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nfin d’une première automobile fabriquée, à temps
perdu
, alors qu’il est simple mécanicien chez Edison. Il fonde tôt après la
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igences les plus rudimentaires de son corps. Il a
perdu
le contact avec les choses naturelles, et par là même, avec les surna
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ue plus rien — que l’envie. Mauvais travail. Il a
perdu
le sens religieux, cosmique, de l’effort humain. Il ne peut plus situ
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une liberté dont nous ne sommes plus dignes. Nous
perdons
, en l’acquérant, par l’effort de l’acquérir, les forces mêmes qui nou
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umanisme de nos humanités. Il est certain qu’il a
perdu
son ascendant. D’ailleurs son pouvoir, s’il en eut, ne s’étendit guèr
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des scènes gagne à cette retenue mondaine ce que
perd
le pittoresque de l’action, encore que l’évocation de cette haute soc
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er la fuite des heures et de la vie : l’existence
perd
sa fièvre au cours des longues heures silencieuses qui s’égrènent une
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istianisme et capitalisme feraient bien de ne pas
perdre
de vue cet exemple. j. « Avant l’Aube de Kagawa », Foi et Vie, Paris
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deur raffinée. « Celui qui veut sauver sa vie la
perdra
, mais celui qui veut la perdre la rendra vraiment vivante », répète i
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t sauver sa vie la perdra, mais celui qui veut la
perdre
la rendra vraiment vivante », répète inlassablement M. Gide25. Seulem
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5. Seulement, celui qui, de propos délibéré, veut
perdre
sa vie, et non pas pour Christ, mais pour la rendre vraiment vivante,
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s le tour qu’il adopte : « mais celui qui veut la
perdre
… » k. « André Gide ou le style exquis », Foi et Vie, Paris, n° 31, o
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rement dominés par la classe ou la race, et c’est
perdre
son temps que de contester leur croyance. Ces hommes-là savent au moi
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litiques seraient sans force, les luttes sociales
perdraient
beaucoup de leur violence. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose
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grands fournisseurs. On prétend que l’individu se
perd
de plus en plus dans la masse anonyme. Je crois que c’est là ce qu’il
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édiates. La personne, au contraire, de l’individu
perdu
dans l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d
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philosophe et les coutumes du citoyen moderne ont
perdu
toute commune mesure. Que se passerait-il si un beau jour le public s
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reste digne de sa charge, elle seule n’a rien à y
perdre
. Faut-il rappeler ici les graves avertissements de Berdiaev ? Faut-i
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l’esprit »… Mais, quel esprit ? Et qui l’a laissé
perdre
? Et que va-t-on lui sacrifier ? Supposez qu’un homme paraisse, et qu
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’est point qu’il la craigne, ou qu’il craigne d’y
perdre
le pauvre moi des psychologues, son reproche à la foule, c’est qu’ell
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in La Paz, capitale de la Bolivie, ville étrange,
perdue
à 4000 mètres d’altitude dans un désert glacé, dominé par d’énormes c
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saura leur dire le mot de ce destin. « Nous avons
perdu
la guerre, Bell, et dans la situation où nous sommes, nous ne pouvons
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t qui rendent à notre jugement une rigueur qui se
perdait
à soupeser des objets trop petits. 63. Il est curieux de noter que
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i il croit. Et pour les autres, qu’importe qu’ils
perdent
à cette lecture des « certitudes » mal centrées, purement traditionne
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la chose la plus répugnante qui soit. » Il faut
perdre
la croyance en Dieu, en la liberté et en l’immortalité, comme ses pre
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une union par essence incontrôlable, qu’elles ont
perdu
leur communion réelle. Rappelons ici l’histoire de la tour de Babel :
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dominés, mais c’est choisir aussi celle qui les a
perdus
! Je leur propose l’Europe des régions, comme offrant la formule la m
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ns et de se « faire » du même mouvement, l’Europe
perdrait
ses dernières chances de paix, d’autonomie, et de survie de son ident
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n plan, mais s’ils en montraient l’intention, ils
perdraient
aussitôt, et à coup sûr, le pouvoir de le faire peut-être un jour… Je
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e Hermann Kahn, qui voit nos États-nations, ayant
perdu
leurs raisons d’être, bientôt remplacés par une « communauté plus eff
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niveau des États-nations tout est joué, tout est
perdu
. On le sait dans les hautes sphères du Pouvoir. Chacun, pour se sauve