1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 ut se maintenir à peu près au niveau du voisin, à perdre la mesure de ce qu’il peut dépenser sans s’affaiblir. Les armements d
2 e dynamisme. Ainsi, sous prétexte de vivre, elles perdront leurs raisons de vivre. Voici donc le dilemme que nous pose ce miméti
3 à faire bloc, mais alors la guerre est moralement perdue avant d’être livrée, puisque la conception totalitaire s’est déjà ins
4 opposition physique dans le jiu-jitsu : elle fait perdre son équilibre à l’assaillant. Elle lui fait perdre le soutien que lui
5 erdre son équilibre à l’assaillant. Elle lui fait perdre le soutien que lui donnerait l’opposition violente à laquelle il s’at
6 e de valeurs, où il ne sait comment agir, et il y perd son assurance. Représentons-nous cela : deux hommes se battent. Ils s
2 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
7 ue de richesses les réformés n’ont-ils pas laissé perdre de la sorte, et n’ont-ils pas laissé dénaturer ! Mon désir n’est null
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
8 ent là une chance et un devoir vital. Or, ils ont perdu cette chance. Ils n’ont pas vu le danger, ils ont eu peur de le prévo
9 contrôlés. Et plus on y échange de mots, plus ils perdent leur force et leur sens, et leur délicatesse d’appel. Alors les écriv
10 s, ou bien se sont trompés sur sa nature. Ils ont perdu de vue sa définition même. Leur point de départ est faux, et c’est po
11 issent au malheur de l’homme. Dans ce monde qui a perdu la mesure, le seul devoir des intellectuels — et j’ajouterai : leur s
12 r seul pouvoir — c’est donc de rechercher l’homme perdu . Or l’histoire nous apprend que l’homme ne trouve sa pleine réalité e
13 la personne, nous qui sommes encore épargnés, ne perdons pas notre délai de grâce : c’est à nous de gagner la vraie paix, c’es
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
14 naissante, quand tout, comme aujourd’hui semblait perdu , Athanase prononça cette parole : Nubicula est, transibit — c’est un
5 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
15 otre faiblesse une fois reconnue et confessée, ne perdons pas de temps à nous lamenter ou à critiquer vainement. Mettons-nous a
16 r qui entrera dans nos temples ne se sentira plus perdu chez les braves gens, mais accueilli dans une maison de Dieu. Ce que
6 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
17 n péché, c’est ce qui obscurcit ma visée, me fait perdre de vue le but, m’en fait douter quand il est invisible, bref, me déto