1 1947, Doctrine fabuleuse. Orientation
1 ue l’on découvre Don Juan dans le mouvement de la pensée de Nietzsche, le Supplice de Tantale dans un récit de Jean-Paul. De m
2 1947, Doctrine fabuleuse. Premier dialogue sur la carte postale. La pluie et le beau temps
2 u temps. Écoutez-moi, Sonnette : vos actions, vos pensées , votre idée de l’amour se réfèrent en vérité à une carte postale en c
3 leur lieu, j’établis en ce lieu la demeure de mes pensées . Ainsi, nous dit la Fable, fit Myscille, habitant d’Argos. N’ayant p
3 1947, Doctrine fabuleuse. Quatrième dialogue sur la carte postale. Ars prophetica, ou. D’un langage qui ne veut pas être clair
4 té en général que celle qu’impose la fin de toute pensée . Le critique. Restons, si vous le voulez, sur le plan du langage. N’
5 3e règle de sa méthode : « Conduire par ordre mes pensées en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à con
6 us interrompre davantage aux développements d’une pensée qui m’est curieusement étrangère. Vous parliez d’une vision totale ?…
4 1947, Doctrine fabuleuse. Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
7 Un soir, après quelques alcools et un échange de pensées au même titre avec une amie d’une beauté de plus en plus frappante, i
5 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
8 l homme ? Le suicide ? Rien n’est plus loin de sa pensée . Sa vision du monde serait exactement celle d’un philistin sympathiqu
9 au ou dans le cœur. La pudeur aussitôt affecte la pensée , les sentiments. On parle « d’étalage impudique » lorsqu’un auteur ex
10 ets l’un de l’autre. Alors le corps a honte de sa pensée , et celle-ci des désirs de son corps, comme d’un embrassement sans am
6 1947, Doctrine fabuleuse. Angérone
11 s facultés vers un objet unique et dans une seule pensée — l’identification, par la conquête chez l’un, par l’abandon chez l’a
12 tention sur un objet non corporel, œuvre d’art ou pensée d’un ordre difficile, peut échouer comme par un court-circuit dans le
13 ses bras, et la contemple. Et il la nomme dans sa pensée , comme s’il doutait… Adolescence ! Le charme du désir est celui du si
7 1947, Doctrine fabuleuse. Le nœud gordien renoué
14 s heures, des jours, des mois. Combien de grandes pensées se nouèrent dans ce piège à méditations symboliques ! Combien de rega
15 onvolutions de cet emblème d’un cerveau, né d’une pensée unique et vraiment souveraine : la royauté dans son état naissant. Je
8 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
16 r lui avoir dédié, entre tant d’autres, une seule pensée d’amour pur et gratuit. L’auteur du nouveau Testament n’en demande pa
9 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
17 a fin du monde Parmi toutes les libertés que la pensée se donne lorsque, se dégageant de notre condition, elle imagine des i
18 use cousue de fil blanc de ma vitalité : la seule pensée que mon souffle puisse, dans quelques instants, s’arrêter, accélère m
19 , dans son ensemble, résiste instinctivement à la pensée de la Fin, refuse de toutes ses forces de la « réaliser », bien plus,
20 ité, mais seulement ce qui la condamne. Ainsi, la pensée de la Fin a les meilleures raisons du monde d’être pensée ; toutefois
21 e la Fin a les meilleures raisons du monde d’être pensée  ; toutefois l’effort entier de notre vie la neutralise. D’où vient al
22 grand nombre, à tous les lettrés sans esprit, la pensée de la catastrophe s’acclimate lentement parmi nous ? D’où, sinon de l
23 ive Église, au début de notre ère, vivait dans la pensée de la fin imminente. Mais parmi nous, qui avons cru pouvoir éliminer
24 penser sa fin, ni rien. Elle ne peut être en soi pensée , et l’homme en elle reste à peu près dénué de réalité, jusqu’au jour
25 e absolue de ses journées et de ses nuits, de ses pensées et de ses gestes, de son savoir, de ses refus, de ses aveuglements, d