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nte ambition ». Il semble que toute sa carrière —
pensée
, méthode, technique — soit conditionnée jusque dans le détail par une
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, mais il est ici tragiquement aigu. Est-ce notre
pensée
qui, à force de subtiliser, est devenue trop faible pour nous conduir
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d’une harmonie nécessaire entre nos gestes et nos
pensées
, nos créations et notre connaissance ; le sentiment d’une harmonie à
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que l’on s’est trop bien assimilé les tours de la
pensée
scientifique. Cherchant des lois, la science ne peut trouver que des
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re purifiés d’une odeur de laboratoire dont notre
pensée
reste imprégnée. La science se moque des nuages qui animaient la mati
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montée, sinon par la rigueur au moins égale d’une
pensée
qui par ailleurs participe de la liberté : j’entends la pensée mystiq
7
r ailleurs participe de la liberté : j’entends la
pensée
mystique. L’expérience mystique a la même extension que l’humanité. O
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tiques — qu’on les prenne en l’état brut où notre
pensée
le plus souvent les a laissés — sont au moins aussi « objectifs » que
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es est l’une des garanties les plus actives de la
pensée
. b. « Pour un humanisme nouveau », Cahiers de « Foi et Vie », Paris,
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a signification. En somme, on pourrait résumer la
pensée
de Keyserling en disant qu’il oppose à l’idéal actuel d’assurances à
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s révéler ce « héros de la foi », ce maître de la
pensée
chrétienne tragique, paradoxale et virulente. Qu’une telle œuvre comm
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Il y a depuis Nietzsche un style alpestre dans la
pensée
. Ne pourrait-il pas informer d’autres pensées que les malédictions de
13
s la pensée. Ne pourrait-il pas informer d’autres
pensées
que les malédictions de Zarathoustra ? Quand nos écrivains, lassés de
14
ion ? Je vous demande de me dire clairement votre
pensée
à ce sujet. Eiichi se taisait. Une minute, deux minutes s’écoulèrent.
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ble et se complique ; le sentiment contredit à la
pensée
, la pensée contredit au sentiment, et, dans leur tumulte intérieur, l
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omplique ; le sentiment contredit à la pensée, la
pensée
contredit au sentiment, et, dans leur tumulte intérieur, les forces v
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me l’absence de toute exigence unifiante entre la
pensée
et l’action. Certes, nos prédicateurs affirmaient le salut gratuit pa
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ieux de nous désolidariser de certaines formes de
pensée
ou d’action dans lesquelles nos pères crurent trouver des appuis, mai
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n que des gens d’esprit médiocre, qui n’ont eu de
pensée
raisonnable qu’avec leur première sensation religieuse, et croient qu
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cendance de Dieu est absolue, par rapport à notre
pensée
naturelle. Dès lors, pourquoi faire intervenir dans notre vie une rec
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e réside l’élément transcendant qui interdit à la
pensée
la plus probe de se passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de
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d’activité, de réalisation, d’actualisation de la
pensée
, dont la vertu et la grandeur devraient s’imposer à nous tous. Goethe
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ité, elle connaît une fraternité en ceci : que la
pensée
n’est plus pour elle une justification idéale de l’égoïsme ou de l’in
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crifice salutaire et l’unique justification de la
pensée
. Une telle évolution peut paraître favorable à la pensée chrétienne.
25
Une telle évolution peut paraître favorable à la
pensée
chrétienne. La pensée protestante, en particulier, s’est toujours mon
26
eut paraître favorable à la pensée chrétienne. La
pensée
protestante, en particulier, s’est toujours montrée soucieuse avant t
27
ntre préoccupé des conséquences nécessaires de la
pensée
dans l’ordre pratique) « est protestant ». Mais, d’autre part, cette
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ceux qui se bornent à affirmer la nécessité d’une
pensée
active, mais qui n’ont pas vu — qui n’ont pas encore vu — tout ce que
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ue cela implique. Ils voient bien le vice de la «
pensée
désintéressée », et qu’il faut s’affranchir d’une « liberté » stérili
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nt des raisons réelles et valables de récuser une
pensée
et une action tout entières dirigées vers l’organisation et l’utilisa
31
. Ce négativisme m’apparaît caractéristique de la
pensée
dite « de droite », et c’est par là surtout que M. Thierry Maulnier r
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d P, la doctrine officielle de la Sorbonne, cette
pensée
fabriquée par des bourgeois, pour des bourgeois, destinée à défendre
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brutalement, une de ces grandes questions que la
pensée
moderne a convenu d’appeler « naïves », parce qu’elles sont trop gêna
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l’auteur exagère quand il dénonce le péril d’une
pensée
que l’on peut bien appeler scolastique, pensée purement conceptuelle
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ne pensée que l’on peut bien appeler scolastique,
pensée
purement conceptuelle et dépourvue d’intérêt humain concret. On lui d
36
ppel à une philosophie vraiment humaine, dont les
pensées
concernent chaque homme dans chaque situation de sa vie de chaque jou
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oise et des valeurs révolutionnaires. (Mort de la
pensée
et Mort de la morale bourgeoise d’E. Berl, manifestes de groupements
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rusquement. Maintenant, il va falloir choisir. La
pensée
redevient un danger, un facteur de choix et de risque, et non plus un
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s en plaignons pas : le risque est la santé de la
pensée
. ⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse et bien moderne ! Si nous
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sa grandeur. C’est à vous de rechercher dans vos
pensées
les origines concrètes de ces grands faits qui bouleversent le monde.
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onner une contrepartie, tenter de vous décrire la
pensée
personnaliste, la pensée qui ne veut s’attacher qu’aux seules tâches
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enter de vous décrire la pensée personnaliste, la
pensée
qui ne veut s’attacher qu’aux seules tâches immédiates. La personne,
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ilosophie n’est qu’illusion et mystification. Une
pensée
vivante, une pensée qui aide à vivre, trouve son lieu dans l’acte et
44
llusion et mystification. Une pensée vivante, une
pensée
qui aide à vivre, trouve son lieu dans l’acte et nulle part ailleurs.
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ophes qui se montre. Sous prétexte de science, la
pensée
de nos maîtres s’est tellement détachée du concret de nos vies que l’
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? On verrait éclater, je pense, l’absurdité d’une
pensée
inhumaine, en même temps que l’incohérence d’une action trop longtemp
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ut faussé, tout compromis ? Il est certain que la
pensée
chrétienne n’a jamais eu plus impérieuse ni plus nette vocation. Le l
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t plus visibles qu’ils ne le furent jamais. Si la
pensée
chrétienne existe, c’est à ce seul niveau où pensée et action se conf
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nsée chrétienne existe, c’est à ce seul niveau où
pensée
et action se confondent. Si elle veut être digne de son nom, c’est à
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ivilisation ? Ou verra-t-on que le service que la
pensée
chrétienne doit rendre n’est un service rendu au monde que si d’abord
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ssement en même temps qu’une simplification de sa
pensée
, par rapport au Journal métaphysique. M. Marcel est un de ceux dont n
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gie a ouvert la voie à une nouvelle liberté de la
pensée
; mais, jusqu’ici, peu l’ont suivie, en France. Sachons gré à M. Gabr
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le point d’amorçage peut-être essentiel de toute
pensée
métaphysique » (p. 276). Je ne puis résumer que les thèmes d’une médi
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tations les plus diverses. Elle assure aussi à sa
pensée
une influence multiforme, et qui va croissant avec le temps. La philo
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que si l’on sait bien où l’on va. À quoi tend la
pensée
… de Kierkegaard ? Contre la presse et l’opinion publique, il proteste
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r mieux dire, la découverte, parmi nous, de cette
pensée
impitoyable. Remède du pire ? Il fallait bien qu’on se sentît malade
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Il faut en rapporter le sens au centre même de sa
pensée
, ou si l’on veut, de son action. Et ce centre, c’est « la catégorie d
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n’est pas dans la rue seulement. Elle est dans la
pensée
des hommes de ce temps. Tout le génie paradoxal et réaliste de Kierke
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Sainte-Cène. Kierkegaard n’eût pas mieux dit. «
Pensées
qui blessent — pour édifier » — c’est ainsi qu’il nommait les remarqu
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vie prise comme but unique de celle-ci, voilà une
pensée
qui est insupportable aux hommes. Ne voyons-nous pas au contraire le
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elque raison, d’être parfois « antivitale » ? — «
Pensée
insupportable aux hommes » ? Nietzsche écrivait ceci en 1880. Cinquan
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de dire que les hommes ne supportent plus aucune
pensée
qui contredise celle-là ! Le christianisme a promis le royaume des c
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her, permet de définir symboliquement les pôles :
pensée
« pure » et pensée « engagée », ou encore attitude du « spectateur »
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nir symboliquement les pôles : pensée « pure » et
pensée
« engagée », ou encore attitude du « spectateur » et attitude du « té
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erspective que le lecteur peu familiarisé avec la
pensée
luthérienne parviendra le plus aisément à saisir l’importance central
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tel dialogue se déroule même à l’intérieur de la
pensée
d’un homme qui veut croire…) Dialogue Car Dieu peut tout à tout
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’aux questions dernières que peut envisager notre
pensée
. Pour échapper au nihilisme qui l’étreint, dès lors que « Dieu est mo
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aits, c’est-à-dire du factum, du déjà fait. Toute
pensée
créatrice est du « wishful thinking », prend nos désirs pour des réal