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a chair aux dieux pour qu’ils en meurent, — s’ils
perdent
leur divinité de s’être une fois laissé surprendre et abuser. À cette
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servirait, pense-t-il, de gagner le monde s’il y
perdait
son moi ? Il est certain qu’à sa manière il a raison. Car à gagner, l
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n qu’à sa manière il a raison. Car à gagner, l’on
perd
toujours quelque chose : l’attente, l’espoir, la nostalgie du gain. S
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l est vrai qu’il faut beaucoup de soins, de temps
perdu
, de complaisance et de folies pour composer une telle croyance. Nul n
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s’ils sortent ensemble. Et le reste, souvent, se
perd
dans les alcools. Tout se passe comme si l’homme d’Amérique n’avait q
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bar, toujours d’un frigidaire. Mais alors le mari
perd
en autorité ce qu’il gagne en intimité. Il se peut que les mariages d
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e, vers les petits lacs secrets de New Hampshire,
perdus
dans les forêts de bouleaux ; à Concord où j’ai vu la maison d’Emerso
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, riposta le maréchal, il n’y a pas une seconde à
perdre
! » m. « Einstein, patriarche de l’âge atomique, m’a dit : “C’est
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ée fédéraliste en soi, nous ferons bien de ne pas
perdre
de vue cette expérience-témoin, concrète, typique, et particulièremen
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dans le domaine des mœurs et de la culture elle y
perdrait
autant que nous. L’Europe a dépassé le stade de l’individualisme écon
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iques rejoindront un jour, les défaitistes auront
perdu
comme il se doit, et les nationalistes feront l’opposition indispensa
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éloignent et l’une après l’autre se brisent ou se
perdent
inexorablement dans la rumeur informe de la vie quotidienne. Une long
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ai par ces mots : on dirait, à la voir, qu’elle a
perdu
la guerre. Militairement, Hitler et ses séides ont été battus et sont
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es vêtements en désordre. Physiquement la brute a
perdu
, mais la brutalité a triomphé. La brute a donc imposé son point de vu
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de s’asservir aux dogmes d’un parti. Tout ce qu’a
perdu
la religion, c’est la politique qui le gagne. Admirable libération !
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? Que valent nos craintes ? Qu’avons-nous peur de
perdre
en vérité ? Cette même question, je sais plusieurs Européens qui se l
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de cette absence insensible au grand nombre. Qu’y
perdrait
le monde ? Qu’y perdraient nos enfants ? Alors paraît comme dénudée p
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le au grand nombre. Qu’y perdrait le monde ? Qu’y
perdraient
nos enfants ? Alors paraît comme dénudée par ces questions une répons
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’humain, oui, l’âme d’une civilisation qui serait
perdue
, perdue pour tous et non seulement pour nous ! Ce n’est donc pas au n
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oui, l’âme d’une civilisation qui serait perdue,
perdue
pour tous et non seulement pour nous ! Ce n’est donc pas au nom de je
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n de cette période qu’à la question : « Si le sel
perd
sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? » ; les catholiques moderne
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ctoire, il faut bien le dire. Les nations qui ont
perdu
la guerre ont tout perdu ; mais celles qui l’ont gagnée n’ont rien ga
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ire. Les nations qui ont perdu la guerre ont tout
perdu
; mais celles qui l’ont gagnée n’ont rien gagné : elles ont seulement
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s, tels que « Le supplice de Tantale », « L’Ombre
perdue
», « Le nœud gordien » — textes qu’il écrivit entre 20 et 40 ans. Mai
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autre voie sûre et connue, où que j’arrive, je me
perdrais
en route.) Dans l’insignifiance d’une vie où l’argent et la guerre s
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tuette à quatre sous, caillou noir, carte à jouer
perdue
sur laquelle on met le pied par hasard. Mais nous touchons ici au fét
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un vers ou si je le retrouvais, comme un souvenir
perdu
, comme un rêve qui sombrait et que je ramène sur la berge du réveil p