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conclure avec Gide : « L’analyse psychologique a
perdu
pour moi tout intérêt du jour où je me suis avisé que l’homme éprouve
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plus en plus impudemment : je devais paraître si
perdu
. Chaque fois qu’un paquet de dix personnes s’engouffrait dans la cage
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espond à rien dans mon esprit. Peut-être que j’ai
perdu
la notion du temps. Je ne me souviens plus que de cette déception ins
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scène fort ingénieuse qui permit à Mossoul de se
perdre
dans des jupons autrement que par métaphore. À La Chaux-de-Fonds, il
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avions besoin de révolution pour vivre, pour nous
perdre
. Vivre était devenu synonyme de magnifique perdition dans des choses
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e était fait. Nous aimions la Révolution qui nous
perdrait
corps et biens dans sa grandeur comme une femme merveilleuse nous per
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ans sa grandeur comme une femme merveilleuse nous
perdrait
corps et âme dans l’ivresse amoureuse ; nous cherchions cette Révolut
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éléphone à ceux du paradis : « Qui va à la chasse
perd
sa place, nous nous comprenons. » On lui offrit immédiatement un faut
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chirante nostalgie. Pour lui, sans doute, j’étais
perdu
. Mais il souffrait d’autre chose encore : il se savait vieux, mainten
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s rites d’une esthétique ou d’une autre, plus ils
perdent
leur pouvoir de signifier les choses qui nous importent. Vous le save
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sthétique ou de ce sens social, — et voilà qu’ils
perdent
même la problématique utilité de liaison qui était leur excuse derniè
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leur dire ici : les anciens bellettriens qui ont
perdu
toute foi ne connaîtront pas de pardon. Car ils ont vu, et s’ils n’on
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t du jour scintillera l’invisible gage d’un amour
perdu
. s. « Prison. Ailleurs. Étoile de jour », Revue de Belles-Lettre
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d’air s’enrhuma le grand-papa. On craignit de le
perdre
. — « Eh ! quoi, — vinrent lui dire ses amis, — l’orgueil t’aveugle-t-
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s choses ou de l’esprit, comprend enfin qu’il est
perdu
, il découvre la liberté. (Je pense à la boussole autant qu’au sens mo
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boussole autant qu’au sens moral.) Le goût de se
perdre
est un des plus profonds mystères de notre condition, et je ne crois
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dans les méandres de notre chemin : « Il faut se
perdre
pour se retrouver », nous enseigne une doctrine en vérité moins génér
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de lâcher pour mieux croquer. Pourquoi ne pas se
perdre
sans arrière-pensée ? S’il me reste un espoir au sein de mes erreurs
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........... Allons, allons, puisque te voilà bien
perdu
cette fois, dérive un peu vers ces Allemagnes où, tu le sais, la tris
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contraire, ce n’était rien que l’Évangile ? Peine
perdue
? — Grosses questions, questions un peu grosses, dira-t-on. Dans une
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oésie serait-elle ce qui subsiste quand on a tout
perdu
sauf certains mots ? Ce qui émeut quand plus rien n’est là ? Je ne ga
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t originel » a pour fonction de « rappeler la vie
perdue
à une vie magnifiée »26, on peut bien dire qu’elle naît d’une nostalg
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saules des rives ». Neckar imaginé comme enfance
perdue
, mais aussi comme aimé de loin, dans un futur anticipé qui fera de lu