1 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
1 nce ! Cependant qu’elle récite, « les autres » ne perdent pas leur temps. Ils ont su former l’homme et même le déformer de tell
2 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
2 u clercs, ils oublient ce qu’est l’homme. Ils ont perdu de vue sa définition même. Leur point de départ est faux, et leurs ef
3 tre cause à la crise présente : l’homme moderne a perdu la mesure de l’humain. Le seul devoir des intellectuels, dans la sit
4 n qui nous est faite, c’est de rechercher l’homme perdu . C’est aussi là leur seul pouvoir. C’est à eux seuls qu’il appartient
5 se courbe parce qu’elles sont soi-disant fatales, perdent beaucoup de leur majesté redoutable dès que l’on considère que le con
6 pense trop haut, agit trop bas : c’est qu’elle a perdu la mesure. Elle a perdu le sens du niveau proprement humain. Cela écl
7 rop bas : c’est qu’elle a perdu la mesure. Elle a perdu le sens du niveau proprement humain. Cela éclate dans sa politique :
3 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
8 sont nées de tels chantages. Et l’on ne sait qui perd le plus à ces victoires, du peuple satisfait provisoirement dans sa b
4 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
9 rement dominés par la classe ou la race, et c’est perdre son temps que de contester leur croyance. Ces hommes-là savent au moi
10 litiques seraient sans force, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur violence. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose
11 grands fournisseurs. On prétend que l’individu se perd de plus en plus dans la masse anonyme. Je crois que c’est là ce qu’il
12 médiates. La personne, au contraire de l’individu perdu dans l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d
5 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
13 re, d’une manière un peu paradoxale, que ces lois perdent en puissance à mesure qu’elles gagnent en généralité. À mesure qu’ell
6 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
14 à l’épanouissement futur de la personne. Quand on perd sur la personne, on ne peut pas se rattraper sur la quantité, on ne p
7 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
15 nnaît pas. L’Évangile le révèle à lui-même, comme perdu , et par cette révélation, sauvé. Ainsi l’homme n’est humain que dans
16 ’homme n’est humain que dans un paradoxe ; il est perdu lorsqu’il se croit sauvé, il est sauvé lorsqu’il se sait perdu. Je di
17 il se croit sauvé, il est sauvé lorsqu’il se sait perdu . Je dis que seul ce paradoxe le rend humain, le fait humain : car si
18 ain, le fait humain : car si l’homme peut se voir perdu , c’est qu’il croit, c’est qu’il est dans la foi ; mais être dans la f
8 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
19 s’est même produit ceci, que ceux d’entre eux qui perdaient la foi — c’est-à-dire le principe animateur — n’en continuaient pas m
9 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
20 rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à perdre quelques coups, pour se prouver que rien de ce qui compte n’en dépend
21 hommes n’arrivent pas au bonheur moyen, tout sera perdu . Si je crève de faim, tout sera perdu. Le chrétien dit : tout est déj
22 , tout sera perdu. Si je crève de faim, tout sera perdu . Le chrétien dit : tout est déjà perdu, et bien plus que vous ne croy
23 tout sera perdu. Le chrétien dit : tout est déjà perdu , et bien plus que vous ne croyez, mais aussi tout est déjà sauvé. Cre
10 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
24 t de ce qu’ils considèrent comme un privilège, le perdent par là même, et dérogent, mais s’obstinent à porter un titre désormai
25 ertes, puisque en le sanctionnant naguère, elle a perdu la seule force qui le dominait. « Car le péché n’est pas le dérègleme
11 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
26 sans cesse renaissants. Il a l’impression d’avoir perdu la clef de ce qui lui apparaît, dans ses heures de lucidité, comme un
12 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
27 tat de bonheur « moyen » pour tous les hommes. On perd donc son temps à essayer une confrontation des deux attitudes sur le
28 i, d’autre part, qu’ils aient bien oublié et bien perdu la lucidité d’un La Rochefoucauld et de l’école des moralistes scepti
13 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
29 r celui qui agit. On me dira sans doute que je me perds dans ma mystique ? Allez, vous ne vous retrouvez que trop bien dans l
14 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
30 e ne sera pas dénoncée, reconnue et combattue, on perdra son temps à dénoncer et à combattre les instruments de la guerre mena
31 tion est tellement générale que ces dénonciations perdent toute efficacité. Elles sont d’ailleurs filtrées et maquillées par la
32 . On se battit pour ce système et on l’obtint. On perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’État devint une réalité ind
15 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
33 s humbles dans leur abaissement. C’est cela qu’on perd de vue lorsqu’on réclame pour le spirituel une primauté de droit plut
34 paraissent de jour en jour plus absurdes. Ils ont perdu la tête, me dis-je. Pourtant non, je n’apprends d’aucun d’entre eux q
35 cité promise à ceux qui auront gardé la foi. On a perdu la force de croire, mais on voudrait que la félicité subsiste. Bien p
16 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
36 ajournée sous d’excellents prétextes, a fini par perdre toute sa virulence. La révolution russe, perdant de vue ses objectifs
17 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
37 lit absurde entre deux opérations dont nous avons perdu le contrôle, pour les avoir follement décrétées autonomes : la produc
38 e à mettre en jeu sa vie, à la risquer jusqu’à la perdre si la mesure de notre acte nous dépasse. « Primauté du spirituel » n’
39 artons de la liberté du risque, — c’est peut-être perdre sa vie. Cette opposition est tellement radicale, tellement fondamenta
18 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
40 droit de s’en désintéresser. Ou, s’il le fait, il perd le droit de se plaindre quand les affaires, à son avis, vont mal. Ain
19 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
41 lissent nos résistances spirituelles et nous font perdre le sens de l’Église. C’est ici de nos vertus mêmes qu’il importe de n
42 se du calvinisme à l’individualisme, dès que l’on perd la foi de la Réforme pour ne garder que ses vertus humaines et activi
20 1946, Politique de la personne (1946). Préface pour l’édition de 1946
43 ne récrit pas un livre de ce genre sans lui faire perdre sa vertu de prise de position dans le vif, à tous risques. Et surtout