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c’est hélas mon métier. S’ils se fâchent et s’ils
perdent
la tête à votre approche, c’est plutôt parce qu’ils ne savent pas de
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sera d’être une marque de distinction. Vous serez
perdu
. L’agent. Pas du tout. Si ce jour béni arrive jamais, nous changeron
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Mais ceux qui vous croiraient seraient peut-être
perdus
, et en tous cas seraient eux-mêmes joués… Je vois que vous ne me comp
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igue dans son regard : appuyé sur lui-même, il se
perd
en méditations éléates. Le sommeil l’en délivre. Au matin il court se
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ns l’eau des miroirs. Stéphane est en train de se
perdre
pour avoir voulu se constater. Va-t-il découvrir aussi qu’on ne compr
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Stéphane a oublié jusqu’au mot de prière. Orphée
perd
Eurydice par scepticisme faible, par esprit scientifique, par doute m
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ice du cœur. À chaque regard dans un miroir, nous
perdons
une Eurydice. Les miroirs sont peut-être la mort. La mort absolue, ce
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femme l’écho de ce qui serait lui. Et déjà il se
perd
dans ces yeux, mais comme on meurt dans une naissance. Stéphane naît
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ation de Chamisso, décline son nom, déclare avoir
perdu
son ombre. Le second romantisme bat son plein. On a vu bien des fous
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s la conscience moderne le mythe de l’homme qui a
perdu
son ombre, sous les traits pathétiques et naïfs du célèbre Peter Schl
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’ombre est le fait, en nous, de notre chair. Mais
perdre
sa chair, c’est mourir, n’en déplaise aux spiritualismes, et cet « in
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« infortuné Schlemihl » n’était pas mort d’avoir
perdu
son ombre… Il était même si vivant et sa présence si gênante, que je
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u. (Ne connaît-on que ce qui vient à manquer ? Et
perd
-on ce que l’on connaît, comme Adam et Ève l’innocence ?) Schlemihl es
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hlemihl est donc le type classique de l’homme qui
perd
le contact social. L’or même ne suffit pas à rétablir tous les contac
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cupe, en Thébaïde, lorsque l’auteur et le lecteur
perdent
sa trace. Complexe d’infériorité, délire de persécution, perte du con
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le lien de la créativité de l’homme, celui qui a
perdu
son ombre se promène parmi les hommes avec l’angoisse de voir révélée
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tourment d’une femme stérile, l’impératrice qui a
perdu
son ombre et qui emprunte celle d’une fille du peuple. Mais Andersen,
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’est-ce pas l’ombre de Chamisso ? Une ombre qui a
perdu
son homme, cette fois, mais non pas ses charmes profonds. C’est le si
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s régions du nord » et voyageant aux pays chauds,
perd
son ombre, à force de rêver à une jeune femme qu’il aperçoit de sa fe
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nous aujourd’hui. Le qualificatif « d’homme ayant
perdu
son ombre » fut trouvé par M. de Rubulles qui, le voyant dans un de s
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riant qu’il ressemblait à un chevalier ayant tout
perdu
, même l’ombre de lui-même. Le mot le frappa et le retint. » — Outre q
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ir ; tandis qu’un débauché vulgaire gémit d’avoir
perdu
la volupté. L’homme du désir : il ne peut aimer qu’indéfiniment. Il n
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aime que cela : regarder longtemps en silence, se
perdre
dans des yeux. (Certaines heures, soirs, aubes, passages.) L’ivresse
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use tendresse. De plus près encore, l’œil vient à
perdre
toute expression, regard absolu de l’angoisse. Si l’un s’écarte à ce
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ue ce qui s’interrompt. Tu ne sais rien que tu ne
perdes
. Car ce n’est pas le savoir que tu veux, mais la divine connaissance
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ugle qui présida aux fastes de votre rencontre ne
perd
-il pas un peu de son mystère si l’on songe que la femme du banquier é
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les ont trahi leur commune vulgarité, le triomphe
perd
toute saveur. Il faut détruire maintenant les valeurs neuves qu’on av
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les les violent. Pour peu qu’il les impose, elles
perdent
leur sens, puisque le système qui les mesurait n’existe plus. Par-del
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nt toutes les règles, nous ne pourrons jamais que
perdre
. Alors : ou bien nous serons condamnés, ou bien nous recevrons notre
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i donc vécu pour les autres, et mon existence est
perdue
, perdue sans retour ; depuis que je vis pour moi, je suis plus calme…
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écu pour les autres, et mon existence est perdue,
perdue
sans retour ; depuis que je vis pour moi, je suis plus calme… Les aut
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dait point. Aussi ne pense-t-elle pas qu’elle a «
perdu
sa vie ». Liszt, à la fin d’un concert triomphal, s’incline et pronon
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rix pour la durée de la saison. (Tous les joueurs
perdent
.) Ce coup d’épée a fondé le monde moderne. Monde de la simplification
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r, l’autorité. En cette extrémité, et tout espoir
perdu
, on sollicitait son conseil. Il prit la corde qui servait de ceinture
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sa chair aux dieux pour qu’ils en meurent — s’ils
perdent
leur divinité de s’être une fois laissé surprendre et abuser. À cette
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servirait, pense-t-il, de gagner le monde s’il y
perdait
son moi ? Il est certain qu’à sa manière il a raison. Car à gagner, l
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n qu’à sa manière il a raison. Car à gagner, l’on
perd
toujours quelque chose : l’attente, l’espoir, la nostalgie du gain. S
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oi : s’il se trouvait que le monde réellement fût
perdu
, quel que soit le désir que vous avez qu’il dure, et la persuasion où
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sa force. Noblesse oblige au tout ou rien : s’il
perd
une fois, c’en est fini. Jamais il ne se sent plus angoissé qu’à la v
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on armé, des constructions métalliques… Phobie de
perdre
pied… Tout cela ne m’eût pas mené très loin. Mais comme il nous arriv
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mon corps. Ça ne me sort pas. Je me dis : je vais
perdre
. Je me dis : tu ne pourras plus cette fois, tu es trop nerveux. Je de