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effort vers la maîtrise par l’homme de sa propre
pensée
. Nulle part donc la menace totalitaire contre la liberté de la pensée
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onc la menace totalitaire contre la liberté de la
pensée
ne doit être plus redoutée que pour l’âme même de ce pays de très vie
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mêmes puisqu’elle aboutit toujours à soumettre la
pensée
à la police politique, donc à corrompre la source même de notre liber
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e des civilisations, comme l’angoisse l’est de la
pensée
. Quant à l’erreur courante sur la culture, elle consiste à tenir cett
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isi d’opposer des chefs-d’œuvre de l’art et de la
pensée
libre apparus depuis cinquante ans : ils parlent d’eux-mêmes et leur
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ropéens, voués aux perpétuelles révolutions de la
pensée
, et les meilleurs Américains, techniciens idéalistes de l’évolution p
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t peut-être un bon moyen d’illustrer à la fois la
pensée
et la vie de Kierkegaard et, d’une manière générale, ce que l’on pour
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ignons ce titre : L’Instant. Depuis longtemps, la
pensée
de Kierkegaard était comme fascinée par les deux concepts d’instant e
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e création. Nous entendons par là : les écoles de
pensée
et d’art ; les revues et les groupes d’études ; les festivals de musi
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us aux disciplines de l’esprit ; et des hommes de
pensée
dans la rigueur du terme, mais riches d’une expérience intime des néc
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au de Communauté fédérale. III. Éléments d’une
pensée
européenne Tout résumé fait tort à son objet, autant qu’à son aute
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de la Vierge. Et Notre-Dame répond à la Dame des
pensées
, comme à la cortezia des troubadours la mystique de l’amour divin d’u
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inaves et le Dispater des Celtes, les courants de
pensée
judaïques et arabes, iraniens et manichéens, et vingt écoles métaphys
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au plus haut point du paradoxe, a créé un type de
pensée
en tension, ou mieux par tensions, qui sera jusqu’à nous la marque et
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Ces structures et ces attitudes spécifiques de la
pensée
chrétienne ne pouvaient pas manquer de conditionner une certaine appr
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mesure la problématique de nos sciences. a) La
pensée
par tensions. — Le dogme du Dieu-homme fut le problème crucial de la
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de proche en proche, sur tous les plans de notre
pensée
occidentale, le « scandale » des réalités contradictoires s’est propa
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fait à la définition de l’Occident. Or ce type de
pensée
se manifeste aux étapes décisives de notre science. Certes, on ne peu
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pas seulement conditionné de nouvelles formes de
pensée
, mais elle a prédéterminé, circonscrit et valorisé le champ même des
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uivons ici l’exégèse magistrale qu’a donnée de la
pensée
nietzschéenne Karl Jaspers23 : Si les Grecs, qui fondèrent la scienc
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ordonnances et les lois établies précédemment. La
pensée
logique elle-même éprouve le besoin de se mettre sans cesse en échec,
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tentent de consoler et de réconforter Job par des
pensées
spécieuses. Il exige de l’homme un savoir qui cependant paraît sans c
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culier du savant que de tenir pour suspecte toute
pensée
qui d’avance le satisfait et le convainc. Ainsi, c’est dans la mesur
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lement, le matérialisme devenu système général de
pensée
, sera décrété doctrine d’État par l’URSS. Mais tandis que dans ce pay
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que cela ruine à jamais les « certitudes » de la
pensée
matérialiste. Celles-ci se fondaient sur l’idée fixe que la preuve de
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tiques, et qui semble appartenir, par suite, à la
pensée
et à ses lois, voilà qui tendrait à prouver l’existence d’une continu
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nce d’une continuité entre la matière brute et la
pensée
la plus abstraite. Il faudrait alors dissocier bien plus radicalement
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plus radicalement qu’on ne le fait d’ordinaire la
pensée
humaine et l’Esprit (mind and Spirit). Et ceci ramènerait la pensée s
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l’Esprit (mind and Spirit). Et ceci ramènerait la
pensée
sous le règne de la Loi, c’est-à-dire dans la « chair », telle que la
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s’effacent entre le « fond » de la matière et la
pensée
. Ils en déduisent tout un système du monde qu’ils qualifient de panth
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l’Univers se transmettraient « à la vitesse de la
pensée
», c’est-à-dire sans nulle perte de temps29. Mais là encore, le choix
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eant l’action de ses mains et les décisions de sa
pensée
. D’autres prétendent que l’homme n’était poussé que par l’envie d’amé
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e, la brutalité de l’outrage à toute honnêteté de
pensée
comme à toute dignité humaine, peuvent déshonorer K. devant les siècl
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es voir, disposer d’esclaves mécaniques, lire les
pensées
… Demain nous irons dans la Lune, après-demain nous rajeunirons, et l’
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ont brillé plus d’une fois au premier rang de la
pensée
libre : qu’il suffise de citer le P. Teilhard de Chardin, lequel d’ai
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y « présente » aux visiteurs. La vraie vie de la
pensée
est ailleurs. Je vous propose mon « Programme de lectures pour étrang
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s pourrons modifier les émotions, les désirs, les
pensées
de l’homme, comme nous le faisons déjà de façon rudimentaire, avec le
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n Maritain ou d’un Karl Barth, répercutée dans la
pensée
, les hiérarchies et les croyances d’Églises qui groupent dans le mond
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celle que l’homme connaît dans l’invention d’une
pensée
… Dans ces nuits-là, le Moi ne retient rien en lui-même… le Soi-même e
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où Kassner se montre disciple de Kierkegaard, sa
pensée
paraît réfractaire à toute description, car elle opère sur des mythes
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la sensation à peu près unique en ce temps d’une
pensée
autoritaire. Entendons que, pour lui, penser n’est pas se débattre da
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ent, c’est en tant que la réalité humaine, non sa
pensée
privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non plus s’ingénier sur des
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n’est qu’indiscrétion, et qui livre la clé de la
pensée
de Kassner, comme aussi de son apparente obscurité. D’où provient cet
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llectuellement sans « réaliser ». Il faut que les
pensées
créées ne soient concevables qu’en elles-mêmes, et comme à l’état sau
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cation qui les réduise et qui les domestique. Une
pensée
neuve ne saurait être comprise à moins d’être recréée dans sa forme —
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archie de valeurs, non de la seule exactitude des
pensées
— nous connaissons le modèle immortel, le Livre de Job. Il serait cur
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éral, non pathétique, de l’adjectif. L’ellipse de
pensée
n’est nullement, chez Kassner, un procédé de rhétorique, une manière
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u s’il en fut, et qui échappe par définition à la
pensée
systématique et discursive : point de réponse rationnelle au cur deus
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il ajoute : Ce qui fait ordinairement une grande
pensée
, c’est lorsqu’on dit une chose qui en fait voir un grand nombre d’aut
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hement que je suggérais entre le zen et sa propre
pensée
l’a frappé : Cela resta fixé dans ma mémoire, écrit-il, me tint aler
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eugle, est acte, mais cet acte est en outre notre
pensée
la plus profonde, l’ultime, et le dirai-je, la pensée sans limites…
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ée la plus profonde, l’ultime, et le dirai-je, la
pensée
sans limites… Le zen suppose la dissolution, l’éclatement de tout le
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semble, en fin de compte, relier au zen sa propre
pensée
physiognomonique, c’est que l’un et l’autre se soucient davantage de
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ul à ne pas reconnaître, du moins le mouvement de
pensée
de ses Dialogues et Paraboles dans ces paroles d’un maître zen sur le
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ut particulièrement et s’abandonnait à de sombres
pensées
lorsqu’il lui arrivait de parler de quatre grands boutons de nacre, f
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d’un clown célèbre de son temps, Big Button. Les
pensées
que ces quatre boutons éveillaient dans l’esprit de l’oncle Hammond é
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ittérature, mais beaucoup pour moi… Ma vision, ma
pensée
, sont liées à la marche, au chemin. Inséparables !… » (A. Cl. Kensik
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u’il faut cesser de penser comme Marx. Séparer la
pensée
de l’action, réduire la lutte idéologique à l’échange de slogans d’ai
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spéculation pure et les techniques appliquées, la
pensée
et l’action en somme, cessent de se ridiculiser mutuellement, comme c
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e il découvre son Isolde. Pour l’un et l’autre la
pensée
est une passion, et l’expression totale de la passion ne peut être qu
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uel il serait vain de s’opposer. Si d’aventure la
pensée
s’attarde à l’obstacle, celui-ci tire son importance d’exciter la pas
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e le paradoxe est la catégorie fondamentale de la
pensée
de Kierkegaard. Or, voici ce qu’il en dit dans l’un de ses ouvrages l
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as penser de mal du paradoxe, cette passion de la
pensée
, et les penseurs qui en manquent sont comme des amants sans passion,
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propre perte… C’est là le paradoxe suprême de la
pensée
, que de vouloir découvrir quelque chose qu’elle-même ne puisse penser
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puissance est justement l’amour. Cette forme de
pensée
est tristanienne. Elle est d’abord une forme d’existence. Elle s’illu
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ment dans la dialectique existentielle et dans la
pensée
proprement religieuse de Kierkegaard, ce n’est pas ici le lieu de l’e
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Aurore. « Presque chaque phrase de ce livre a été
pensée
et comme capturée dans les mille recoins de ce chaos de rochers près
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périr l’humanité ? Qu’à cela ne tienne ! « Cette
pensée
, elle aussi, est sans puissance sur nous. Le christianisme s’est-il d
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ce. Au surplus, dans la mesure où la conduite, la
pensée
et l’affectivité d’un même individu sont dissociées, Don Juan peut ré
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communiste. Grâce au mur, plus de triomphe de la
pensée
ou du théâtre révolutionnaire en Allemagne ». (Rien n’est plus faux :
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la transmission (involontaire bien entendu) de la
pensée
de l’adversaire, souvent, qui permet de gagner. Cela ne l’empêche pas
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sonnaliste des années 1930 s’est continué dans la
pensée
et dans l’action d’un grand nombre de résistants, ceux qui précisémen
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emands, Français, Bénéluxiens. Enfin, derrière la
pensée
de la plupart des résistants, une source commune : le mouvement perso