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que des vues générales et quelques directions de
pensée
. Ce n’est pas suffisant, mais c’est urgent. C’est de quoi nous manquo
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in d’un grand péril et d’un beau risque, c’est la
pensée
qui anime tous ces essais. L’épreuve des armes nous attend peut-être
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ne tâche d’une importance particulière pour notre
pensée
réformée. Car il se trouve que nous passons, nous protestants, tantôt
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hrétien. Ces bases étant posées, faisons dans nos
pensées
un petit saut de quelques siècles, pour retomber tout à la fois dans
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éformateur. Et je ne crois pas être infidèle à sa
pensée
en y ajoutant cette précision : ce n’est pas la forme d’un État qui c
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sanne et Genève, sous les auspices des Amis de la
pensée
protestante, ainsi qu’à l’aula de l’Université de Bâle, sur la demand
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rai. — Mais alors, n’êtes-vous pas torturé par la
pensée
que votre argent contribue à prolonger un massacre ? — Nullement, rép
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ment, c’est un grand principe d’unité entre notre
pensée
et nos actions. Cette absence d’un principe d’unité est si totale qu’
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en effet, nous mélangeons de moins en moins notre
pensée
à notre action. L’impuissance de la pensée sur la conduite générale d
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notre pensée à notre action. L’impuissance de la
pensée
sur la conduite générale des affaires, tel est le dogme fondamental d
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t admis, dans notre société, que les hommes de la
pensée
n’ont rien à dire d’utile aux hommes d’action, aux capitaines de l’in
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tout le monde trouve parfaitement naturel que la
pensée
abdique sa liberté et se soumette aux besoins de l’action, du haut en
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a est juste, si l’on commence par admettre que la
pensée
est impuissante sur les lois fatales de l’action. Si les discours ne
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s… Et cependant, une société où les valeurs de la
pensée
n’ont plus aucun rapport avec les lois de l’action, une société qui m
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ue dans la proportion de 1 à 100. Que va faire la
pensée
, en présence de cet essor fulgurant de l’action ? Et que va faire la
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, antihumaine. C’eût été le rôle des hommes de la
pensée
que d’avertir les hommes d’action. Ils avaient là une chance et un de
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ar ce qu’ils appelaient le désintéressement de la
pensée
. Ils ont renoncé à leur mission de directeurs spirituels de la cité.
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s de la cité. Bien sûr, ils n’ont pas dit : notre
pensée
, à partir d’aujourd’hui, renonce à agir, mais ils ont dit : la dignit
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nonce à agir, mais ils ont dit : la dignité de la
pensée
réside dans son détachement de toute action, dans son désintéressemen
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la croyance au Progrès est devenue l’opium de la
pensée
. Bien entendu, ce n’est point parce qu’ils étaient méchants ou très s
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e tout le monde est d’accord pour déclarer que la
pensée
n’a rien à voir avec l’action. Soit qu’elle plane, orgueilleuse et pu
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e la guerre qui imposent leurs nécessités à notre
pensée
impuissante. Quand la culture ne domine plus l’action, c’est l’action
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à son tour ne tarde pas à se défaire. Dès que la
pensée
se sépare de l’action, les hommes se trouvent séparés les uns des aut
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tion obéissait spontanément aux mêmes lois que la
pensée
. Mais aujourd’hui que la Loi des Juifs, le droit et la théologie sont
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our l’esprit que dans la présence effective de la
pensée
et de la foi à toutes les misères de ce monde. La liberté, tout le mo
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soit vraiment à hauteur d’homme ? Un monde où la
pensée
, la culture et l’esprit, soient de nouveau capables d’agir ? Et quell
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eau capables d’agir ? Et quelle est l’attitude de
pensée
qui peut nous orienter dès à présent vers une communauté solide et po
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a pas d’autres racines que le mal qui est dans la
pensée
. Et voici sa racine profonde : politiciens ou intellectuels, tous ont
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est qu’il est particulièrement libérateur pour la
pensée
et la culture en général, dans notre époque totalitaire. Nul n’ignore
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le, par les sommes de Thomas d’Aquin, fixait à la
pensée
et à l’action des règles véritablement communes, ordonnées à une même
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eur rôle de direction, dans tous les ordres de la
pensée
et de l’action. Oui, les Églises ont quelque chose à dire aux économi
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n somme d’un scepticisme, car elle suppose que la
pensée
de l’autre, qu’on tolère, ne passera jamais dans les actes. Je n’aime
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ner le meilleur de soi-même, aller au terme de sa
pensée
, jusqu’à l’acte qui la rend sérieuse. Refaire un monde et une culture
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cette déclaration prophétique d’un homme dont la
pensée
me paraît plus actuelle que jamais, Alexandre Vinet. « Veuillez d’abo