1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
1 points de départ différents qu’il y a d’écoles de pensée dans notre société actuelle. L’un parlera de l’invention du soc, ou d
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
2 cière entre la foi chrétienne de l’Occident et la pensée religieuse de l’Asie1. Sur d’autres plans, pourtant, les différences
3 jours, tous les esprits occidentaux nourris de la pensée mystique du Proche-Orient8 ont accolés à nos deux termes. Nous aurons
4 e. Yin yang Dans le symbole central de la pensée chinoise (le cercle divisé par un grand S qui représente la Voie ou l
5 bien que leurs résultats se montrent, non dans sa pensée , mais dans ses faits et gestes. Ceci vaut surtout du cas qu’il fait d
6 urs modernes qui se réclament en Occident de la «  pensée traditionnelle ». Ces utopistes à rebours projettent dans un passé qu
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
7 n réel, déjà fortement structuré à la fois par la pensée grecque, les traditions religieuses du Proche-Orient, et l’ordre impé
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
8 notre histoire, partout active. D’une forme de pensée personnaliste Cependant, l’exercice séculaire de cette dialectique
9 ours de ces débats, informa par la suite toute la pensée théologique, dans les époques où la philosophie n’était encore que sa
10 nes politiques et juridiques d’une part, et de la pensée scientifique de l’autre. Sautons au xxe siècle. Nous y voyons posé,
11 les présocratiques, et que vingt-cinq siècles de pensée n’ont pas encore résolues ? Celle de l’atomisme et du continu, ou cel
12 ates aux pythagoriciens ? Faut-il imaginer que la pensée grecque, hantée par cette forme antinomique de l’entendement, l’aurai
13 et dans les limites que l’on vient d’indiquer, la pensée personnaliste peut être qualifiée de médiatrice, autant que d’instiga
14 s discipline ; et celles qui naissent de la seule pensée rationnelle, une transformation de notre entendement, qui les élimine
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
15 de la Vierge. Et Notre-Dame répond à la Dame des pensées , comme à la cortezia des troubadours la mystique de l’amour divin d’u
16 inaves et le Dispater des Celtes, les courants de pensées judaïques et arabes, iraniens et manichéens, et vingt écoles métaphys
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
17 prévoit l’instauration prochaine du contrôle des pensées par le Pouvoir. Utopies optimistes chez les totalitaires : ce sont le
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
18 au plus haut point du paradoxe, a créé un type de pensée en tension, ou mieux par tensions, qui sera jusqu’à nous la marque et
19 Ces structures et ces attitudes spécifiques de la pensée chrétienne ne pouvaient pas manquer de conditionner une certaine appr
20 ge mesure la problématique de nos sciences. a) La pensée par tensions. — Le dogme du Dieu-homme fut le problème crucial de la
21 de proche en proche, sur tous les plans de notre pensée occidentale, le « scandale » des réalités contradictoires s’est propa
22 fait à la définition de l’Occident. Or ce type de pensée se manifeste aux étapes décisives de notre science. Certes, on ne peu
23 pas seulement conditionné de nouvelles formes de pensée , mais elle a prédéterminé, circonscrit et valorisé le champ même des
24 uivons ici l’exégèse magistrale qu’a donnée de la pensée nietzschéenne Karl Jaspers59 : Si les Grecs, qui fondèrent la scienc
25 ordonnances et les lois établies précédemment. La pensée logique elle-même éprouve le besoin de se mettre sans cesse en échec,
26 tentent de consoler et de réconforter Job par des pensées spécieuses. Il exige de l’homme un savoir qui cependant paraît sans c
27 culier du savant que de tenir pour suspecte toute pensée qui d’avance le satisfait et le convainc. Ainsi, c’est dans la mesur
28 lement, le matérialisme devenu système général de pensée , sera décrété doctrine d’État par l’URSS. Mais tandis que dans ce pay
29 uite que cela ruine à jamais les certitudes de la pensée matérialiste. Celles-ci se fondaient sur l’idée fixe que la preuve de
30 tiques, et qui semble, par suite, appartenir à la pensée et à ses lois, voilà qui tendrait à prouver l’existence d’une continu
31 nce d’une continuité entre la matière brute et la pensée la plus abstraite. Il faudrait alors dissocier bien plus radicalement
32 plus radicalement qu’on ne le fait d’ordinaire la pensée humaine et l’Esprit (mind and Spirit). Et ceci ramènerait la pensée s
33 l’Esprit (mind and Spirit). Et ceci ramènerait la pensée sous le règne de la Loi, c’est-à-dire dans la « chair », telle que le
34 s’effacent entre le « fond » de la matière et la pensée . Ils en déduisent tout un système du monde qu’ils qualifient de panth
35 l’Univers se transmettraient « à la vitesse de la pensée  », c’est-à-dire sans nulle perte de temps65. Mais là encore, le choix
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
36 eant l’action de ses mains et les décisions de sa pensée . D’autres prétendent que l’homme n’était poussé que par l’envie d’amé
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
37 de progrès L’idée d’évolution est une forme de pensée qui affleure avec puissance, en Occident, au début de l’ère technique
38 e politique. Il s’agit au début de l’archétype de pensée qui conditionne notre idée du Progrès, au sens que lui donne Condorce
39 n retour inconscient (par angoisse) aux formes de pensée cycliques. Pourquoi la recherche ? La civilisation née en Europ
40 du Dieu-homme, ont fait du paradoxe une forme de pensée fondamentale et normative pour l’Occident. Forme de pensée et d’amour
41 ndamentale et normative pour l’Occident. Forme de pensée et d’amour, car tout amour est à la fois du même et de l’autre, du pr
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
42 ourd’hui les peuples affectés par ses méthodes de pensée , de production matérielle ou d’organisation de l’État, se rendent pol
11 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
43 j, dont les disciples, en retour, ont donné de la pensée hindoue la version la plus répandue, sinon la plus exacte, en Occiden
44 n’écoutent pas, et que l’angoisse est mère de la pensée . Si les anciens Hindous, les Sumériens, les Égyptiens et les Romains
45 d’une technique étrangère à tous ses systèmes de pensée le trouvent beaucoup plus démuni que ne le fut l’Occident devant ces
46 de l’or, rajeunir, voyager dans la lune, lire les pensées , tuer ou guérir sans contact… — tout est là, ou peut l’être bientôt.
47 vraies : la magie, le contrôle des sources de la pensée , l’idéalité du réel et la réalité des forces transcendantes. Au momen