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dissimule, refoule, et refuse de nommer pour nous
permettre
un abandon ardent à ce que nous n’osions pas revendiquer. La résistan
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i de situations plus ou moins analogues. Le mythe
permet
de saisir d’un coup d’œil certains types de relations constantes, et
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Si je m’attache au mythe de Tristan, c’est qu’il
permet
de dégager une raison simple de notre confusion présente. C’est qu’il
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n simple de notre confusion présente. C’est qu’il
permet
aussi de formuler certaines relations permanentes noyées sous les vul
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inutieuses de nos psychologies. C’est enfin qu’il
permet
de mettre à nu certain dilemme dont notre vie hâtive, notre culture e
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la passion » au sens où l’entendent les modernes,
permettrait
à Tristan d’enlever Iseut, après qu’ils ont bu le philtre. Cependant
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l’auteur que dans les seules situations où elles
permettent
au roman de rebondir 12. Cette remarque à son tour ne saurait consti
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iltre ? C’est l’alibi de la passion. C’est ce qui
permet
aux malheureux amants de dire : « Vous voyez que je n’y suis pour rie
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oi de chevalerie et les coutumes féodales, nous a
permis
de surprendre le mécanisme de ces contradictions. Alors a commencé no
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’ai stylisée à dessein, il demeure qu’elle nous a
permis
de surprendre à l’état naissant quelques relations fondamentales qui
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arhust (Zarathustra ou Zoroastre). De plus il est
permis
de penser que les survivances celtiques dans le Midi languedocien off
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ignification utilitaire, et limitée. Les coutumes
permettaient
l’adultère et le concubinat24. Tandis que le mariage chrétien, en dev
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donnassent volontairement la mort. Leur doctrine
permettait
, comme celle des druides, le suicide. Toutefois, elle exigeait qu’on
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incte. Il est indemne de ce rationalisme qui nous
permet
, à nous autres modernes, d’isoler et d’abstraire de toute ambiance si
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a mystique courtoises. Toutes les hypothèses sont
permises
en l’absence de documents dont on voit bien pourquoi ils font défaut
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autorise pas à des conclusions générales. Mais il
permet
au moins de reposer un problème que le xixe siècle matérialiste s’ét
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duels — les seuls valables en ce domaine92 — nous
permettront
de préciser tout cela sans excessives simplifications. Ils nous perme
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ut cela sans excessives simplifications. Ils nous
permettront
d’entrevoir les raisons de ce curieux phénomène : « l’abus » du langa
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s dispositions physiologiques sublimées ? Rien ne
permet
de l’affirmer historiquement. En théorie cependant l’objection reste
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me en tant qu’esprit. C’est ce fait seul qui nous
permet
de parler. Qu’est-ce que le langage en effet ? Le pouvoir de mentir a
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par excellence, la meilleure discipline qui nous
permette
de transcender l’amour-passion jusque dans ses formes sublimées. Le c
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virait d’argument contre la thèse d’Otto, et nous
permettrait
de ranger Maître Eckhart parmi les hérétiques. Je simplifie évidemmen
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nôtre. Mais aussi ce caractère d’achèvement nous
permet
de poser une question nette : que vaut le succès même de l’effort lit
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s prétextes économiques ou doctrinaux qui lui ont
permis
de s’emparer du pouvoir). C’est une négation de l’au-delà dont le but
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ambiguïté à la fois essentielle et opportune, qui
permettait
tous les abus, c’est cela qui allait échapper aux tribunaux de l’Inqu
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re empruntée, est-on tenu de la rendre ? — Est-il
permis
de livrer bataille un jour de fête ? — Vaut-il mieux se battre après
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ngés avant l’épreuve des armes) ; les conventions
permettant
de déterminer le vainqueur (c’est par exemple celui qui passe la nuit
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ion de soldats, non de civils. Mais ce Kriegspiel
permit
de mettre au point un instrument qui, par la suite, devait se trouver
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iées, civils et militaires, moyens de destruction
permis
ou condamnés, tomberont. D’où résulte que la défaite d’un pays ne ser
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Elle tendait enfin à détruire un ordre social qui
permettait
et exigeait la guerre, comme expression du vouloir-vivre collectif184
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s firent subir au vieux mythe celtique. Elle nous
permet
de mesurer l’influence décisive de l’amour courtois sur les auteurs d
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— Voici deux autres textes « courtois ». Ils nous
permettent
également de concevoir que Béroul et Thomas n’ont gardé du mythe drui