1 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le point de vue moral
1 mbre 1945. J’ai quitté les bords de mon lac. J’ai perdu cette lenteur et ce silence aimés. Je doute de les retrouver jamais d
2 t accueilli la nouvelle de la Bombe. — Nous avons perdu la face, s’écriaient-ils, nous avons moralement perdu la guerre. Nous
3 u la face, s’écriaient-ils, nous avons moralement perdu la guerre. Nous avons en tout cas terni notre victoire, et le prestig
2 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
4 pendant que les domestiques servent le dîner sans perdre l’équilibre et que la radio ne cesse de ronronner. Le lendemain on se
5 de la mort une plaisanterie d’un goût sublime qui perd son sel à être répétée, étouffent d’une seule pensée les explosions c
3 1946, Lettres sur la bombe atomique. Un salon atomique
6 on qu’on aurait décidé de ne pas détruire. Je m’y perds régulièrement, cherchant d’un œil anxieux l’Obélisque, qui n’est même
4 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
7 ceviez la suite, puissent les trois Grands ne pas perdre la boule ! Car le fait est qu’il n’y en a qu’une de Boule, comme disa
5 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tous démocrates
8 s. Lui. — Autant dire que votre mot démocratie a perdu tout son pouvoir ! Une étiquette qui s’applique à tous les partis et
6 1946, Lettres sur la bombe atomique. La pensée planétaire
9 es, avec nos allusions perfides ou flatteuses qui perdent pointe et sens si l’on se déplace un peu, disons à quelques heures d’
7 1946, Lettres sur la bombe atomique. Problème curieux que pose le gouvernement mondial
10 de nations sans guerres avec d’autres nations. Je perdrais mon temps et le vôtre à fonder en logique, et dans l’Histoire, cette
8 1946, Lettres sur la bombe atomique. L’État-nation
11 s au xxe siècle. L’idée que les nations puissent perdre leur souveraineté et leurs armées vous attriste visiblement. Vous ave
12 l’impression que la civilisation et la culture y perdraient quelque chose de précieux. Nous serions tous fondus dans un magma inf
9 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
13 les armées, je le sais mieux que vous, les hommes perdront quelques vertus et quelques vices de caractère dont ils ne se montrai
10 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
14 J.), fin d’année 1945. Notre monde est sans doute perdu , et c’est la raison de Noël. Dans cette nuit la plus longue de l’anné
15 défaite, mais la désertion seule puisse me faire perdre  ? Je me rappelle cette voix, dans Isaïe, criant de Séir au prophète :
11 1946, Lettres sur la bombe atomique. Appendice. Les cochons en uniforme, ou le nouveau déluge
16 ésultat de l’opération, sur lequel nos savants se perdent en conjectures, j’en tire une conclusion définitive quoique préalable