1 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
1 le communautaire que se sont assignée les groupes personnalistes , sur l’exemple desquels je vais conclure. Le grand principe qui anime
2 lui obéit dans ses actes. Voici ce que disent les personnalistes  : l’État et les institutions doivent être mis au service de l’homme ;
3 rochain. Mais d’abord il s’agit, pour les groupes personnalistes , de dénoncer et de combattre tout ce qui s’oppose au libre jeu des vo
4 et ceux de la revue Esprit . Le jeune mouvement personnaliste ne se donne pas pour un mouvement chrétien ; vous y trouverez des hom
5 nimateur et dynamique qui fonde tout le mouvement personnaliste , c’est cette formidable idée que tout homme a une vocation, et peut d
6 concret, de la personne, voilà le mot d’ordre du personnalisme  ; voilà son but, à la fois politique, économique et culturel. Ici, la
7 s bien, une chance concrète. Certes, le mouvement personnaliste est encore jeune, et n’a pas remué les masses jusqu’ici. Mais je fera
8 uvez tous, tant que vous êtes, aider le mouvement personnaliste à se développer. Lisez la revue Esprit , lisez L’Ordre nouveau , me
9 chrétiens, vous ne trouvez pas dans le mouvement personnaliste tout ce qu’exige votre foi, eh bien, raison de plus pour l’apporter !
10 sée et de l’action auquel travaillent les groupes personnalistes . Qu’ils le fassent, qu’ils saisissent cette chance ; c’est encore une
11 tion socialiste, tentation prophétique, tentation personnaliste  : tout cela est possible, tout cela donc nous appelle. Ce qui est imp