1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 x étourdissement de la lumière maritime. Pour mes pensées , je les occupe en attendant à de petits exercices formels, sans nul r
2 n met un grand sous-entendu solennel à toutes les pensées . Il donne de la force aux plus fortes, leur prêtant un cadre et un fo
3 stiles, nous souffrons de ne pouvoir prolonger en pensée notre marche jusqu’au pays voisin. Cette liberté insulaire est une li
4 au-delà de ce qu’il peut, et franchir au moins en pensée les bornes de ses possessions pour aller se mêler aux « autres », à l
5 ais vus ! ou jamais aimés. Là-dessus, quantité de pensées et de conclusions qui m’ont paru évidentes et importantes. On se sent
6 tuer en certains hommes jusqu’à l’activité de la pensée  : mon état d’esprit, quand je suis dans une ville étrangère, où rien
7 d : « La lande doit favoriser le développement de pensées puissantes. Ici tout est sans voile, dans sa nudité devant Dieu. Ici
8 ns ? On le croirait à voir l’amaigrissement de la pensée des clercs aux mains débiles qui ratiocinent dans les revues sur ce q
9 je ne dis pas : être comprises, mais au moins, en pensée , confrontées sans un ridicule angoissant avec la réalité des choses e
10 rnal ! Mais nous, nous chercherons le salut de la pensée ailleurs que dans la fuite devant ce qui la met en question. Program
11 par un constant effort entre nos belles séries de pensées et la diversité désordonnée des êtres et des choses, où nous vivons ?
12 ui Léon Hebreu et Ficin ; on parle de luy, de ses pensées et de ses actions, et si n’y entend rien. Ie ne recognoy pas chez Ari
13 ait su être utile avec grandeur, dans toutes ses pensées . Mais utile à soi-même, avant tout, ou par un paradoxe assez étrange
14 uteur d’homme. Et nous voyons un monde neuf où la pensée avait perdu, depuis un siècle, la coutume de chercher ses résistances
15 iliser un peu plus, de raffiner cet examen que la pensée « libre » fait d’elle-même, cette connaissance de l’homme qui ne « co
16 ème, là où il l’a porté, et dans ses termes. ⁂ La pensée doit conduire l’action ; mais sans agir, elle n’est pas vraie pensée.
17 e l’action ; mais sans agir, elle n’est pas vraie pensée . L’individu ne saurait s’accomplir qu’en relation avec l’espèce, mais
18 plan, c’est définir notre problème actuel. Notre pensée nous donne des modèles d’ordre que la société toute défaite qui est l
19 encore doit choisir ses sujets et le cadre de ses pensées dans un certain ordre « élevé » où certaines harmonies sont possibles
20 eux. Mais aussi rien n’est plus excitant pour la pensée , rien ne saurait mieux la provoquer à l’invention de prises nouvelles
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
21 ls pensaient en marchant, et c’est pourquoi leurs pensées guident et soutiennent notre marche. Et c’est Kierkegaard qui a écrit
22 que de reconnaître qu’on pense mal, on attaque la pensée en général. Plutôt que d’avouer que trop d’idées sont sans substance,
23 u contraire, plus je le lis, que son mépris de la pensée n’est pour lui qu’une naïve et désarmante excuse à penser mal, à pata
24 qu’il n’y a plus de vérité, on prive en effet la pensée de son aiguillon créateur… 1er novembre 1934 « Je vis encore, j
25 e. Sum, ergo cogito… » (Nietzsche, Le Gai Savoir, Pensée pour la nouvelle année.) 3 novembre 1934 Minuit. J’ai terminé l
26 question, d’autre part, c’est la légitimité d’une pensée isolée, d’un monologue intellectuel, du journal intime par exemple. A
27 journal intime, une prétendue « relation » de ses pensées et sentiments. C’est d’abord que cet auteur, s’il a l’intention d’écr
28 marché. Ils s’expriment mal, ils trahissent leur pensée , leurs désirs, ils n’osent pas dire, ils n’ont pas de formules pour a
29 favorable à l’apparition de délires subits de la pensée ou des sentiments. Aigreur et nervosité qui révèlent surtout un refou
30 l’orateur, dont il connaissait peut-être déjà la pensée et qu’il vient de voir de près une heure durant. Il a pu corriger ses
31 ans surprises et sans illusion. Ce n’est plus une pensée lointaine qui anime un rêve, dans une chambre nocturne. C’est un homm
32 ose peut se passer en vérité. Alors seulement, ma pensée trouve son point d’attache, découvre sa mesure, sa force ou sa faible
33 mineures et curieuses ou certains ornements de la pensée que le critique, blasé par des lectures trop rapides, et plus sensibl
34 s trop rapides, et plus sensible aux tics qu’à la pensée fondamentale, n’aura pas manqué de signaler comme caractéristiques de
35 orts, de luttes, de sacrifices et d’éloquence, de pensée libre, de raison cartésienne, de soif de Justice et de passion libert
36 événement central doivent se rapporter toutes nos pensées , toutes nos actions, tous nos systèmes… Une politique, une éthique, u
37 ule dignité est d’avoir foi dans le pouvoir d’une pensée droite, — on se demande par quelle rancune vaguement démoniaque, et s