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mbre 1945. J’ai quitté les bords de mon lac. J’ai
perdu
cette lenteur et ce silence aimés. Je doute de les retrouver jamais d
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t accueilli la nouvelle de la Bombe. — Nous avons
perdu
la face, s’écriaient-ils, nous avons moralement perdu la guerre. Nous
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u la face, s’écriaient-ils, nous avons moralement
perdu
la guerre. Nous avons en tous cas terni notre victoire, et le prestig
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pendant que les domestiques servent le dîner sans
perdre
l’équilibre et que la radio ne cesse de ronronner. Le lendemain on se
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de la mort une plaisanterie d’un goût sublime qui
perd
son sel à être répétée, étouffent d’une seule pensée les explosions c
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on qu’on aurait décidé de ne pas détruire. Je m’y
perds
régulièrement, cherchant d’un œil anxieux l’Obélisque qui n’est même
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ceviez la suite, puissent les trois Grands ne pas
perdre
la boule ! Car le fait est qu’il n’y en a qu’une de Boule, comme disa
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s. Lui. — Autant dire que votre mot démocratie a
perdu
tout son pouvoir ! Une étiquette qui s’applique à tous les partis et
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es, avec nos allusions perfides ou flatteuses qui
perdent
pointe et sens si l’on se déplace un peu, disons à quelques heures d’
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de nations sans guerres avec d’autres nations. Je
perdrais
mon temps et le vôtre à fonder en logique, et dans l’Histoire, cette
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s au xxe siècle. L’idée que les nations puissent
perdre
leur souveraineté et leurs armées vous attriste visiblement. Vous ave
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l’impression que la civilisation et la culture y
perdraient
quelque chose de précieux. Nous serions tous fondus dans un magma inf
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les armées, je le sais mieux que vous, les hommes
perdront
quelques vertus et quelques vices de caractère dont ils ne se montrai
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t Fin décembre 1945. Notre monde est sans doute
perdu
, et c’est la raison de Noël. Dans cette nuit la plus longue de l’anné
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défaite, mais la désertion seule puisse me faire
perdre
? Je me rappelle cette voix, dans Isaïe, criant de Séir au prophète :
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ésultat de l’opération, sur lequel nos savants se
perdent
en conjectures, j’en tire une conclusion définitive quoique préalable