1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Introduction
1 aire, de tour de main, qui est d’abord un tour de pensée . Il nous fait voir un jeu d’institutions dont la complexité s’est rév
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Puissance du mythe
2 est pas moins occupée que le regard, c’est que la pensée n’est pas moins occupée que la mémoire. Ce n’est pas seulement un seg
3 nne venaient comme d’eux-mêmes devant l’œil de ma pensée se poser debout aux quatre points cardinaux de ce colossal paysage :
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
4 antie de leur existence distincte. C’est donc une pensée réaliste qui anime toute la construction, tandis qu’une logique forma
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
5 On dirait qu’il s’installe dans son bureau, et sa pensée ne vagabonde pas, reste enfermée dans sa serviette de cuir. Rien d’ét
6 ssait leur pays) plutôt que créateurs d’art ou de pensée pure. Médecins praticiens, guérisseurs d’âmes, mystiques intervenant
7 ion de la grandeur. Et plus d’obstacles devant la pensée . Le Suisse s’appelle Jean-Jacques. Il s’appelle Germaine de Staël. Il
8 r cet enseignement. Plus discrets, des foyers de pensée confessionnelle sont entretenus à Lausanne (née à l’indépendance avec
9 onversation au hasard, en Suisse romande. Notre «  pensée  » se trouve souvent réduite à l’état de velléités, de morceaux inform
10 se dessine, ou, plus précisément, un mouvement de pensée d’est en ouest se prononce. Si Rousseau a fécondé le préromantisme al
11 dans une forme assimilable par ses catégories de pensée , l’esprit du Saint-Empire médiéval, ou le romantisme allemand. Des re
12 le type même de l’écrivain qui ne peut séparer la pensée de l’action, ni la passion de la lucidité. Son expérience des hommes
13 engageait. Jeter des ponts, relier l’action à la pensée , concilier les cultures ou les grands intérêts, juger sans illusions
14 dère qu’il est à lui seul un moment capital de la pensée européenne.109 Dans un autre domaine des sciences de l’homme, la p
15 nt, puis centrée sur sa propre subjectivité, à la pensée cohérente et autonome, devenue maîtresse d’elle-même dans la mesure o
16 ynold : elle rejoint sur des points essentiels la pensée éthico-politique des auteurs protestants les plus influents des xixe
17 s-ci, constitue donc le commun dénominateur de la pensée catholique et de la pensée réformée dans le domaine politique, si bie
18 mun dénominateur de la pensée catholique et de la pensée réformée dans le domaine politique, si bien qu’il n’existe pas en Sui
19 comme la Croix-Rouge ou dans le rayonnement de la pensée d’un Karl Barth qu’elle témoigne de sa véritable nature ; ou encore,
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
20 C’est ce que nous porterait à croire une forme de pensée certes courante encore, mais qui est elle-même anachronique : celle d