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’un vertige. Ils ne voient rien. Cette absence de
pensée
est plus dangereuse que n’importe quelle pensée fausse. Mais comment
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e pensée est plus dangereuse que n’importe quelle
pensée
fausse. Mais comment pourraient-ils penser ? Simplement, pratiquement
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eur style traduisait fidèlement les nuances d’une
pensée
détachée, irresponsable par définition. Il n’y a pas que du mal à en
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totalitaire. Nous avons constaté que rien, ni la
pensée
, ni l’acte individuel, n’est en réalité gratuit. Que tout se paye. Qu
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n ce vice qu’est la distinction libérale entre la
pensée
et l’action. Au lieu de préciser, par exemple, le sens de ce mot d’en
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nt tout le monde abuse aujourd’hui. ⁂ Pour qu’une
pensée
s’engage dans le réel, il ne faut pas ni ne saurait suffire qu’elle s
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ans l’utilisation accidentelle et partisane d’une
pensée
que réside son engagement. C’est, au contraire, dans sa démarche inti
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bler paradoxal de soutenir que l’engagement d’une
pensée
suppose sa libération. En vérité, c’est le libéralisme qui a répandu
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ignes ridiculisent toute espèce d’engagement. Une
pensée
qui, par sa nature et son mouvement originel, est libérale, irrespons
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ue antifascisme, mais de s’attaquer à la forme de
pensée
d’où vont nécessairement sortir le fascisme et le stalinisme. Et c’es
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sortir le fascisme et le stalinisme. Et c’est la
pensée
libérale. Voyez donc comme nos libéraux se mettent d’eux-mêmes en ran
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cidé tout récemment de renoncer à l’usage de leur
pensée
devant la menace hitlérienne (voir le manifeste de Ce Soir) ont expri
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s droits de l’homme, garantissant les libertés de
pensée
, de réunion et d’expression, ainsi que le libre exercice d’une opposi