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aud. Peut-être la confrontation du Sage et du Fou
permettra-t
-elle, par la vivacité du paradoxe, une prise de conscience plus juste
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vec une sombre joie : « Sort misérable, qui ne me
permet
rien que d’extrême. » Jacob Boehme, Paracelse, Swedenborg, lectures d
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rer de là je ne sais quel critère de jugement qui
permettrait
de placer Goethe « au-dessus » de Rimbaud. C’est la pureté démesurée
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ais se dire chrétien. Cette position paradoxale a
permis
les interprétations les plus diverses. Elle assure aussi à sa pensée
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as, il n’y a pas de chemin. La foi au Christ nous
permet
seule de franchir ce cercle enchanté où nous maintient l’argument du
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bsurdité révoltante que rien au monde ne pourrait
permettre
d’accepter, quand le martyr reçoit sa mort avec une sorte de sobriété
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nous connaissons notre état — parce qu’elle nous
permet
d’en sortir —, que nous mesurons le réel, et que nous pouvons l’avoue
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débat du libre arbitre, opposant Érasme à Luther,
permet
de définir symboliquement les pôles : pensée « pure » et pensée « eng
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imés. Goethe cherche une économie des moyens, qui
permette
d’aller au-delà de ce que la civilisation lui donne de plus achevé. L
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quand ce n’est pas un profond calembour. « Il est
permis
à chacun de se servir de tel son qu’il lui plaît pour exprimer ses id
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langage, parmi d’autres fonctions, a celle-là de
permettre
à nos pensées de circuler. Claudel se donne un règlement, et il obser
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un discours divin. »87 Alors le doute n’est plus
permis
: l’analogie purement formelle que nous décrivions jusqu’ici devient
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ui est l’engagement sur la via mystica ? S’il est
permis
— comme on l’admet un peu trop facilement de nos jours — de tirer de
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tz écrivit deux romans autobiographiques qui nous
permettent
de pénétrer l’intimité d’une expérience prémystique. (Ou faut-il dire