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n au soviétisme d’un certain nombre d’« hommes de
pensée
» résulte, à notre sens, d’une psychose de démission. Survenant au mo
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ssent tout ce qui suppose une « actualité » de la
pensée
: ils croient à l’Histoire. Ils veulent que l’esprit se perde dans l’
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esprit. Défaitisme, essentielle inactualité de la
pensée
, telles sont en définitive les caractéristiques de l’intelligentsia c
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st à eux qu’il appartient de rechercher dans leur
pensée
les origines concrètes des grands faits qui bouleversent le monde. C’
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est loin d’en avoir fini avec les courants de la
pensée
révolutionnaire qui menacent de le faire dévier… Dans ces conditions,
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encombrent la vie publique et qui empoisonnent la
pensée
. J’ai à lutter, aussi, contre tous les entraînements de gauche ou de
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hantises sentimentales, pour rester maître de ma
pensée
et de mes actes au milieu de l’excitation générale et stérile qui car
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core leur rôle comme un service de l’art et de la
pensée
. Nous dirons tout à l’heure comment s’appelle l’agent qui a su concré
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domaine des gros chiffres, qui est la mort de la
pensée
. 3. Obligé de vendre beaucoup et à tout prix, l’éditeur est contraint
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même. C’est l’acte même d’un créateur dont notre
pensée
se forme en puissance d’acte. Ainsi quand nous parlons d’autorité spi
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ionalisme autarchique qui est à l’opposé de notre
pensée
. 46. Cf. Dictature de la liberté, de Robert Aron. On sait que ce tit
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M. Friedmann, comme tous les écrivains dont la «
pensée
» tend à se confondre avec les directives tactiques de Moscou, refuse
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eur style traduisait fidèlement les nuances d’une
pensée
détachée, irresponsable par définition. Il n’y a pas que du mal à en
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totalitaire. Nous avons constaté que rien, ni la
pensée
, ni l’acte individuel, n’est en réalité gratuit. Que tout se paye. Qu
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n ce vice qu’est la distinction libérale entre la
pensée
et l’action. Au lieu de préciser, par exemple, le sens de ce mot d’en
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nt tout le monde abuse aujourd’hui. ⁂ Pour qu’une
pensée
s’engage dans le réel, il ne faut pas et il ne suffit pas qu’elle se
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ans l’utilisation accidentelle et partisane d’une
pensée
que réside son engagement. C’est au contraire dans sa démarche intime
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bler paradoxal de soutenir que l’engagement d’une
pensée
suppose sa libération. En vérité, c’est le libéralisme qui a répandu
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ignes ridiculisent toute espèce d’engagement. Une
pensée
qui, par sa nature et son mouvement originel, est libérale, irrespons
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ue antifascisme, mais de s’attaquer à la forme de
pensée
d’où vont nécessairement sortir le fascisme et le stalinisme. Et c’es
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sortir le fascisme et le stalinisme. Et c’est la
pensée
libérale. Voyez donc comme nos libéraux se mettent d’eux-mêmes en ran
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cidé tout récemment de renoncer à l’usage de leur
pensée
devant la menace hitlérienne (voir le manifeste de Ce Soir) ont expri