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ce qui passe, fait sensation, va plus loin et se
perd
on ne sait où, dans un autre rêve naissant, dans le rêve du bonheur d
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e la démocratie du xxe siècle. La première a été
perdue
en France. La seconde a été gagnée en Amérique. En attendant le résul
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ous aimez, c’est le plus grand, risquant ainsi de
perdre
le sentiment d’une grandeur mesurée à la condition d’homme. Vous pens
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oissent au contraire par système. Une société qui
perd
le respect des élites est obligée de le compenser par le culte naïf d
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ants des ministères ; de la Finance (bien qu’elle
perde
du terrain) ; enfin de l’Opinion publique, car nous sommes en démocra
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» le réel, à nous y enfoncer, et peut-être à s’y
perdre
. Une description, une énumération, un bombardement de faits et de sen
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presse, à la radio ni dans les magazines, et vous
perdez
toute influence sur les masses. À quoi Kierkegaard répondrait que les
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l est vrai qu’il faut beaucoup de soins, de temps
perdu
, de complaisance et de folies pour composer une telle croyance. Nul n
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s’ils sortent ensemble. Et le reste, souvent, se
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dans les alcools. Tout se passe comme si l’homme d’Amérique n’avait q
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bar, toujours d’un frigidaire. Mais alors le mari
perd
en autorité ce qu’il gagne en intimité. Il se peut que les mariages d
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il gagnait la veille et ce qu’il va gagner. (Il y
perd
, très régulièrement, et l’on admire son dévouement au bien commun.) M
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tel contraste avec les mœurs des Européens qu’on
perd
l’espoir de jamais faire comprendre les uns aux autres. D’où les accu
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le politicien mais à respecter l’homme d’État ; à
perdre
aux élections sans insulter le vainqueur, et à gagner sans écœurer le
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s s’échelonnent tout au long des superhighways. «
Perdez
une minute, épargnez une vie !… Gardez votre droite… Dépassez à gauch