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’y a de liberté possible pour les communes et les
personnes
que sur la base d’une organisation rationnelle des servitudes publiqu
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qui définit l’homme d’Occident : la réalité de la
personne
et des institutions fondées sur elle. ⁂ La personne, ce n’est pas l’i
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rsonne et des institutions fondées sur elle. ⁂ La
personne
, ce n’est pas l’individu enfermé dans ses droits égoïstes. Mais ce n’
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t qui n’est rien qu’un rouage de l’État. Enfin la
personne
n’est plus une simple idée. C’est la réalité paradoxale et dynamique
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de la Reichswehr ! Que ces critiques n’empêchent
personne
de lire ce livre ! Elles n’ont pour but que de faciliter une lecture
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ay. Dieu le guarit. » Nous ne saurions « guérir »
personne
. On ne nous demande qu’un diagnostic exact de l’humain, c’est-à-dire,
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de construction de notre temps. Politique de la
personne
, Penser avec les mains , le Journal d’un intellectuel en chômage ,
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té à un discours du Führer, en présence de 40 000
personnes
. Mais, ce jour-là, ce fut pour moi foudroyant. Je me souviens qu’avan
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c’est pratiquement limité au très petit nombre de
personnes
qui sont en mesure de les payer. Seules les directrices de magazines
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. À la différence d’Agapè, l’amour chrétien de la
personne
, Éros, le désir sans fin n’est que la projection de l’idéal de l’aman
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s de plain-pied avec cet auteur si peu imbu de sa
personne
. Mon interlocuteur rejette tout de suite une objection possible : Il
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née, sous l’égide de l’Institut neuchâtelois, 500
personnes
, acteurs, choristes et figurants se mirent joyeusement à l’ouvrage po
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Le protestantisme créateur de
personnes
(1939)i Je souhaite que beaucoup d’entre vous2, apercevant le titr
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ssion générale s’est instituée sur les notions de
personne
, d’individu et de personnalité. Il existe un mouvement personnaliste
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trer l’importance concrète d’une définition de la
personne
pour toute action dans la cité. Ces discussions, souvent encombrées d
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este pas moins que le mot d’ordre « Défense de la
personne
humaine » est devenu le slogan par excellence des hommes d’État démoc
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s théoriques que l’on a proposées entre individu,
personne
et personnalité. Je préfère illustrer ces notions par des exemples hi
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rues dans l’Histoire les notions d’individu et de
personne
, et les systèmes qui s’y opposent, nous verrons mieux comment se situ
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les deux tiers de la population, ne sont pas des
personnes
, puisqu’ils ne jouent pas de rôle dans les rouages de l’État. Il est
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l est important de rappeler ce sens romain du mot
personne
. Je le traduirais volontiers en langage moderne par le terme de milic
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vec son sens nouveau, et la réalité sociale de la
personne
, sont bel et bien des créations chrétiennes ou, pour mieux dire, des
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ception occidentale de l’homme : l’individu et la
personne
. Et vous voyez que la distinction entre ces deux vocables si courants
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ollectiviste. Il fallait le prévoir. En effet, la
personne
chrétienne était une sorte de paradoxe : elle unissait l’individu lib
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aître ou à s’altérer, la communauté fondée sur la
personne
courait le danger d’une double déviation : d’une part vers l’individu
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oir politique tendait à opprimer la liberté de la
personne
, en absorbant celle-ci de plus en plus dans des engagements séculiers
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er pour proclamer les droits et les devoirs de la
personne
chrétienne — c’est la Réforme. Nous touchons au cœur même du sujet. Q
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de la Réforme. Calvin ni Luther n’ont parlé de la
personne
en soi. Ils n’ont pas fait une théorie personnaliste, ils ne paraisse
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ur sauver l’Église véritable, car, écrit-il, « si
personne
n’allait au-devant pour rembarrer ces deux vices, toute la pureté de
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ise primitive était une communauté spirituelle de
personnes
, d’hommes nouveaux, à la fois libres et engagés, constituant une mult
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de Calvin, dans la diversité « des Églises et des
personnes
particulières ». Car non seulement il y a plusieurs Églises, mais à l
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eur de chaque Église locale, il y a diversité des
personnes
, c’est-à-dire des vocations particulières. Avec ce terme de vocation,
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orte une précision capitale à la définition de la
personne
. À tel point que je dirais volontiers que la définition protestante d
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is volontiers que la définition protestante de la
personne
, c’est la vocation. La persona romaine, c’était le rôle joué par un i
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e joué par un individu dans le plan de l’État. La
personne
chrétienne, ce sera le rôle que Dieu attribue à chaque homme. Notez b
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e nous retrouvons ici le paradoxe essentiel de la
personne
: à la fois libre et engagée, distincte et reliée à nouveau. Car le r
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ns la société, à sa juste place. Notons que si la
personne
doit être respectée par l’État, ce n’est pas en vertu d’un droit natu
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ct des diversités en politique, et le respect des
personnes
dans la vie privée. L’un entraîne l’autre, l’un ne va pas sans l’autr
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r d’une autre manière encore. Qui dit respect des
personnes
, dit préoccupation de les éduquer. Et vous savez que les problèmes d’
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notions fondamentales telles que l’individu et la
personne
, abordons notre siècle et l’histoire présente. Car en définitive, c’e
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t celui des nations qui respectent l’Église et la
personne
. Nous y trouvons des formes de gouvernement aussi disparates que poss
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forts pour lever le masque, et leur mépris de la
personne
. Voici, à mon avis, les causes de ces deux phénomènes. En Russie, en
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art il a toujours favorisé le développement de la
personne
et donc la formation d’élites civiques actives et responsables, on co
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ers qui menacent en permanence notre morale de la
personne
. Je vais le montrer par deux exemples dont j’essaierai de tirer des c
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doxe vivant que représente, en chacun de nous, la
personne
: l’homme qui sait ce qu’il doit engager tout en gardant sa liberté,
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second point : quelle est la condition faite à la
personne
dans les pays totalitaires ? C’est très simple. On a détruit l’un des
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ès simple. On a détruit l’un des deux pôles de la
personne
: celui de la liberté ou de l’autonomie, et l’on a tout réduit à l’au
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ennent possibles. Certes, l’on crée des ersatz de
personnes
, de personnalités — des milliers de petits Führer — mais c’est l’État
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sonnalités s’appelle au vrai : caporalisation. La
personne
ainsi comprise n’est plus rien qu’une persona au sens romain, un rôle
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entive, inattaquable tant qu’elle reste pure, des
personnes
librement solidaires, telles qu’en forme l’éthique protestante. Seule
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est bien souvent que le résidu, l’empreinte d’une
personne
sur un individu qui ne croit plus à sa vocation, et qui a simplement
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l’importance pratique de cette distinction entre
personne
et personnalité. Hitler peut former, lui aussi, des personnalités éne
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ne peut ni ne veut former, ce sont justement des
personnes
, des vocations irréductibles aux ambitions spirituelles de l’État. Ce
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ctibles aux ambitions spirituelles de l’État. Ces
personnes
-là, ce sont ses véritables adversaires, les seuls sérieux, et il le s
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ue l’on ne peut pas tolérer, c’est précisément sa
personne
, c’est-à-dire sa vocation particulière qui est de prêcher l’Évangile.
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ent opérer, dans le concret, la distinction entre
personne
et personnalité. Je ne vois aucune raison de lui laisser le bénéfice
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entre et l’axe même de la notion chrétienne de la
personne
, à la fois libre et engagée. Il en résulte alors que la Réforme, et s
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et d’abord contre les déviations humanistes de la
personne
: transformons nos démocraties individualistes en démocraties vraimen
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« personnalités », mais de nos vocations — de nos
personnes
—, nous pourrons répéter la fière devise des vieux huguenots : « Tant
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ne et Genève. i. « Le protestantisme créateur de
personnes
», In Extremis, Fribourg, n° 1, 1939, p. 2-22.
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éactions de la foule, c’est-à-dire du drame de la
personne
à ses répercussions dans la communauté. Le dialogue est simplifié à l
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er le calcul que je viens d’esquisser. Cinq-cents
personnes
, dans les diverses régions de notre canton, se mirent de grand cœur à
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Dieu seul pourra nous sauver, lorsque le Malin en
personne
nous accusera, au Jugement dernier. Voilà les dimensions réelles que
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l’acheteur et le vendeur sont nécessairement deux
personnes
différentes, mais non pas l’acheté et le vendu. L’homme qui agit (ach
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ui, dans la vie politique ou intellectuelle, plus
personne
n’est vraiment d’aplomb. Nervosité, hystérie, fatigue excessive, ambi
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té directeur existe une sorte de sénat composé de
personnes
d’expérience qui seront là pour nous conseiller. Aujourd’hui, la « Li
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du Christ qui n’ont de sens que par rapport à sa
Personne
, à son Royaume, à son Éternité. Répéter que les tièdes seront vomis,
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termes : “Ils sont tous nés d’un même souci de la
personne
et de son rôle dans la communauté ; et tous ils s’adressent à des Sui
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son dernier numéro, il ne faut pas agir comme si
personne
n’était capable d’entendre raison et de modifier ses positions. Duttw
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s de ses dessins : N.K.A.W., ce qui veut dire : «
Personne
ne peut tout savoir » (Nieman kan alls wüssen). Comme pour s’excuser,