1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 éralistes immédiates la guerre des États-nations, perdue par tous, et la passion de la résistance européenne. Le temps des pla
2 isation a fabriqué les grands ensembles où la vie perd son sens ; elle a pollué l’air et l’eau, la terre et les semences des
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
3 le milieu du xve siècle, époque où la chrétienté perd ses prolongements proche-orientaux, occupés par les Turcs, et tend ai
4 ste vital pour l’homme européen ; et que nos vies perdraient leur sens, si vraiment nous cessions de croire qu’un lendemain plus v
5 ans une dictature, par exemple, l’idée de progrès perdra nécessairement ce qui fait, à nos yeux, tout son prix : elle cessera
6 le parti a décidé de m’imposer toute faite. Si je perdais cette liberté fondamentale, alors vraiment ma vie n’aurait plus aucun
7 L’une peut exister sans l’autre. L’une peut être perdue sans que l’autre soit ruinée du même coup. Gengis Khan eut l’hégémoni
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
8 discours de Zurich, qu’il n’y a pas une minute à perdre . Quel est l’obstacle apparemment insurmontable à cette union que tout
9 s… À tous les coups, c’est donc l’État-nation qui perd . Il ne correspond plus aux conditions de liberté et de participation
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
10 ole, agressivité frustrée, et surtout angoisse de perdre son identité. Elle a donc pris les caractères cliniques d’un complexe
11 tôt un homme qui souffre de la crainte morbide de perdre une puissance magique qui n’existe pas ! Il s’agit beaucoup moins de
12 ous les pays, unissez-vous ! Vous n’avez rien à y perdre , que vos étrangers ! » Cela dit, les fédéralistes doivent-ils engager
13 terre, sous terre et dans les airs, et de ne pas perdre une occasion de faire voir à quel point elles sont absurdes. Elles so
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
14 mal présentée par ses fidèles. Les régions n’ont perdu ce jour-là que leurs tuteurs, non les vrais partisans d’une cause qui
15 se confondre avec les unités nationales ou bien à perdre leur signification comme unités fonctionnelles. Si on les prend trop
16 uis Armand remarque que « le mot “indépendance” a perdu son sens simpliste d’autrefois. C’est maintenant une question d’échan
17 ontre ces passions-là, nul argument ne vaut et je perdrais mon temps à en écrire. Mais des objections apparemment plus réalistes