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re de les réaliser en obéissance. ⁂ En face d’une
pensée
religieuse qui s’épuise et se disqualifie dans ses efforts pour conci
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prière peut délivrer d’eux-mêmes ; en face d’une
pensée
religieuse qui, pour tout dire, trahit sa mission de scandale, et ten
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rejeter toutes les solutions fabriquées par la «
pensée
chrétienne », et qui voudraient donner aux hommes une bonne conscienc
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ui-même, et qui tient à la fois des sens et de la
pensée
. Quoi de plus simple que d’imaginer que cet effort de la nature pour
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gique, « et qui tient à la fois des sens et de la
pensée
». Il en conclut qu’elle est « essentiellement du domaine de la poési
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s seront tentés de croire que tout l’effort de la
pensée
chrétienne doit être de remonter l’Histoire, de se transporter en ima
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ouvons nous empêcher de nous « transporter par la
pensée
» à l’époque et aux lieux historiques où la vie de Jésus s’est écoulé
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us rejoindre Jésus-Christ par les artifices d’une
pensée
justement soumise au péché ? D’autre part, il nous est impossible de
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est l’impasse où nous conduisent non seulement la
pensée
« libérale », mais aussi, je le répète, notre nature humaine irrépres
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i corrige le mouvement naturel et perverti de nos
pensées
. Cette position du problème, que nous venons d’esquisser, nous perme
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ême, obéissance, attente active du Christ vivant,
pensée
« chrétienne ». Et ces témoins, ces vis-à-vis, nous jugent, ce n’est
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e s’agit plus d’agir, mais seulement d’agiter des
pensées
… Eh bien, je vous demande si nous faisons autre chose ? Oui, même qua