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lissent nos résistances spirituelles et nous font
perdre
le sens de l’Église. C’est ici de nos vertus mêmes qu’il importe de n
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se du calvinisme à l’individualisme, dès que l’on
perd
la foi de la Réforme pour ne garder que ses vertus humaines et activi
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ent là une chance et un devoir vital. Or, ils ont
perdu
cette chance. Ils n’ont pas vu le danger, ils ont eu peur de le prévo
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contrôlés. Et plus on y échange de mots, plus ils
perdent
leur force et leur sens, et leur délicatesse d’appel. Alors les écriv
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s, ou bien se sont trompés sur sa nature. Ils ont
perdu
de vue sa définition même. Leur point de départ est faux, et c’est po
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issent au malheur de l’homme. Dans ce monde qui a
perdu
la mesure, le seul devoir des intellectuels, et j’ajouterai : leur se
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r seul pouvoir — c’est donc de rechercher l’homme
perdu
. Or l’histoire nous apprend que l’homme ne trouve sa pleine réalité e
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la personne, nous qui sommes encore épargnés, ne
perdons
pas notre délai de grâce ! C’est à nous de gagner la vraie paix, c’es
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c’est la réalité européenne de la Suisse que l’on
perd
de vue. On l’a senti à l’occasion des sanctions contre l’Italie : pre
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les enviant, nous sommes précisément en train de
perdre
ce qu’ils ont retrouvé : le sens de la réalité irremplaçable d’une na
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néfaste à un double titre. Car d’une part nous y
perdons
ce qui fait notre valeur propre dans la culture de langue française ;
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nous refusant aux contacts et aux échanges, nous
perdons
la meilleure occasion de prendre conscience de nous-mêmes, et de nos
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on justement un effort pour restaurer l’actualité
perdue
d’une tradition ou d’une institution ? Pour réveiller leurs pouvoirs
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tacle, le spectateur était un crétin ! Je me suis
perdu
dans cette effrayante antithèse : l’homme opposé à la nature ; la nat
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aise. Je voudrais insister sur ce point : si nous
perdons
le sens et le goût de la liberté quotidienne, celle qui se manifeste
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ritiques auxquelles j’ai dû me livrer en débutant
perdront
leur légitimité. Si nous refusons de considérer le fait d’être Suisse
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tite patrie et de l’Empire. Peu à peu, le Gothard
perdra
son importance économique, mais il prendra la valeur d’un symbole, et
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ens fédéraliste, et révocables aussitôt qu’ils le
perdent
. » Si vous les obtenez, la révolution nationale dont certains parlent