1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
1 effort vers la maîtrise par l’homme de sa propre pensée . Nulle part donc la menace totalitaire contre la liberté de la pensée
2 onc la menace totalitaire contre la liberté de la pensée ne doit être plus redoutée que pour l’âme même de ce pays de très vie
3 mêmes puisqu’elle aboutit toujours à soumettre la pensée à la police politique, donc à corrompre la source même de notre liber
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
4 e des civilisations, comme l’angoisse l’est de la pensée . Quant à l’erreur courante sur la culture, elle consiste à tenir cett
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
5 isi d’opposer des chefs-d’œuvre de l’art et de la pensée libre apparus depuis cinquante ans : ils parlent d’eux-mêmes et leur
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
6 ropéens, voués aux perpétuelles révolutions de la pensée , et les meilleurs Américains, techniciens idéalistes de l’évolution p
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
7 t peut-être un bon moyen d’illustrer à la fois la pensée et la vie de Kierkegaard et, d’une manière générale, ce que l’on pour
8 ignons ce titre : L’Instant. Depuis longtemps, la pensée de Kierkegaard était comme fascinée par les deux concepts d’instant e
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
9 e création. Nous entendons par là : les écoles de pensée et d’art ; les revues et les groupes d’études ; les festivals de musi
7 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
10 us aux disciplines de l’esprit ; et des hommes de pensée dans la rigueur du terme, mais riches d’une expérience intime des néc
11 au de Communauté fédérale. III. Éléments d’une pensée européenne Tout résumé fait tort à son objet, autant qu’à son aute
8 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
12 de la Vierge. Et Notre-Dame répond à la Dame des pensées , comme à la cortezia des troubadours la mystique de l’amour divin d’u
13 inaves et le Dispater des Celtes, les courants de pensée judaïques et arabes, iraniens et manichéens, et vingt écoles métaphys
9 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
14 au plus haut point du paradoxe, a créé un type de pensée en tension, ou mieux par tensions, qui sera jusqu’à nous la marque et
15 Ces structures et ces attitudes spécifiques de la pensée chrétienne ne pouvaient pas manquer de conditionner une certaine appr
16 mesure la problématique de nos sciences.   a) La pensée par tensions. — Le dogme du Dieu-homme fut le problème crucial de la
17 de proche en proche, sur tous les plans de notre pensée occidentale, le « scandale » des réalités contradictoires s’est propa
18 fait à la définition de l’Occident. Or ce type de pensée se manifeste aux étapes décisives de notre science. Certes, on ne peu
19 pas seulement conditionné de nouvelles formes de pensée , mais elle a prédéterminé, circonscrit et valorisé le champ même des
20 uivons ici l’exégèse magistrale qu’a donnée de la pensée nietzschéenne Karl Jaspers23 : Si les Grecs, qui fondèrent la scienc
21 ordonnances et les lois établies précédemment. La pensée logique elle-même éprouve le besoin de se mettre sans cesse en échec,
22 tentent de consoler et de réconforter Job par des pensées spécieuses. Il exige de l’homme un savoir qui cependant paraît sans c
23 culier du savant que de tenir pour suspecte toute pensée qui d’avance le satisfait et le convainc. Ainsi, c’est dans la mesur
24 lement, le matérialisme devenu système général de pensée , sera décrété doctrine d’État par l’URSS. Mais tandis que dans ce pay
25 que cela ruine à jamais les « certitudes » de la pensée matérialiste. Celles-ci se fondaient sur l’idée fixe que la preuve de
26 tiques, et qui semble appartenir, par suite, à la pensée et à ses lois, voilà qui tendrait à prouver l’existence d’une continu
27 nce d’une continuité entre la matière brute et la pensée la plus abstraite. Il faudrait alors dissocier bien plus radicalement
28 plus radicalement qu’on ne le fait d’ordinaire la pensée humaine et l’Esprit (mind and Spirit). Et ceci ramènerait la pensée s
29 l’Esprit (mind and Spirit). Et ceci ramènerait la pensée sous le règne de la Loi, c’est-à-dire dans la « chair », telle que la
30 s’effacent entre le « fond » de la matière et la pensée . Ils en déduisent tout un système du monde qu’ils qualifient de panth
31 l’Univers se transmettraient « à la vitesse de la pensée  », c’est-à-dire sans nulle perte de temps29. Mais là encore, le choix
10 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
32 eant l’action de ses mains et les décisions de sa pensée . D’autres prétendent que l’homme n’était poussé que par l’envie d’amé
11 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
33 e, la brutalité de l’outrage à toute honnêteté de pensée comme à toute dignité humaine, peuvent déshonorer K. devant les siècl
12 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
34 es voir, disposer d’esclaves mécaniques, lire les pensées … Demain nous irons dans la Lune, après-demain nous rajeunirons, et l’
13 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
35 ont brillé plus d’une fois au premier rang de la pensée libre : qu’il suffise de citer le P. Teilhard de Chardin, lequel d’ai
14 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
36 y « présente » aux visiteurs. La vraie vie de la pensée est ailleurs. Je vous propose mon « Programme de lectures pour étrang
15 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
37 s pourrons modifier les émotions, les désirs, les pensées de l’homme, comme nous le faisons déjà de façon rudimentaire, avec le
16 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
38 n Maritain ou d’un Karl Barth, répercutée dans la pensée , les hiérarchies et les croyances d’Églises qui groupent dans le mond
17 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
39 celle que l’homme connaît dans l’invention d’une pensée … Dans ces nuits-là, le Moi ne retient rien en lui-même… le Soi-même e
18 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
40 où Kassner se montre disciple de Kierkegaard, sa pensée paraît réfractaire à toute description, car elle opère sur des mythes
41 la sensation à peu près unique en ce temps d’une pensée autoritaire. Entendons que, pour lui, penser n’est pas se débattre da
42 ent, c’est en tant que la réalité humaine, non sa pensée privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non plus s’ingénier sur des
43 n’est qu’indiscrétion, et qui livre la clé de la pensée de Kassner, comme aussi de son apparente obscurité. D’où provient cet
44 llectuellement sans « réaliser ». Il faut que les pensées créées ne soient concevables qu’en elles-mêmes, et comme à l’état sau
45 cation qui les réduise et qui les domestique. Une pensée neuve ne saurait être comprise à moins d’être recréée dans sa forme —
46 archie de valeurs, non de la seule exactitude des pensées — nous connaissons le modèle immortel, le Livre de Job. Il serait cur
47 éral, non pathétique, de l’adjectif. L’ellipse de pensée n’est nullement, chez Kassner, un procédé de rhétorique, une manière
48 u s’il en fut, et qui échappe par définition à la pensée systématique et discursive : point de réponse rationnelle au cur deus
49 il ajoute : Ce qui fait ordinairement une grande pensée , c’est lorsqu’on dit une chose qui en fait voir un grand nombre d’aut
50 hement que je suggérais entre le zen et sa propre pensée l’a frappé : Cela resta fixé dans ma mémoire, écrit-il, me tint aler
51 eugle, est acte, mais cet acte est en outre notre pensée la plus profonde, l’ultime, et le dirai-je, la pensée sans limites…
52 ée la plus profonde, l’ultime, et le dirai-je, la pensée sans limites… Le zen suppose la dissolution, l’éclatement de tout le
53 semble, en fin de compte, relier au zen sa propre pensée physiognomonique, c’est que l’un et l’autre se soucient davantage de
54 ul à ne pas reconnaître, du moins le mouvement de pensée de ses Dialogues et Paraboles dans ces paroles d’un maître zen sur le
55 ut particulièrement et s’abandonnait à de sombres pensées lorsqu’il lui arrivait de parler de quatre grands boutons de nacre, f
56 d’un clown célèbre de son temps, Big Button. Les pensées que ces quatre boutons éveillaient dans l’esprit de l’oncle Hammond é
57 ittérature, mais beaucoup pour moi… Ma vision, ma pensée , sont liées à la marche, au chemin. Inséparables !… » (A. Cl. Kensik 
19 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
58 u’il faut cesser de penser comme Marx. Séparer la pensée de l’action, réduire la lutte idéologique à l’échange de slogans d’ai
20 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
59 spéculation pure et les techniques appliquées, la pensée et l’action en somme, cessent de se ridiculiser mutuellement, comme c
21 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
60 e il découvre son Isolde. Pour l’un et l’autre la pensée est une passion, et l’expression totale de la passion ne peut être qu
61 uel il serait vain de s’opposer. Si d’aventure la pensée s’attarde à l’obstacle, celui-ci tire son importance d’exciter la pas
62 e le paradoxe est la catégorie fondamentale de la pensée de Kierkegaard. Or, voici ce qu’il en dit dans l’un de ses ouvrages l
63 as penser de mal du paradoxe, cette passion de la pensée , et les penseurs qui en manquent sont comme des amants sans passion,
64 propre perte… C’est là le paradoxe suprême de la pensée , que de vouloir découvrir quelque chose qu’elle-même ne puisse penser
65 puissance est justement l’amour. Cette forme de pensée est tristanienne. Elle est d’abord une forme d’existence. Elle s’illu
66 ment dans la dialectique existentielle et dans la pensée proprement religieuse de Kierkegaard, ce n’est pas ici le lieu de l’e
67 Aurore. « Presque chaque phrase de ce livre a été pensée et comme capturée dans les mille recoins de ce chaos de rochers près
68 périr l’humanité ? Qu’à cela ne tienne ! « Cette pensée , elle aussi, est sans puissance sur nous. Le christianisme s’est-il d
22 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
69 ce. Au surplus, dans la mesure où la conduite, la pensée et l’affectivité d’un même individu sont dissociées, Don Juan peut ré
23 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
70 communiste. Grâce au mur, plus de triomphe de la pensée ou du théâtre révolutionnaire en Allemagne ». (Rien n’est plus faux :
24 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
71 la transmission (involontaire bien entendu) de la pensée de l’adversaire, souvent, qui permet de gagner. Cela ne l’empêche pas
25 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
72 sonnaliste des années 1930 s’est continué dans la pensée et dans l’action d’un grand nombre de résistants, ceux qui précisémen
73 emands, Français, Bénéluxiens. Enfin, derrière la pensée de la plupart des résistants, une source commune : le mouvement perso