre 1925)k Peut-être n’est-il pas trop tard pour pa
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t presque inconsciemment, à gauchir légèrement la
pensée
de Vinet pour lui ajuster sa terminologie particulière ? Mais par ail
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nouveau mal du siècle, il n’est peut-être pas de
pensée
plus vivante, ni de plus tonique que celle de ce « Pascal protestant
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nest Seillière : Alexandre Vinet, historien de la
pensée
française (Payot) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Gen
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s mêmes brouilles de famille entre Art et Morale,
Pensée
et Action… Ces deux moralistes adonnés à la culture et à la libératio
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égoût universel, désir de violences, gratuité des
pensées
et des actes, rêves éveillés, tout cela ne dérive-t-il pas d’une fati
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ours, expression métaphorique et symbolique de la
pensée
: la littérature d’avant-garde est fille de la fatigue. La Muse a tro
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de leurs corps exercés, ils savent qu’il n’y a de
pensée
valable qu’assujettie à son objet, qu’il n’y a de liberté que dans la
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mpêche que son livre manifeste une belle unité de
pensée
, et qu’il propose quelques directions très nettes de synthèse. Avec u
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Moi. Quand l’analyse féroce de Crevel fouille les
pensées
de Pierre ou de Diane, les gestes d’Arthur, le roman vit et nous touc
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nfance et cette féminité du sentiment, du tour de
pensée
même, qui faisaient déjà du Perroquet Vert un petit chef-d’œuvre de p
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rait n’en avoir plus besoin. Cet extrémisme de la
pensée
intemporelle, en butte aux sarcasmes des extrémistes de droite et de
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évoltes au hasard d’un Maldoror. Elle demande une
pensée
forte et orientée plutôt que ces éclats de voix sarcastiques, émouvan
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l’état naissant ; il est la vibration même d’une
pensée
en travail de mythes, sur lesquels, bientôt après, s’exercera la réfl
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andiose que j’appellerais celui du tragique de la
pensée
. « Insensé, — penses-tu de figure en figure — voir l’âme ? — Tu iras
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it la Morale du domaine des actions à celui de la
pensée
, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les refoulés qui explose
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de mieux. — La vie… (une sorte de cauchemar de la
pensée
, qui ne peut plus s’arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le s
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Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes
pensées
? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train r
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parle ? Tout en donnant le change à celles de mes
pensées
qui exigent des apparences positives. Ainsi donc, j’ai cherché la Pie
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t dans l’allure des phrases, le rythme même de sa
pensée
. Parfois certes, un peu gêné par la lenteur de certains méandres, aim