1 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
1 aud. Peut-être la confrontation du Sage et du Fou permettra-t -elle, par la vivacité du paradoxe, une prise de conscience plus juste
2 vec une sombre joie : « Sort misérable, qui ne me permet rien que d’extrême. » Jacob Boehme, Paracelse, Swedenborg, lectures d
3 rer de là je ne sais quel critère de jugement qui permettrait de placer Goethe « au-dessus » de Rimbaud. C’est la pureté démesurée
2 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
4 ais se dire chrétien. Cette position paradoxale a permis les interprétations les plus diverses. Elle assure aussi à sa pensée
5 as, il n’y a pas de chemin. La foi au Christ nous permet seule de franchir ce cercle enchanté où nous maintient l’argument du
6 bsurdité révoltante que rien au monde ne pourrait permettre d’accepter, quand le martyr reçoit sa mort avec une sorte de sobriété
3 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
7 nous connaissons notre état — parce qu’elle nous permet d’en sortir —, que nous mesurons le réel, et que nous pouvons l’avoue
4 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
8 débat du libre arbitre, opposant Érasme à Luther, permet de définir symboliquement les pôles : pensée « pure » et pensée « eng
5 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
9 imés. Goethe cherche une économie des moyens, qui permette d’aller au-delà de ce que la civilisation lui donne de plus achevé. L
6 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
10 quand ce n’est pas un profond calembour. « Il est permis à chacun de se servir de tel son qu’il lui plaît pour exprimer ses id
11 langage, parmi d’autres fonctions, a celle-là de permettre à nos pensées de circuler. Claudel se donne un règlement, et il obser
7 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
12 un discours divin. »87 Alors le doute n’est plus permis  : l’analogie purement formelle que nous décrivions jusqu’ici devient
13 ui est l’engagement sur la via mystica ? S’il est permis — comme on l’admet un peu trop facilement de nos jours — de tirer de
14 tz écrivit deux romans autobiographiques qui nous permettent de pénétrer l’intimité d’une expérience prémystique. (Ou faut-il dire