2
clandestins parus en France montre que les idées
personnalistes
avaient fait leur chemin dans l’élite de la Résistance. S’agit-il d’u
3
nous choisissons la seconde voie, la doctrine du
personnalisme
s’impose à l’attention sérieuse. Les jeunes gens qui prenaient consci
4
ligieuses ou métaphysiques des diverses tendances
personnalistes
, tous s’entendaient fort bien sur des formules de ce genre : les inst
5
retrouvent dans tous les ouvrages publiés par les
personnalistes
: vocation, risque, engagement, responsabilité, communautés organique
6
es, beaucoup de philosophes s’étaient intitulés «
personnalistes
» ou l’avaient été avant la lettre : Leibnitz, Kant, Renouvier, ou de
7
Personalist. Mais la caractéristique du mouvement
personnaliste
français fut, dès le début, de considérer sa doctrine comme le fondem
8
urquoi je ne saurais mieux décrire la doctrine du
personnalisme
qu’en indiquant certaines des tentatives d’action les plus typiques q
9
es principes d’action. Car il s’agissait pour les
personnalistes
d’un changement spirituel d’abord, les changements institutionnels n’
10
s, la nationalisation des grandes industries, les
personnalistes
affirmaient la nécessité d’une révolution plus profonde : révolution
11
ndre plus aigu. Conformément à leur doctrine, les
personnalistes
répondirent par un engagement personnel. Ils tentèrent un essai prati
12
exemple unique pour décrire le climat de l’effort
personnaliste
. Il est clair que l’institution du service civil supposait une refont
13
groupe L’un des traits marquants du mouvement
personnaliste
, c’est son insistance sur la nécessité des groupes autonomes et organ
14
ives, sinon les plus spectaculaires du siècle, le
personnalisme
se déclara fédéraliste, ou « pluraliste ». Au centre unique, étendant
15
’un pays le carcan géométrique de ses décrets, le
personnalisme
opposait les foyers rayonnants de création locale : entreprise et com
16
. Entre les deux, le vide, l’espace abstrait. Les
personnalistes
proposaient au contraire un système de foyers de résistance élevés da
17
glorieusement confirmé l’efficacité. Les groupes
personnalistes
critiquaient également la presse en France. Vénale, pauvre en informa
18
faire contre ce mal, sans capitaux énormes ? Les
personnalistes
organisèrent des « clubs de presse ». Dans chaque quartier de grande
19
évolutionnaire ou d’invasion, Les Clubs de presse
personnalistes
fournirent ainsi le premier modèle des publications fameuses de l’Und
20
enir du mouvement À la veille de la guerre, le
personnalisme
avait réussi à dégager les implications de sa doctrine dans les plans
21
e très près ce développement inquiétant. Mais les
personnalistes
mesuraient sans illusions les obstacles qui leur barraient encore la
22
coûteuse pour rester pure. Au reste, la doctrine
personnaliste
impliquait un progrès organique, forcément lent. Il s’agissait de gag
23
tière correspondant aux langues. k. « L’attitude
personnaliste
», Le Monde libre, New York, Montréal, n° 3, octobre 1944, p. 69-72.