1 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
1 ux qu’a touchés le romantisme — encore un paradis perdu  ! Mais les vrais paradis seront toujours perdus : ils naissent à l’he
2 is perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours perdus  : ils naissent à l’heure où on les perd. Souvenirs de Salzbourg et de
3 oujours perdus : ils naissent à l’heure où on les perd . Souvenirs de Salzbourg et de Prague, Mozart et Rilke, et la Vienne d
4 souvenirs de notre enfance. Et voici que ce Temps Perdu , tout d’un coup, est encore plus proche : c’est l’an passé, c’est ava
2 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
5 er et nous cingler de grosses ironies. Nous avons perdu le sens de la grandeur, nous n’avons plus de buts communs ? Ils vont
3 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un salon atomique (26 décembre 1945)
6 on qu’on aurait décidé de ne pas détruire. Je m’y perds régulièrement, cherchant d’un œil anxieux l’Obélisque, qui n’est même
4 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Pour la suppression des visas (23 avril 1946)
7 ek-end. Le mot partir a donc changé de sens. Il a perdu son aura dramatique. Plus question de couper les ponts, de brûler ses
5 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Les nouveaux aspects du problème allemand (30 mai 1946)
8 ment occupé par quatre armées étrangères, qu’il a perdu un tiers de son territoire à l’Est, qu’il n’a plus de quoi manger et
6 1948, Le Figaro, articles (1939–1953). Sagesse et folie de la Suisse (13 octobre 1948)
9 ontinue d’être folle à l’unanimité, la Suisse est perdue sans nul doute. Mais l’Europe aussi sera perdue. Or je crois qu’elle
10 t perdue sans nul doute. Mais l’Europe aussi sera perdue . Or je crois qu’elle peut être sauvée d’une balkanisation presque fat