1 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
1 yais cette ville, où tout portait les marques des pensées qu’agitait cet homme ; cette ville habitée et gouvernée par des chrét
2  ; cette unité vivante, cette communauté où toute pensée et toute action se répondaient, où il était normal, salutaire et logi
3 ù il va. Il n’y a plus de commune mesure entre la pensée et l’action. La cité n’est plus dominée par une norme et un but commu
4 pirituelle : retrouver cette commune mesure de la pensée et de l’action, de la culture et de l’économie ; or, elle ne peut êtr
5 de leur mesure commune, de leur règle centrale de pensée et d’action, ou si l’on veut, pour simplifier, de leur morale. Et tou
6 me cohérent, englobant à la fois l’économie et la pensée , et toutes les lois de la cité. Or, c’est à bâtir ce système, à dével
7 intenant dans leur domaine quotidien, celui de la pensée et de l’action auquel travaillent les groupes personnalistes. Qu’ils
2 1936, Le Semeur, articles (1933–1949). Notre foi, par Emil Brunner (janvier 1936)
8 un verset de l’Écriture ne soit cité, on sent la pensée et la foi de l’auteur informées par la Bible, et dominées par elle. P
3 1946, Le Semeur, articles (1933–1949). Chances d’action du christianisme (juin-juillet 1946)
9 mais d’une manière imperceptible, d’habitudes de pensée et de vie de moins en moins conformes aux lois spirituelles : sans le
10 octrines nihilistes. Devant cette démission de la pensée et de la morale, l’État se voit forcé d’étendre ses pouvoirs, à coups
4 1949, Le Semeur, articles (1933–1949). « Les protestants et l’esthétisme » (février-mars 1949)
11 : la seule influence importante qu’ait exercée la pensée protestante sur la littérature moderne, c’est celle de Kierkegaard. (
12 Amériques, s’en sont déclarés tributaires.) Or la pensée de Kierkegaard, qui représente l’extrémisme protestant dans sa pureté