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nce ! Cependant qu’elle récite, « les autres » ne
perdent
pas leur temps. Ils ont su former l’homme et même le déformer de tell
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u clercs, ils oublient ce qu’est l’homme. Ils ont
perdu
de vue sa définition même. Leur point de départ est faux, et leurs ef
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tre cause à la crise présente : l’homme moderne a
perdu
la mesure de l’humain. Le seul devoir des intellectuels, dans la situ
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n qui nous est faite, c’est de rechercher l’homme
perdu
. C’est aussi là leur seul pouvoir. C’est à eux seuls qu’il appartient
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courbe parce qu’elles sont, soi-disant, fatales,
perdent
beaucoup de leur majesté redoutable, dès que l’on considère que le co
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pense trop haut, agit trop bas : c’est qu’elle a
perdu
la mesure. Elle a perdu le sens du niveau proprement humain. Cela écl
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rop bas : c’est qu’elle a perdu la mesure. Elle a
perdu
le sens du niveau proprement humain. Cela éclate dans sa politique :
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sont nées de tels chantages. Et l’on ne sait qui
perd
le plus à ces victoires, du peuple satisfait provisoirement dans sa b
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rement dominés par la classe ou la race, et c’est
perdre
son temps que de contester leur croyance. Ces hommes-là savent au moi
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litiques seraient sans force, les luttes sociales
perdraient
beaucoup de leur violence. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose
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grands fournisseurs. On prétend que l’individu se
perd
de plus en plus dans la masse anonyme. Je crois que c’est là ce qu’il
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médiates. La personne, au contraire de l’individu
perdu
dans l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d
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re, d’une manière un peu paradoxale, que ces lois
perdent
en puissance à mesure qu’elles gagnent en généralité. À mesure qu’ell
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à l’épanouissement futur de la personne. Quand on
perd
sur la personne, on ne peut pas se rattraper sur la quantité, on ne p
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nnaît pas. L’Évangile le révèle à lui-même, comme
perdu
, et par cette révélation, sauvé. Ainsi l’homme n’est humain que dans
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’homme n’est humain que dans un paradoxe ; il est
perdu
lorsqu’il se croit sauvé, il est sauvé lorsqu’il se sait perdu. Je di
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il se croit sauvé, il est sauvé lorsqu’il se sait
perdu
. Je dis que seul ce paradoxe le rend humain, le fait humain : car si
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ain, le fait humain : car si l’homme peut se voir
perdu
, c’est qu’il croit, c’est qu’il est dans la foi ; mais être dans la f
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s’est même produit ceci, que ceux d’entre eux qui
perdaient
la foi — c’est-à-dire le principe animateur —, n’en continuaient pas
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rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à
perdre
quelques coups, pour se prouver que rien de ce qui compte n’en dépend
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hommes n’arrivent pas au bonheur moyen, tout sera
perdu
. Si je crève de faim, tout sera perdu. Le chrétien dit : tout est déj
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, tout sera perdu. Si je crève de faim, tout sera
perdu
. Le chrétien dit : tout est déjà perdu, et bien plus que vous ne croy
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tout sera perdu. Le chrétien dit : tout est déjà
perdu
, et bien plus que vous ne croyez, mais aussi tout est déjà sauvé. Cre
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t de ce qu’ils considèrent comme un privilège, le
perdent
par là même, et dérogent, mais s’obstinent à porter un titre désormai
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ertes, puisque en le sanctionnant naguère, elle a
perdu
la seule force qui le dominait. « Car le péché n’est pas le dérègleme
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sans cesse renaissants. Il a l’impression d’avoir
perdu
la clef de ce qui lui apparaît, dans ses heures de lucidité, comme un
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tat de bonheur « moyen » pour tous les hommes. On
perd
donc son temps à essayer une confrontation des deux attitudes sur le
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i, d’autre part, qu’ils aient bien oublié et bien
perdu
la lucidité d’un La Rochefoucauld et de l’école des moralistes scepti
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r celui qui agit. On me dira sans doute que je me
perds
dans ma mystique ? Allez, vous ne vous retrouvez que trop bien dans l
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e ne sera pas dénoncée, reconnue et combattue, on
perdra
son temps à dénoncer et à combattre les instruments de la guerre mena
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tion est tellement générale que ces dénonciations
perdent
toute efficacité. Elles sont d’ailleurs filtrées et maquillées par la
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. On se battit pour ce système et on l’obtint. On
perdit
de vue les hommes, dans leur diversité. L’État devint une réalité ind
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politiciens, comment ne voyez-vous pas que c’est
perdre
son temps que de raisonner sur des réalités irrationnelles ? Qu’est-c
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s humbles dans leur abaissement. C’est cela qu’on
perd
de vue lorsqu’on réclame pour le spirituel une primauté de droit plut
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paraissent de jour en jour plus absurdes. Ils ont
perdu
la tête, me dis-je. Pourtant non, je n’apprends d’aucun d’entre eux q
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cité promise à ceux qui auront gardé la foi. On a
perdu
la force de croire, mais on voudrait que la félicité subsiste. Bien p
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ajournée sous d’excellents prétextes, a fini par
perdre
toute sa virulence. La révolution russe, oubliant ses objectifs vérit
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lit absurde entre deux opérations dont nous avons
perdu
le contrôle, pour les avoir follement décrétées autonomes : la produc
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e à mettre en jeu sa vie, à la risquer jusqu’à la
perdre
si la mesure de notre acte nous dépasse. « Primauté du spirituel » n’
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artons de la liberté du risque, — c’est peut-être
perdre
sa vie. Cette opposition est tellement radicale, tellement fondamenta
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les philosophes. Tous les autres débats du xixe
perdent
leur aiguillon si on les y compare. Affleurant maintenant au niveau d