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é sa science d’esprit pur. Comme un artiste qui a
perdu
son génie et ne croit plus à la peinture, mais qui a conservé son « m
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onde, non sa divinité. Et cependant, nous pouvons
perdre
toutes ces choses, qui sont notre héritage d’« enfants de Dieu ». C’e
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e selon la Loi s’accroît ; jouée contre la Loi se
perd
. Plus elle s’accroît, plus grand paraît l’enjeu, et plus grande la te
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fini du possible divin. Saisissant la proie, l’on
perd
l’ombre, mais l’ombre était la créativité, le foisonnement enthousias
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inverse, il n’est pas douteux que ce Dissimulé ne
perde
sa puissance à mesure qu’on le « révèle », comme disent les photograp
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elaire. Beaucoup s’y arrêtent : « Comment peut-on
perdre
son temps avec ces balivernes d’un autre âge ? » Or ce sont eux qui s
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ts. Quelqu’un disait : Si Paris est détruit, j’en
perdrai
le goût d’être un Européen. La Ville Lumière n’est pas détruite : ell
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t une espèce de guerre civile mondiale. Elle sera
perdue
si nous perdons d’abord le sens de la réalité morale. Et certaines si
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guerre civile mondiale. Elle sera perdue si nous
perdons
d’abord le sens de la réalité morale. Et certaines simplifications le
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a réalité morale. Et certaines simplifications le
perdent
à coup sûr. Je parle ici comme un Européen qui a vu de près des phéno
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vendu son ombre au diable devint très riche, mais
perdit
le goût de vivre. C’est l’une des plus belles fables de ce monde, l’u
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he pour gagner dans l’instant ce qui le tente, il
perd
les autres possibilités, il perd sa liberté, sa proie le lie. « Que s
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qui le tente, il perd les autres possibilités, il
perd
sa liberté, sa proie le lie. « Que servirait à un homme de gagner le
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Que servirait à un homme de gagner le monde s’il
perdait
son âme ? », dit l’Évangile. Le Pacte avec le diable consiste exactem
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des lieux plus riches et populeux. Mais vous avez
perdu
la liberté de monter ou de descendre à votre choix. Vous êtes pris da
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de ces plaisirs démoniaques, qui consistent à se
perdre
soi-même, à se laisser volatiliser dans une puissance supérieure, au
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puissance supérieure, au sein de laquelle, ayant
perdu
son moi, on ne sait plus ce que l’on est en train de faire ou de dire
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cer. 33. La tour de Babel Si la personne se
perd
dans le monde moderne, c’est que les cadres sont devenus trop grands.
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plus grand à tout prix ? Sinon justement pour s’y
perdre
! À l’origine de toutes ces choses trop vastes et trop complexes qui
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’utopie de l’eritis sicut dii. Or quand nous nous
perdons
, c’est le diable qui nous trouve. Et quand pour échapper à notre cond
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le cas présent, leur unité. Et c’est pourquoi ils
perdront
ce bonheur, comme Orphée perdit Eurydice pour avoir voulu s’assurer q
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st pourquoi ils perdront ce bonheur, comme Orphée
perdit
Eurydice pour avoir voulu s’assurer qu’elle le suivait ; par manque d
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avons vu trop grand pour nos pouvoirs, nous avons
perdu
en chemin la règle d’or, l’étalon-homme. Et pour avoir été trop vite
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. Et pour avoir été trop vite en tout, nous avons
perdu
de vue la mesure et le sens des fins dernières de l’œuvre humaine. L’
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nfonce dans la stupidité bestiale. Qu’il aille se
perdre
dans les masses ou dans l’énorme, qu’il croie la science ou invoque l
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’autres temps, on se défendait, on avait honte de
perdre
le contrôle de soi. C’était tout perdre, ou pire : c’était mal vu. Au
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honte de perdre le contrôle de soi. C’était tout
perdre
, ou pire : c’était mal vu. Aujourd’hui l’obsédé se rend intéressant.
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er jusque dans ses derniers refuges, ou bien à se
perdre
en lui jusqu’à l’indistinction. Et finalement, passant les bornes de
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— que la faute en soit à l’homme ou à elle-même —
perd
sa féminité ou devient son esclave. Dans ce dernier cas, elle ne conç
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user. Si vous le prenez trop au sérieux, vous les
perdrez
et vous perdrez. Comme le montre l’histoire suivante. 39. La basto
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prenez trop au sérieux, vous les perdrez et vous
perdrez
. Comme le montre l’histoire suivante. 39. La bastonnade (dessin an
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quelques semaines, il dit : — Mon œil gauche est
perdu
, et mes côtes cassées me font encore souffrir, ne m’en veux pas si je
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nous n’avons pas aimé assez pour l’empêcher de se
perdre
? Pour un avenir que nous devinons à peine et savons encore moins cré
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ous attaque ! En avant donc, il n’y a plus rien à
perdre
! Cet « en avant » qui ne sait pas où il va… Je me souviens des temps
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fugue puissante et soutenue, quand tout semblait
perdu
, gâché et sans remède, un chant profond qui ne cesse jamais, inaltéra
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t il se fera passer pour le bien. Alors tout sera
perdu
. Si les démocraties opposent à Hitler des tanks, des avions, de la pr
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el ordre » se fera passer pour l’ordre. Tout sera
perdu
. La solution est de répondre à l’insensé à la fois selon sa folie et
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l’effort, à Dieu l’issue et le jugement. Si nous
perdons
toutes nos batailles, le destin de Satan n’en est pas moins scellé. T
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lles de notre impérialisme rationnel, nous a fait
perdre
, depuis quelques siècles, le sens cosmique, c’est-à-dire la conscienc
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scernablement mélangés dans nos vies, nous a fait
perdre
le sens moral élémentaire, c’est-à-dire la conscience immédiate d’un
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où l’on appelle un chat un chat, le mal recule et
perd
de ses prestiges ; c’est pourquoi il a inventé la langue des diplomat
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et d’être libres comme ceux qui n’ont plus rien à
perdre
. Je pense à cette pureté du cœur dont Kierkegaard aimait à répéter qu